Seth Messenger : Citations de Sarah Dessen

Sarah Dessen a dit :

(Langue maternelle)
Sarah Dessen
(Citations)
#41788
J'ai senti quelque chose se coincer dans ma gorge, me coupant le souffle. Il fallait que je m'y fasse. Cette idée que quelqu'un n'est plus la, on ne s'y habitue jamais.

Sarah Dessen
(Pour toujours... jusqu'à demain)


#41789
_D’accord, dit-il, prenant son souffle. Qu’est-ce que tu ferais, si tu pouvais faire ce que tu voulais ? J’ai fait un pas vers lui. _Ca, répondis-je, et je l’ai embrassé. Embrassé. Là, au milieu de la rue, tandis que le monde menait ses affaires autour de nous. Derrière moi, Jason attendait une explication, ma sœur continuait de faire sa leçon, et l’ange, prêt à s’envoler, gardait les yeux levés vers le ciel. Quant à moi, je sentais que j’avais enfin pris le bon chemin. Celui qui commençait ici, à cet instant même, avec Tim, par un baiser qui me coupait le souffle et me le rendait, me laissant plus que jamais pleine de vie.

Sarah Dessen
(Pour toujours... jusqu'à demain)


#41790
Je me suis penchée et je l'ai embrassé sur le front. Il a levé les yeux et m'a souri. Puis je me suis assise en face de lui, tandis que la serveuse s'approchait et me servait mon café. Tandis que j'envellopais ma tasse bien chaude pour me réchauffer, j'ai senti sa main se poser sur mon genou. Le matin serait là bien assez vite, sans qu'on s'en aperçoive. Mais en attendait, nous avions toute la nuit devant nous et nous étions ensemble. Alors j'ai fermé les yeux et j'ai profité de l'instant présent.

Sarah Dessen
(En route pour l'avenir)


#41791
Ce qu'est une famille ? D'abord, c'est un sentiment d'appartenance. Que vous soyez bon ou mauvais, qu'on vous accepte totalement ou qu'à moitié, la famille sera toujours là, et ne vous lâchera pas, qu'oi qu'il arrive. Ca n'est pas qu'une histoire de chromosomes ou de liens de sang, c'est quelque chose de plus intense et de grandiose. [...] On a plusieurs familles. Pour commencer, la famille où on naît. Ensuite, les familles que l'on crée au cours de sa vie : avec ses amis, ses amoureux ou même des inconnus. Aucun n'est parfaite, d'ailleurs personne ne s'attend à y trouver la perfection. On ne peut pas non plus imposer aux autres sa propre vision des choses et la vie. Le secret, c'est de prendre ce qu'on vous donne et d'en faire quelque chose pour se construire un monde.

Sarah Dessen
(Toi qui as la clé...)


#41792
Dans la vie, il y a des gens, des réalités et des évidences sur lesquels on s'appuie, parce qu'ils sont sûrs à deux cents pour cent. Mais, quand ils dégringolent de leur piédestal et vous laissent tomber, c'est le monde entier qui se casse la gueule, et notre confiance avec.

Sarah Dessen
(Quelqu'un comme toi)


#41793
Et alors, tout à coup, j'ai pensé qu'on avait quelque chose en commun. Une sorte de chimie naturelle, si tu veux. Et j'ai senti qu'il allait nous arriver quelque chose de fou. A tous les deux. Qu'on était faits l'un pour l'autre, d'une certaine façon.

Sarah Dessen
(Cette chanson-là...)


#41794
Et, vu qu'il était toujours habillé en noir, on avait l'impression d'être devant un mort-vivant, ou un vivant à moitié mort, cela dépendait si on était optimiste ou pas.

Sarah Dessen
(Quelqu'un comme toi)


#41795
Aimer quelqu'un, c'est avoir besoin de lui. C'est supporter ses défauts parce que d'une certaine manière, ils vous complètent.

Sarah Dessen
(Cette chanson-là...)


#41796
On ne peut tout de même pas fermer son coeur comme un robinet. Il faut remonter à la source et l'assécher goutte à goutte. Ca prend du temps.

Sarah Dessen
(Quelqu'un comme toi)


#41797
J'ai pris une décision éclair, de celles qu'on prend dans une situation de vie ou de mort. On n'en était pas là, c'est vrai, mais je n'ai pas réfléchi, j'ai agi dans l'urgence: j'ai plongé la main dans les haricots. J'en ai pris une bonne poignée et je l'ai balancé sur Eliot sans hésiter. Les haricots ont splashé sur son visage e sur sa tête, quelques-uns ont atterri sur la pointe de ses chaussures. J'ai entendu les autres complétement tétanisés suspendre leur souflle, ça peut paraître incroyable mais c'est vrai! Moi, je ne fixais qu'Eliot, qui clignait des yeux et s'essuyait le nez. _Oh merde, me dit-il. Tu vas voir ce que tu vas voir!

Sarah Dessen
(En route pour l'avenir)


#41798
- Tristan t'est néfaste. Comme si Tristan avait été un aliment - pas un poivron vert ou une orange, mais un Bounty calorique et hautement toxique.

Sarah Dessen
(Quelqu'un comme toi)


#41799
-Tenir les gens à distance et se priver d'amour ça ne rend pas fort. Au contraire. Parce que c'est de la peur. -Peur de quoi? -De prendre un risque. Le risque que des choses arrivent, le risque de se laisser emporter... Mais le risque c'est la vie. Refuser d'essayer, par peur, c'est du gaspillage. D'accord j'ai fait des erreurs,beaucoup même, mais je n'ai pas de regrets. Parce qu'au moins, je ne suis pas restée sur le bord de la route à me demander ce que vivre veut dire.

Sarah Dessen
(Cette chanson-là...)


#41800
Quelqu’un qui a agrippé mes coudes avec ses mains, et a rétabli mon équilibre. Ses mains ont apporté une sensation de fraîcheur à ma peau brûlante, et cette présence derrière moi était comme une chose solide, un mur où m’appuyer et qui ne céderait pas. J’ai tourné la tête. C’était Tim.

Sarah Dessen
(Pour toujours... jusqu'à demain)


#41801
Une chanson te ramène instantanément à un instant, à un lieu, à une personne. Peu importe si toi ou le monde qui t'entoure avez changé, cette chanson demeure la même, comme l'instant que tu as vécu.

Sarah Dessen
(Écoute-la)


#41802
Personne n'a qu'un seul meilleur moment dans sa vie. Il en faut plusieurs, chacun étant évidemment meilleur que le précédent.

Sarah Dessen
(En route pour l'avenir)


#41803
Ce que je voulais dire a propos de l'éternité c'est que pour chacun de nous, notre éternité peut prendre fin dans une heure, ou dans cent ans. Tu ne peux jamais être sure, alors autant donner de l'importance a chaque secondes.

Sarah Dessen
(Pour toujours... jusqu'à demain)


#41804
On ne peut tout de même pas fermer son coeur comme un robinet. Il faut remonter à la source et l'assécher goutte à goutte. Ça prend du temps.

Sarah Dessen
(Quelqu'un comme toi)


#41805
Elle était forte, aussi forte que j'étais faible. Elle tombait, se blessait, se relevait. Elle vivait. Et malgré ses échecs, elle continuait à croire. La prochaine fois serait peut-être la bonne. Ou peut être pas. Mais en refusant de jouer, on se condamnait à ne jamais savoir.

Sarah Dessen
(Cette chanson-là...)


#41806
Les histoires si belles ou si longues soient elles finissent toujours par le mot fin.

Sarah Dessen
(En route pour l'avenir)


#41807
Quelqu'un devait s'amuser avec le bouton de la sono, car le volume était de plus en plus fort. Agressée par le remix d'un tube de Barbra Streisand, je croisais les jambes, fermai les yeux et m'agrippai nerveusement aux accoudoirs de la chaise. Encore quelques semaines, pensai-je. Quelques semaines, et je ne serai plus là. A cet instant précis, quelqu'un percuta ma chaise. Mon coude heurta violemment le mur, juste a l'endroit où ça fait mal, et une décharge électrique me traversa le bras. Ce fut la goute de trop. J'étais énervée. Très énervée. C'est curieux comme il suffit parfois d'une simple bousculade pour vous rendre fou furieux. - Bordel ! criai-je, prête a dévisser la tête du vendeur stupide qui se permettait ce genre de familiarités avec moi. Mon coude vibrait toujours et j'avais des ondes de chaleur dans le cou. Très mauvais signe. En tournant la tête, je vis que ce n'était pas un vendeur, mais un type de mon âge, les cheveux noirs et bouclés, vêtu d'un t-shirt orange vif. Et cet abruti SOURIAIT. - Salut ! s'exclama-t-il d'une voix enjouée. Ça va ? - C'est quoi, ton problème ? je rugis en me frottant le coude. - Mon problème ? - Tu m'as envoyé dans le mur, connard ! Il cligna des yeux. - Mon Dieu, quel langage... Je le dévisageai. Toi, mon pote, tu ne tombes vraiment pas le bon jour...

Sarah Dessen
(Cette chanson-là...)


#41808
Mais au final, ce qu'on attend tous des autres, c'est un peu d'attention.

Sarah Dessen
(Once and for all)


#41809
Il avait suffi d'un coup de fil, et maman était redevenue une petite fille, inquiète pour sa mère.

Sarah Dessen
(Quelqu'un comme toi)


#41810
Je croyais que c'était plus facile d'être celle qui s'en va et non celle qu'on abandonne. Mais ce n'était pas le cas : je le découvrais.

Sarah Dessen
(Pour toujours... jusqu'à demain)


#41811
Je ne sais combien de temps a passé avant l’arrivée de Tim. Des secondes, peut-être des minutes, ou même des heures. Il a prononcé mon nom, et j’ai essayé de me ressaisir, mais je n’y arrivais pas. Alors il a passé ses bras autour de moi, d’une manière hésitante, comme s’il s’attendait à ce que je le repousse. Comme je ne l’ai pas fait, il est venu plus près, a posé doucement ses mains sur mes épaules. Je me suis revue, des centaines de fois, faire un mouvement de recul quand on venait ainsi vers moi : qu’il s’agisse de ma mère ou de ma sœur, je disparaissais toujours, me cachant pour pleurer, me mettant hors de leur portée pour être seule avec moi-même. Cette fois, pourtant, je n’ai pas résisté. J’ai laissé Tim me tirer vers lui, appuyant ma tête sur sa poitrine, où j’entendis battre son cœur, un battement fort et régulier.

Sarah Dessen
(Pour toujours... jusqu'à demain)


#41812
J'ai souri et au milieu du Tallyho, au milieu de la nuit mais hors du temps, Eliot m'a embrassé. Ca n'était pas comme je l'avais imaginé, mais ça a été parfait. Quand on a cessé de s'embrasser, la chanson finissait, mais tout le monde restait enlacé, continuant de danser. J'ai posé ma tête sur la poitrine d'Eliot pour faire durer le plaisir. Le DJ n'avait pas menti. C'était déjà demain. Et mon petit doigt me disait que la journée serait bellissime.

Sarah Dessen
(En route pour l'avenir)


#41813
Il ne faut pas craindre l'inconnu. Les personnes proches représentent un plus grand danger, parce que leurs paroles et leurs pensées sont à la fois terrifiantes et vraies.

Sarah Dessen
(Écoute-la)


#41814
Tout le monde a son point faible. Vous savez, le petit truc qui vous cassera, même si vous êtes du genre incassable, même si vous faites gaffe pour ne pas vous faire avoir. Pour certains, c'est l'amour. Pour les autres, l'argent ou l'alcool. Pour moi, c'était pire : c'était les maths.

Sarah Dessen
(Toi qui as la clé...)


#41815
Peut-être que ceux qui n'ont jamais rien vécu de tragique n'imaginent pas les nuages et les tempêtes à venir. Mais pour nous autres, même le plus radieux rayon de soleil annonce un risque de pluie. Ce n'est qu'une question de temps.

Sarah Dessen
(Once and for all)


#41816
On n'a pas souvent de deuxième chance dans la vie. Si tu ne peux pas changer ton passé, modifie ton avenir.

Sarah Dessen
(Écoute-la)


#41817
Il m'est arrivé de fuir mes sœurs, de penser que la solitude était préférable. Pourtant, je reste la sœur du milieu. Sauf qu'aujourd'hui, je vois les choses d'un autre regard. Il faut un milieu. Sans lui, rien n'est complet. Ce n'est pas seulement un espace au centre, c'est le ciment qui tient le tout.

Sarah Dessen
(Écoute-la)


#41818
"Si tu veux savoir de quelle étoffe quelqu'un est vraiment fait, regarde comment il agit quand personne ne le surveille. C'est là qu'il montrera sa vraie nature."

Sarah Dessen
(The rest of the story)


#41820
Parce qu'au moins, je ne suis pas restée sur le bord de la route à me demander ce que vivre veut dire.

Sarah Dessen
(Cette chanson-là...)


#41821
- Moi, je trouve ça très agréable [ le champagne ] ! a-t-elle répondu. Un peu comme de boire des milliers de petites étincelles...

Sarah Dessen
(The rest of the story)


#41822
Celle qui ne parie pas ne perd jamais ! - Ni ne gagne, ajouta ma mère.

Sarah Dessen
(Once and for all)


#41823
Une chanson te ramène immédiatement à un instant, un lieu, une personne. Peu importe si toi ou le monde qui t'entoure avez changé , cette chanson demeure la même, comme l'instant que tu as vécu.

Sarah Dessen
(Source inconnue)


#41824
"Coup de grâce des 2 heures du matin. La personne que tu peux appeler à 2 heures du matin, quoi qu'il arrive. Sur qui tu peux compter. Qui sera toujours présente à tes côtés, même si tu la réveilles, même s'il gèle, ou même si tu dois être libéré d'une garde à vue. C'est le maximum sur l'échelle de l'amitié."

Sarah Dessen
(Te revoir un jour)


#41825
L'amour est absolument imprévisible. On fréquente parfois quelqu'un pendant des années et puis boum! On le voit soudain sous un autre jour. Et parfois, c'est dés le premier rendez-vous, dés les premières secondes. C'est ça qui rend les choses formidables !

Sarah Dessen
(Cette chanson-là...)


#41826
Il ressemblait à ces points d'exclamation à l'envers placés au début d'une phrase en espagnol et dont la simple présence augure quelque chose de compliqué.

Sarah Dessen
(Once and for all)


#41827
"Quand tu y réfléchis, la musique est unificatrice, elle possède une force incroyable. Les gens qui expriment des opinions divergentes sur tout ont parfois la musique en commun"

Sarah Dessen
(Écoute-la)


#41828
Comment continuer à vivre quand on sait tout ce qui peut arriver ? La réponse est simple : on n' a pas le choix.

Sarah Dessen
(Never again)


#41829
"Sérieux. Tu ne te dis jamais que tu ferais mieux de te taire ?" Il a réfléchi une seconde. "Non. Comme je te l'ai dit, je n'aime pas les menteurs." - Tu ne mens pas, tu te tais juste. - Montre moi la différence! - Avec l'un, tu trompes ouvertement. Avec l'autre, tu gardes pour toi ce que tu penses. - Oui, mais il y a chaque fois tromperie. Dans le second cas, c'est toi que tu trompes. On est d'accord ? J'ai pris quelques secondes de réflexion pendant qu'il engloutissait un autre bretzel. "Je ne sais pas, ai-je murmuré." - en fait, se taire est pire que mentir, quand tu y penses. En premier lieu c'est à soi-même que l'on doit dire la vérité. Si tu ne peux pas te faire confiance, sur qui compteras-tu ?"

Sarah Dessen
(Écoute-la)


#41833
J'étais bluffée. Mais qui c'était, ce mec? L'homme qui ne souriait jamais? Un cycliste acrobate de cirque? L'homme qui chuchotait à l'oreille des bébés? Ou... _Eliot! cria Heidi en surgissant derrière lui. Je me disais bien que c'était toi!

Sarah Dessen
(En route pour l'avenir)


#41834
- Le volume de sa voix : papa ne hurle jamais de cette façon sauf quand il sait que la personne à qui il s'adresse ne va pas faire de vieux os. Au même instant, on entendit une flopée d'insultes. - Le mec a décroché le cocotier : il est viré, traduisis-je. - Et tu sais cela parce que ... ? - Papa n'insulte pas souvent les gens. Même quand il licencie. On entendit un grand fracas. - Ca, c'est la victime qui doit balancer un truc. Puis on entendit un "bang". - Ca vient du fond des cuisines, donc la victime est sans doute un plongeur. Un mec. - Un mec. Pourquoi ? - Parce que les femmes ne jettent pas les ustensiles. Et parce que les mecs de la brigade de cuisine hurlent plus fort que papa. David me regarda comme si j'étais complètement givrée. - Ton décryptage, c'est un don naturel ou c'est acquis ? Je secouai la tête. En bas, le silence était revenu, ce silence typique qui suit un licenciement : tout le monde marche sur des œufs et reste prudemment à l'écart du boss pour éviter la contagion, au cas où. - Acquis. J'ai grandi dans un restaurant. À la longue, tu apprends à décoder les signes et les bruits.

Sarah Dessen
(Te revoir un jour)


#41835
Je me dis souvent que c'est difficile d'être la fille de sa mère.

Sarah Dessen
(En route pour l'avenir)


#41836
- La vérité blesse parfois. - Les mensonges aussi.

Sarah Dessen
(Écoute-la)


#41837
En refusant de jouer, on se condamnait à ne jamais savoir.

Sarah Dessen
(Cette chanson-là...)


#41838
_C'est une ambulance, fit Delia d'un ton neutre, comme si le fait de le dire tout haut lui permettrait de se faire à cette idée. _Une "ancienne" ambulance, corrigea Greg. Avec une histoire. Du caractère. Avec... _Ni reprise, ni échange, l'interrompit Tim.

Sarah Dessen
(Pour toujours... jusqu'à demain)


#41839
Je comprenais mieux maintenant pourquoi nous cherchons toujours et pourquoi nous trouvons rarement : il y a tellement de serrures et si peu de clés.

Sarah Dessen
(Toi qui as la clé...)


#41840
On est tous quelqu'un en puissance.

Sarah Dessen
(Te revoir un jour)


#41841
◦« Les trucs pénibles, c’est comme les sparadraps, il vaut mieux les arracher d’un coup. » P.391

Sarah Dessen
(Cette chanson-là...)


#41842
Aimer au point de ne pas se contrôler à l'approche de celui qu'on aime, d'être prêt à briser toutes les chaînes, de se jeter sur l'autre et l'emporter dans un tourbillon capable de tout submerger.

Sarah Dessen
(Cette chanson-là...)


#41843
Quand on est bien avec quelqu'un, on n'a pas besoin de parler.

Sarah Dessen
(Te revoir un jour)


#41844
-Ah les femmes ... soupira Jean-Michel. Damien s'essuya le visage du revers de la main et fixa le goudron. -Les femmes. En effet,cher seigneur, elles e déroutent, moi aussi. Ah, la belle Julie !ajouta-t-il avec éloquence. Je sentis le rouge me monter aux joues, tandis que Lisa, à l'avant, portait la main a sa bouche. -La belle Julie, reprit Damien, a considéré que je n'étais pas un risque valable. -Vraiment. -Il est vrai que je suis un voyou. Un vaurien. Un Musicien. Je ne lui aurais apporté que pauvreté, honte et des bleus sur les tibias...Elle a eu raison de partir. Jean-Michel fit mine de se planter un poignard dans la poitrine. -Que ces mots sont cruels,mon seigneur ! -Hourrah, acquiesça Damien. -Hourrah, répéta Jean-Michel. Vraiment.

Sarah Dessen
(Cette chanson-là...)


#41845
Les parents, c’est compliqué : on les déteste ou on les adore, parfois les deux à la fois... Mais quand on n’en a plus qu’un seul, c’est un peu comme si lui ou elle finissait par prendre une place encore plus essentielle - primordiale.

Sarah Dessen
(The rest of the story)


#41846
"-Julie... -Ouais ? - Si tu veux savoir si je me suis demandé si oui ou non, je voulais tomber amoureux d'elle, la réponse, c'est non. Pas du tout. C'est arrivé, c'est tout. Je ne me suis pas posé de question. Le temps que je comprenne se qui se passait, c'était déjà trop tard. Je restai figée sur la deuxième marche. - Je ne comprends pas. - Qu'est-ce que tu ne comprends pas ? - Tout. Il haussa les épaules, éteignit la dernière lumière de la cuisine, puis me frôla en montant l'escalier. - Ne t'inquiète pas. Un jour, tu comprendras."

Sarah Dessen
(Cette chanson-là...)


#41847
Scarlett Thomas a toujours été ma meilleure amie et voilà pourquoi, lorsqu'elle m'a téléphoné au "camp des Sisters", où je passais la pire semaine de mon existence, j'ai tout de suite compris que quelque chose de grave était arrivé.

Sarah Dessen
(Quelqu'un comme toi)


#41848
Certains aiment donner leur tristesse en pâture aux curieux, mais ils sont nombreux à préférer pleurer à l’abri des regards.

Sarah Dessen
(Once and for all)


#41849
Mais tout le monde est capable de commencer quelque chose : les débuts sont toujours pleins de promesses et chargés d'espoirs...

Sarah Dessen
(Te revoir un jour)


#41850
Une fois que tu aimes quelque chose, tu l'aimes pour la vie, d'une façon ou d'une autre. C'est comme ça. Cela fait partie de ce que tu es. Du meilleur de toi.

Sarah Dessen
(Te revoir un jour)


#41851
Je n'avais qu'une moitié de Ben, et l'autre me manquait terriblement.

Sarah Dessen
(Toi qui as la clé...)


#41852
Les morts ne sont pas les seuls à disparaître. Ceux qui restent aussi peuvent s'évanouir dans les airs sans laisser de trace si le deuil est trop lourd.

Sarah Dessen
(Once and for all)


#41853
On se marie par amour, et aimer, c'est être tolérant....

Sarah Dessen
(Once and for all)


#41854
◦« Je n’avais plus aucune illusion sur l’amour. il venait, repartait, laissant des blessure, ou n’en laissant pas. » P.76

Sarah Dessen
(Cette chanson-là...)


#41855
Quand mon père est mort j'ai eu le sentiment que plus rien n'était stable, tu comprends? A partir de ce moment-là, faire les choses au mieux était une idée rassurante. Quelque chose à quoi m'accrocher. Oui, je me disais que si j'arrivais à tout faire correctement, alors, je serais protégée. Ce qui a rendu les choses plus dures, je crois c'est qu'après la mort de mon père, ma mère s'est mise à flipper. Elle a fait disparaître toutes ses affaires. Elle a quasiment tout jeté. D'une certaine façon, c'était comme s'il avait jamais été là.

Sarah Dessen
(Pour toujours... jusqu'à demain)


#41856
- Et tout ce rose... On se croirait dans un utérus géant !

Sarah Dessen
(En route pour l'avenir)


#41857
On peut décider de sa vie, ou la vie peut décider pour vous. Le choix était-il donc vraiment si simple?

Sarah Dessen
(The rest of the story)


#41858
On attend de ses proches qu’ils se comportent toujours de la même manière. Quand ils nous surprennent - pour le meilleur ou pour le pire -, c’est très déstabilisant.

Sarah Dessen
(Never again)


#41859
Je commençais à me dire qu'il valait mieux ne pas trop s'attacher à quoi que ce soit. Il suffisait de tourner le dos, et ça se volatilisait. Sans crier gare.

Sarah Dessen
(Pour toujours... jusqu'à demain)


#41860
Ma vie durant, j’avais toujours vu mes parents sous le même angle, immuable. L’un fort, l’autre faible. L’une effrayée, l’autre courageux. Je comprenais à présent que l’absolu n’existe pas, ni dans la vie, ni chez les gens. Comme Phil le disait, il fallait prendre les évènements au jour le jour. Le but était de porter ce dont on était capable et avec un peu de chance, quelqu’un de proche serait là pour vous aider à prendre le reste.

Sarah Dessen
(Écoute-la)


#41861
Voilà comment j’abordais la vie désormais : je prenais le bon quand il se présentait, le mauvais de la même manière en sachant que tout passait avec le temps.

Sarah Dessen
(Écoute-la)


#41862
Je crois que tu as toujours cru à l’amour au fond de toi

Sarah Dessen
(Cette chanson-là...)


#41863
◦« C’est comme faire du vélo, si on se met à réfléchir, on prend conscience que c’est un phènomène très compliqué. Alors qu’il faut juste appuyer sur les pédales et ne pas s’occuper de la mécanique. Ca marche tout seul. » P.260

Sarah Dessen
(Cette chanson-là...)


#41864
Faire du surf et manger des sushis ? En même temps ?

Sarah Dessen
(Cette chanson-là...)


#41865
J'ai sonné. Puis je me suis placée ni trop près ni trop loin de la porte, et j'ai posé un sourire en tranche de melon sur mes lèvres.

Sarah Dessen
(En route pour l'avenir)


#41866
Les débuts sont toujours pleins de promesses et chargés d'espoirs... Juste ce que j'aimais. Mais j'avais de plus en plus envie de découvrir ce qui arrivait, à la fin.

Sarah Dessen
(Te revoir un jour)


#41867
Les mails, ça commence toujours pareil. Salut Audren !! Ce sont les deux points d'exclamation qui m'ont fait loucher. Ma mère aurait dit d'eux qu'ils étaient "verbeux, excessifs et bavards". Moi, je les ai trouvés tout simplement gonflants. Gonflants comme Heidi. Heidi, ma belle-mère.

Sarah Dessen
(En route pour l'avenir)


#41868
- Ecoute, Macy. On sait bien, toutes les deux, que la vie est courte. Trop courte pour perdre une seconde avec quelqu’un qui ne t’apprécie pas à ta juste valeur. - L’autre jour, ai-je répliqué, tu disais que la vie était longue. Alors, c’est l’un ou c’est l’autre ? - Les deux, fit-elle en haussant les épaules. Tout dépend de la façon dont tu choisis de la vivre. C’est comme l’éternité, ça change sans cesse. - On ne peut pas être une chose et son contraire, ai-je dit. C’est impossible. - Non, répondit-elle en pressant ma main, ce qui est impossible, c’est de se dire tout le temps que la vie est tout sauf changeante. Ecoute, quand j’étais à l’hôpital, juste après mon accident, ils pensaient que j’allais mourir. J’étais vraiment bousillée, la totale, quoi. - Mmm-hmm, fit Monica en regardant sa sœur. - A ce moment-là, poursuivit Kristy, lui faisant un signe de la tête, la vie est courte, au sens littéral. Mais maintenant que je vais mieux, elle me semble si longue qu’il faut que je regarde loin, loin devant moi pour commencer d’en apercevoir le bout. Tout est dans le point de vue, Macy c’est ce que je voulais dire à propos de l’éternité. Pour chacun de nous, notre éternité peut prendre fin dans une heure, ou dans cent ans. Tu ne peux jamais être sûre, alors autant donner de l’importance à chaque seconde. Monica, qui allumait une nouvelle cigarette, approuva de la tête. - Mmm-hmm, fit-elle de nouveau. - Ce que tu dois décider, me dit Kristy en se penchant en avant, c’est comment tu veux vivre ta vie. Si ton éternité s’arrêtait demain, est-ce que tu voudrais qu’elle ait ressemblé à ça ? Je croyais avoir déjà fait ce choix. Je venais de passer les dix-huit derniers mois avec Jason, adaptant ma vie à la sienne, m’efforçant de tout faire pour m’assurer une place dans son monde parfait, où tout avait du sens. Mais ça n’avait pas marché. - Ecoute, fit Kristy, la vérité, c’est que rien n’est sûr. Tu sais ça mieux que personne. Elle m’a regardé au fond des yeux, s’assurant que je la comprenais bien. C’était le cas. - Alors n’aie pas peur. Mets-toi à vivre. Seulement je ne pouvais imaginer qu’on puisse vivre sans se préoccuper des dangers qui nous environnent. Surtout quand la plus grande peur qu’on puisse avoir s’était déjà réalisée. - C’est la même chose, lui dis-je. - Quoi donc ? - Avoir peur et être en vie. - Non, dit-elle lentement, et elle semblait consciente de parler une langue que je ne pourrais comprendre d’emblée, une langue dont les mots mêmes, sans parler des idées qu’ils véhiculaient, m’étaient inconnus. Non, Macy. Ce n’est pas la même chose.

Sarah Dessen
(Pour toujours... jusqu'à demain)


#41869
Si tu ne peux pas te faire confiance, sur qui compteras-tu ?

Sarah Dessen
(Écoute-la)


#41870
Tu m'as donné une patate, chanta une voix, suivie d'un nouvel éclat de rire. Mais je voulais un kumquat... Je t"ai demandé de l'amour... tu m'as dit... hé ! Mais c'est mon fromage blanc ça !

Sarah Dessen
(Cette chanson-là...)


#41873
Le passé est toujours le passé... Vous avez beau essayer de l'oublier, il se rappelle toujours à vous, que vous le vouliez ou non.

Sarah Dessen
(Te revoir un jour)


#41874
Je m'en tapais. Car, amis ou pas, à l'école j'étais comme un poisson dans l'eau : apprendre, c'était fuir, avec la possibilité de me fabriquer des milliers de vies par procuration.

Sarah Dessen
(En route pour l'avenir)


#41875
D'ailleurs, je n'en ai jamais eu l'occasion, parce que les lanceurs de polochons et les dingos du vélo ne fréquentaient pas les écoles privées expérimentales avec programme scolaire accéléré pour lesquelles mes parents avaient eu un très gros faible.

Sarah Dessen
(En route pour l'avenir)


#41876
Avant de changer de lycée, je n'avais pas mesuré à quel point notre amitié dépendait de l'établissement qu'on fréquentait.

Sarah Dessen
(Never again)


#41877
Parce que, ai-je redit, tandis qu'une brise soufflait sur nous, parfois, il arrive des choses. Des choses auxquelles on ne s'attendait pas.

Sarah Dessen
(Pour toujours... jusqu'à demain)


#41878
On n'a pas souvent de deuxième chance dans la vie. Si tu ne peux pas changer ton passé, modifie ton avenir.

Sarah Dessen
(Écoute-la)


#41879
- C’est une sacrée pression d’être parfaite, tu ne crois pas ?

Sarah Dessen
(Au bout du rêve)


#41880
(...) elle me disait qu'écrire, c'est comme donner la vie; si on se rappelle à quel point c'a été terrible, on n'a pas le courage de recommencer.

Sarah Dessen
(Cette chanson-là...)


#41881
Tu te crois solide comme un roc parce que tu ne parles jamais de papa. Mais tout le monde peut faire l'autruche. Se confronter aux problèmes, vouloir les résoudre, voila ce qui rend plus fort.

Sarah Dessen
(Pour toujours... jusqu'à demain)


#41882
Peut-être étais-je en train de faire une grosse bêtise. Mais je n'allais pas briser mon élan. Je n'avais pas la science infuse, mais j'étais sûre d'une chose : si le reste de ma vie devait ressembler à ça, alors mieux valait tout de suite changer de voie.

Sarah Dessen
(Pour toujours... jusqu'à demain)


#41883
Je n'avais plus aucune illusion sur l'amour. Il venait, repartait, laissant les blessures, ou n'en laissant pas. On n'est pas faits pour passer notre vie avec la même personne, quoi qu'en disent les chansons.

Sarah Dessen
(Cette chanson-là...)


#41884
Pourquoi rencontre-t-on toujours de la résistance chez son entourage lorsqu'on est convaincu d'être dans le bon droit et dans le vrai ? Cela devrait au contraire aplanie les difficultés et arrondir les angles. Mais on, il fallait se battre contre vents et marées pour faire valoir qu'on était en accord avec soi-même. Avec sa confiance. Pur. Intègre.

Sarah Dessen
(Quelqu'un comme toi)


#41885
Ensuite, je ne peux pas dire comment ça c'est passé : est-ce moi qui ai fait le premier pas, ou lui ? Ce que je sais, c'est qu'on ne s'est pas rencontrés à mi-chemin. Mais pour une si petite distance, ça ne vaut pas la peine d'ergoter. Et puis ce n'est peut-être pas très important, finalement. La seule chose importante, c'est qu'il était là.

Sarah Dessen
(Cette chanson-là...)


#41886
Dans la vie, on ne peut pas te forcer à faire certains choix, même si on affirme que c'est pour ton bien.

Sarah Dessen
(Te revoir un jour)


#41887
- Tu es complètement cinglée ou quoi ? Flirter avec Eliot Stock sous le nez de Belissa Norwood, chez Belissa Norwood, en mangeant les cupcakes de Belissa Norwook ?

Sarah Dessen
(En route pour l'avenir)


#41888
Je suis vachement contente que tu ne sois pas une criminelle ou une pute !

Sarah Dessen
(Toi qui as la clé...)


#41889
Cora avait fait partie de ma vie, elle en était sortie, fin de l'histoire.

Sarah Dessen
(Toi qui as la clé...)


#41890
Elle avait raison. Evidemment. Maman avait toujours raison.

Sarah Dessen
(En route pour l'avenir)


#41891
L’amour ne se mesure pas au temps passé ensemble, mais à l’importance des moments qu’on a partagés. Dans la vie, certains paraissent léger comme une caresse, alors que d’autres nous écrasent de tout leur poids.

Sarah Dessen
(Once and for all)


#41892
Les morts ne sont pas les seuls à disparaître. Ceux qui restent aussi peuvent s'évanouir dans les airs sans laisser de trace si le deuil est trop lourd.

Sarah Dessen
(Once and for all)


#41893
Mais quelque chose avait changé en moi. Quoi? Je ne le savais pas encore. Tout ce que je savais, en définitive, c'est que je me sentais vivante pour la première fois depuis le jour de mes seize ans. Je n'avais aucune idée de l'endroit où se trouvait Cass, mais elle m'avait parlé. Ma sœur était sortie du pays des rêves pour venir à ma rencontre, tandis que, debout sur ma pyramide, à moitié endormie, à moitié chancelante dans ce monde en état de veille, je fixais les étoiles étincelantes et brillantes.

Sarah Dessen
(Au bout du rêve)


#41894
Une chanson te ramène instantanément à un instant, à un lieu, à une personne. Peu importe si toi ou le monde qui t’entoure avez changé, cette chanson demeure la même, comme l’instant que tu as vécu.

Sarah Dessen
(Écoute-la)


#41895
– Quand tu y réfléchis, la musique est unificatrice, elle possède une force incroyable. Les gens qui expriment des opinions divergentes sur tout ont parfois la musique en commun. J’ai hoché la tête, ne sachant trop quoi lui répondre. – En plus, a-t-il continué, m’indiquant qu’il n’attendait pas de réponse de ma part, la musique est une constante absolue. Voilà pourquoi elle et nous avons un lien presque viscéral, tu comprends ? Une chanson te ramène instantanément à un instant, à un lieu, à une personne. Peu importe si toi ou le monde qui t’entoure avez changé, cette chanson demeure la même, comme l’instant que tu as vécu. Ce qui est stupéfiant quand on y pense. Stupéfiant, en effet. Comme cette conversation, à l’opposé de tout ce que j’aurais imaginé.

Sarah Dessen
(Écoute-la)


#41896
Ne réfléchis pas, ne juge pas, contente toi d'écouter...

Sarah Dessen
(Écoute-la)


#41897
Dans la vie, tout n'est pas parfait. Parfois il faut se fabriquer sa propre histoire. Donner un petit coup de pouce au destin.

Sarah Dessen
(En route pour l'avenir)


#41898
Vis, bon sang ! Tu auras toujours du temps pour le reste.

Sarah Dessen
(Pour toujours... jusqu'à demain)


#41899
My point is, there are a lot of people in the world. No one ever sees everything the same way you do; it just doesn't happen. So when you find one person who gets a couple of things, especially if they're important ones... you might as well hold onto them.

Sarah Dessen
(Toi qui as la clé...)


#41900
"Ce qui rend les histoires vivantes, c'est de savoir que quelqu'un les entendra. Et les comprendra."P.420

Sarah Dessen
(Écoute-la)


#41901
"Il ne faut pas craindre l'inconnu. Les personnes proches représentent un plus grand danger, parce que leurs paroles et leurs pensées sont à la fois terrifiantes et... vraies."P.84

Sarah Dessen
(Écoute-la)


#41903
Il se mit à rire, assez fort pour que la bougie s’éteigne. On se retrouva dans le noir. -D’accords, reprit-il, tandis que je passais les bras autour de son cou, tu n’as pas besoin de le dire à haute voix. Je sais pourquoi je te plais. Il m’enlaça et m’attira vers lui. -Dis-le-moi, alors. -C’est Animal, dit-il simplement. Parfaitement chimique. -Mmmm, possible. -De toute façon, ça n’a pas d’importance… Il glissa une main dans mes cheveux. Je ne pouvais pas distinguer son visage, mais sa voix, elle, résonna clairement à mon oreille. -La seule chose qui compte, c’est que je te plais.

Sarah Dessen
(Cette chanson-là...)


#41904
-Elle est comme une page blanche. Pas encore d'erreurs. -Elle en a, de la chance..

Sarah Dessen
(En route pour l'avenir)


#41905
Elle m'a regardé au fond des yeux, s'assurant que je la comprenais bien. C'était le cas. -Alors n'aie pas peur. mets-toi à vivre. Seulement, je ne pouvais imaginer qu'on puisse vivre sans se préoccuper des dangers qui nous environnent. Surtout quand la plus grande peur qu'on puisse avoir s'était déjà réalisée.

Sarah Dessen
(Pour toujours... jusqu'à demain)


#41906
» Même si beaucoup de choses changent, d’autres restes immuables. » P.193

Sarah Dessen
(Cette chanson-là...)


#41907
◦« Je n’ai jamais compris l’intérêt des slows… Dans les danses normales, au moins, on n’est pas pris en otage, on n’est pas obligé de se balancer en rythme contre un parfait étranger qui, à cause de cette proximité soudaine, se sent le droit de vous toucher les fesses et tout ce qui se trouve à sa portée. Quelle foutaise. » P.88-89

Sarah Dessen
(Cette chanson-là...)


#41908
◦« Ma mère ne se servait de son ordinateur dernier cri pour jouer au solitaire. » P.23

Sarah Dessen
(Cette chanson-là...)


#41909
Je m'imagine souvent comme les silhouettes des albums de coloriage : avec des contours noirs et l'intérieur blanc. La base existait, d'accord, mais les couleurs et les motifs, tous les petits trucs qui me feraient devenir moi, rien que moi, n'y étaient pas encore.

Sarah Dessen
(Quelqu'un comme toi)


#41910
Ce que j'essaie de t'expliquer, c'est que la vie n'est pas toujours parfaite... Il y a parfois des débuts chaotiques et des regrets, ce qui est tout à fait normal. Lorsque tu as des regrets parce que tu as eu le choix mais que tu as laissé passer ta chance en connaissance de cause, alors là c'est dommage.

Sarah Dessen
(Toi qui as la clé...)


#41911
Si tu ne peux pas changer ton passé, modifie ton avenir.

Sarah Dessen
(Écoute-la)


#41912
Passer une éponge sur soucis et sabotages ne sert à rien. Parce que si en surface ça semble tout propre tout lisse, derrière, ça reste. Le passé est ineffaçable. C'est seulement quand on va en profondeur, dans le sous-sol, qu'on découvre qui on est vraiment.

Sarah Dessen
(Te revoir un jour)


#41913
- Ruby, où est ta mère ? - Je sais pas. Elle est partie, voilà

Sarah Dessen
(Toi qui as la clé...)


#41914
Attends ce n’est pas rien, quand même, un souhait. En le formulant, tu le fais exister, tu lui donnes une place dans l’univers.

Sarah Dessen
(Once and for all)


#41915
Les relations évoluent, comme les gens. Même quand on croit connaître quelqu’un, ce n’est jamais vraiment le cas.

Sarah Dessen
(Never again)


#41916
Et puis je commençais à comprendre qu’il y avait du bon en chacun de nous. Même la pire ordure suscite de la compassion à un moment ou un autre de sa vie.

Sarah Dessen
(Never again)


#41917
Je n'attendais jamais rien de personne, sans pour autant ne jamais souhaiter qu'on me surprenne.

Sarah Dessen
(Once and for all)


#41918
Mais si tout était parfait, sans aucun pépin, tu le lasserais vite, tu penses pas ? Il faut bien accepter un peu de désordre de temps en temps. Sans quoi, tu seras jamais capable d’apprécier les moments où tout se passe bien.

Sarah Dessen
(Pour toujours... jusqu'à demain)


#41919
De vrais amis ne t'auraient jamais laissée seule au fond d'un bois, conclut Ben. Les vrais amis, ils sont toujours là quand tu en as besoin.

Sarah Dessen
(Toi qui as la clé...)


#41920
L'amour est une mauvaise excuse pour supporter des choses qu'on ne devrait jamais supporter, rétorquai-je, ce qui fit rire Marion. C'est comme ça qu'on se fait avoir.

Sarah Dessen
(Cette chanson-là...)


#41921
Ma soeur Cass est partie de chez nous le matin de mes seize ans en laissant mon cadeau, enveloppé dans un joli papier bleu, devant ma chambre et un mot destiné à mes parents sous la machine à café.

Sarah Dessen
(Au bout du rêve)


#41922
- OK. Tu es gentille, alors. - Et c'est interdit d'être gentille? - Non, mais en général, cela implique de ne pas dire la vérité.

Sarah Dessen
(Écoute-la)


#41923
"Que ce soit une chanson, une personne, une histoire, on ne peut pas se faire une opinion à partir d'un extrait, d'un coup d'œil ou d'un refrain."P.196

Sarah Dessen
(Écoute-la)


#41924
Je ne voulais qu’une chose : oublier. Chaque fois que je croyais y être parvenue, des pièces du puzzle émergeaient, tels des morceaux de bois remontant à la surface, derniers vestiges du bateau naufragé. Un haut en daim rose, un poème comportant mon prénom, une main dans mon cou. Voilà ce qui arrive quand on cherche à fuir son passé. Il ne se contente pas de vous rattraper, il prend le dessus, il efface l’avenir, le paysage, le ciel jusqu’à ce que vous n’ayez plus qu’une route à suivre, celle qui le traverse, la seule qui puisse vous ramener à la maison.

Sarah Dessen
(Écoute-la)


#41925
« Certaines personnes, vont de l’avant. Elles pleurent, font leur deuil, et passent à autre chose. En tout cas, c’est l’impression qu’elles donnent. Mais pour moi… Je sais pas. Je ne voulais pas réparer ça, oublier. Rien ne s’était cassé. C’était plutôt… Il s’était produit quelque chose. Et comme pour ce trou, j’essaie de trouver un passage, jour après jour, pour circuler autour. Respecter me souvenir et, en même temps, avancer. Tu comprends ?

Sarah Dessen
(Pour toujours... jusqu'à demain)


#41926
J’eus l’impression que tout me tombait dessus d’un coup : la dispute avec Chris, la bagarre au bar, ma pitoyable soirée et, avec ça, toutes ces bières que j’avais descendues. J’avais mal à la tête, atrocement soif et, maintenant, j’étais coincée. La mais sur mes yeux, je respirai profondément pour essayer de retrouver mon calme. Ne pleure pas, par pitié. Tu n’es plus comme ça. Plus maintenant. Respire. Mais ça ne marchait pas. Ce soir, rien ne marchait.

Sarah Dessen
(Cette chanson-là...)


#41927
– Tu ne pourrais pas quoi ? – Avoir une attitude toujours positive, genre : « Oh, ça n’est pas la faute du minou s’il m’a griffé. » Comment fais-tu à la fin ? – Pourquoi ? Tu as une autre solution ? Avoir la haine, par exemple ? – Non ! Mais tu n’es pas non plus obligé de toujours tout excuser ! – Tu n’es pas non plus obligée de voir la vie en noir ! Le monde n’est pas systématiquement contre toi, tu sais ! – Que tu dis. – Écoute, on n’est jamais sûr de rien ni de personne à cent pour cent, alors tu as le choix : espérer le meilleur ou t’attendre au pire. – Quand on s’attend au pire, au moins, on n’est jamais déçu. Et on reste sur ses gardes. – Qui a une philosophie pareille ? Je haussai les épaules.

Sarah Dessen
(Toi qui as la clé...)


#41928
Je n'ai jamais compris l'intérêt des slows. Même au collège, je détestais ce moment où la musique ralentit, ralentit, pour permettre à chacun de coller son corps moite contre un autre. Dans les danses normales au moins, on n'est pas pris en otage, on n'est pas obligé de se balancer en rythme contre un parfait étranger qui, à cause de cette proximité soudaine se sent le droit de vous toucher les fesses et tout ce qui se trouve à sa portée. Quelle foutaise. Une sacrée foutaise. Un slow n'est qu'un prétexte pour pouvoir se coller à quelqu'un dont on a très envie d'être proche ou, horreur, de quelqu'un qu'on voudrait voir à des kilomètres.

Sarah Dessen
(Cette chanson-là...)


#41929
Que je sois forte ou faible, maman était une partie de moi, aussi vitale pour ma vie que les battements de mon coeur. Je savais que tout au long de ma vie j'aurais besoin d'elle et de sa force.

Sarah Dessen
(Quelqu'un comme toi)


#41930
Nous nous sommes souri. J'ai levé la tête vers lui. Tandis qu'il se penchait pour m'embrasser, j'ai fermé les yeux et je n'ai pas plongé dans les ténèbres. J'ai vu un éclat de lumière, petit, fixe. Cela suffisait pour qu'une partie de moi décide de bouger et d'aller à sa rencontre.

Sarah Dessen
(Écoute-la)


#41931
Ce n'est pas la même chose, me suis-je répété mentalement. Il me semble que c'est à ce moment-là que tout à changé pour de bon, lorsque je me suis dit ces mots sans avoir besoin de les prononcer à voix haute, et que j'ai formulé ce voeu : avoir peur et être en vie seraient un jour, deux choses bien distinctes.

Sarah Dessen
(Pour toujours... jusqu'à demain)


#41932
◦« L’amour est une mauvaise excuse pour supporter des choses qu’on ne devrait jamais supporter. C’est comme ça qu’on se fait avoir. L’amour dérègle la balance : les choses qui devraient peser lourd paraissent légères. C’est une escroquerie. Un piège. » P.311

Sarah Dessen
(Cette chanson-là...)


#41933
◦« Le monde paraît immense quand on se retrouve à l’arpenter seul. » P.285

Sarah Dessen
(Cette chanson-là...)


#41934
◦« Elle inspire autant de respect que de crainte. » P.67

Sarah Dessen
(Cette chanson-là...)


#41935
S'il fallait vraiment embrasser des crapauds avant de trouver le prince, je devais être en bonne voie. Était-ce vraiment compliqué de trouver quelqu'un avec qui il était agréable de discuter ? D'ailleurs, au point où j'en étais, je n'en demandais même pas tant. Un regard, ou même un peu d'attention m'auraient suffi.

Sarah Dessen
(Once and for all)


#41936
On attend de ses proches qu'ils se comportent toujours de la même manière. Quand ils nous surprennent - pour le meilleur ou pour le pire -, c'est très déstabilisant.

Sarah Dessen
(Never again)


#41937
Quand une erreur de parcours devient une habitude, il se passe quelque chose de curieux. D'événement exceptionnel, le problème se transforme en menace permanente.

Sarah Dessen
(Never again)


#41938
L'amour ne se mesure pas au temps passé ensemble mais à l'importance des moments qu'on a partagés.

Sarah Dessen
(Once and for all)


#41939
Tel le lotus sortant de la vase, si tu nourris ton substrat, quelque chose de beau en sortira.

Sarah Dessen
(Once and for all)


#41940
Dans un mariage, ce qui importe, ce n'est pas simplement de voir le verre à moitié plein ou à moitié vide, c'est tout l'éventail d'options qui existent entre les deux : à quel point le verrez-vous à moitié plein ou vide ?

Sarah Dessen
(Once and for all)


#41941
À cet instant précis, je compris ce qu'elle voulait dire. Le mariage, comme la vie, n'était peut-être pas qu'une série de Grands Moments, bons ou mauvais. Partager toutes ces petites choses, jour après jour, et se sentir accompagné, pouvait consolider le plus fragile des liens.

Sarah Dessen
(Cette chanson-là...)


#41942
Il n'y a jamais, a affirmé Kristy d'un ton categorique, un lieu ou un moment pour le véritable amour. Ça arrive par accident, sur un battement de coeur. Dans le frisson du moment.

Sarah Dessen
(Pour toujours... jusqu'à demain)


#41943
C'est un de ces trucs qui se produisent sans qu'on y pense. (Sa voix était étonnamment claire et posée.) Tu sais, sans y réfléchir a l'avance. Tu le fais, c'est tout.

Sarah Dessen
(Pour toujours... jusqu'à demain)


#41944
Refuser d'essayer, par peur, c'est du gaspillage.

Sarah Dessen
(Cette chanson-là...)


#41945
Je n'aime pas les complications. Si un truc ne marche pas, il faut passer à autre chose, point.

Sarah Dessen
(Te revoir un jour)


#41946
Non, elle ne va pas bien. Bon sang, tu dis tout le temps ça mais c'est faux.

Sarah Dessen
(Pour toujours... jusqu'à demain)


#41947
Quoi qu'il arrive, je le souviendrais toujours de Tim. Désormais, il faisait partie de cette histoire, partie, également, de mon histoire.

Sarah Dessen
(Pour toujours... jusqu'à demain)


#41948
La plupart des gens n'auraient pas pu surmonter ça, tu sais ?

Sarah Dessen
(Pour toujours... jusqu'à demain)


#41949
Est-ce qu'on ne croirait pas par moments, que le monde n'est qu'une immense pente, qu'il faut remonter sans cesse ?

Sarah Dessen
(Pour toujours... jusqu'à demain)


#41950
"On se remet de ses déceptions. Sinon, on finirait tous au bout d'une corde, pas vrai ?"P.163

Sarah Dessen
(Écoute-la)


#41953
Tant qu’une chose n’a pas commencé, on n’a aucune raison de craindre qu’elle se termine. Son potentiel paraît infini.

Sarah Dessen
(Pour toujours... jusqu'à demain)


#41954
- Arrêtez, Gus. Sérieusement ! Ce n'est pas drôle du tout ! - C'est vrai, ce n'est pas drôle ! Petite pause. - C'est absolument pathétique ! Gloussement. - Si vous classez le personnel de service et la brigade de cuisine selon ce système de points, puis si vous incorporez les évaluations que nous avons effectuées, et que l'on parte de là, alors ... - Nous aurons la confirmation officielle, en chiffres, que nous avons la pire brigade de toute la ville ! Petit "grmpf", suivi par un énorme éclat de rire. Et, au moment où j'entrai dans la cuisine, mon père et Opal assis à la table, une pile de papiers entre eux, étaient morts de rire. - Qu'est-ce que vous fabriquez, tous les deux ? leur demandai-je. Opal prit une serviette en papier, pour s'essuyer les yeux et s'efforça de me répondre, mais elle se remit à hurler de rire en agitant la main devant son visage. Papa, en face d'elle, se tordait aussi. - La EAT INC, parvint enfin à articuler Opal, veut savoir quel est notre point faible. - Et la réponse, enchaîna papa entre deux rires, c'est tout le monde. Ils repartirent de plus belle, comme s'ils n'avaient jamais rien entendu d'aussi drôle. Hystérique, Opal posa les deux mains sur sa bouche, les épaules agitées de tressaillements, tandis que papa se redressait et essayait de reprendre son souffle. - Je ne comprends rien à vos histoires. - C'est parce que tu n'as pas passé ces quatre dernières heures avec nous, répondit papa, haletant. - Quatre heures ! renchérit Opal en tapant la table de la main. Et on n'a rien obtenu. Que dalle. Zéro, nada ! Mon père pleurait de rire. Je ne l'avais jamais vu dans un état pareil. - Pourquoi vous faites les évaluations chez nous ? - Impossible au restaurant, hoqueta Opal. Elle prit une grande inspiration et ajouta : - C'est une affaire extrêmement sérieuse ! A ces mots, mon père se remit à rire, rejetant sa tête en arrière, et Opal embraya. J'ouvris le frigo pour me servir un truc frais. Je me demandais si on n'avait pas une fuite de gaz hilarant dans la baraque. - Bon d'accord, dit Opal, prenant une autre profonde inspiration. C'est nerveux. Je suis complètement claquée. On doit ... (...) Papa lui fit une grimace, puis baissa les yeux sur les papiers devant lui et se passa la main sur le visage. - Bon, reprenons, Opal. Voilà la situation. Je connais Chuckles depuis longtemps. Il aime les formules et les chiffres propres et lisibles. C'est pourquoi il utilise ce système d'évaluation, qui a en effet le mérite d'être clair et net. - Je n'en doute pas, mais cela ne laisse malheureusement pas de place à l'aspect humain, répliqua Opal. Cela dit, je suis la première à admettre que nous avons une brigade limite limite. Sur un bloc jaune, sous le coude de papa, se trouvait une liste de noms, chacun associé à un numéro. Dans la marge, il y avait des gribouillis et des notes. - Je pense que nos employés donnent au Luna Blu une saveur et une personnalité difficilement quantifiables, ajouta Opal à la hâte.

Sarah Dessen
(Te revoir un jour)


#41955
Si j'étais devenue Eliza Sweet, sur le plan du look, j'étais restée la même : Eliza me ressemblait. J'étais grande, blonde, et j'avais les yeux bleus : le prototype de la petite Américaine nourrie au bon lait frais et aux céréales (dixit maman). Total, j'avais la tête à devenir le cliché de "la fille la plus populaire de son lycée". Comme je n'avais plus rien à perdre dans la vie et que j'avais de l'assurance à revendre, j'ai vite intégré la tribu des grands baraqués de l'équipe de football du lycée et des cheerleaders bobos chics. (...) j'ai continué le jeu lorsque nous avons déménagé à Petree, la ville numéro 2 de notre itinéraire. Je me suis fait appeler Lizbet, et j'ai fréquenté des nanas drama-glam style romantico-gothique, et les filles lookées danseuses classiques. Je portais des collants de danse sans pieds, des cache-coeurs noirs et je me dessinais une bouche pulpeuse rouge sang. J'avais adopté le chignon haut serré comme un poing. Je comptais les calories, je faisais ma tragédienne ; bref, je me mettais en scène et je surjouais mon rôle. Ce fut un rôle de composition très éprouvant, très éloigné du personnage d'Eliza. C'est pourquoi à Westcott, notre dernière étape avant Lakeview, je m'étais fait plaisir en devenant tout simplement Beth : gentille secrétaire au conseil d'élèves du lycée et bonne copine façon girl-scout. J'écrivais pour le canard du bahut, je m'occupais de l'annuaire du lycée et je donnais des petits cours aux mômes du collège. Beth était hyperactive et cumulait les activités extrascolaires : lavages de voitures et ventes de gâteaux pour financer la revue littéraire du lycée, le groupe de discussion ou la construction d'un centre sportif pour des gamins défavorisés du Honduras (un projet initié par le club d'espagnol). J'étais la fille que tout le monde connaît, ma bobine était partout : cette incroyable popularité me rendrait plus mémorable encore, une fois que je me serais volatilisée. Dans mon ancienne vie, et c'est le plus étrange de l'histoire, je n'avais jamais été le leader ultrasympathique des élèves de mon lycée, ni une gothique romantique et encore moins une cheerleader bobo chic. Avant, j'étais juste normale. Une fille dans la moyenne. J'étais seulement Maclean. Maclean, c'est mon vrai prénom, celui que mes parents m'ont donné à la naissance. C'est aussi le prénom du meilleur coach de tous les temps de l'équipe de basket-ball de Defriese - la fac de mes parents -, l'équipe que papa soutenait à cor et à cri.

Sarah Dessen
(Te revoir un jour)


#41956
Et puis un jour, j'ai réuni toutes mes photos et je les ai accrochées aux murs, fixées autour de mon miroir, et même au plafond de ma chambre. J'ai observé chaque visage. Je les ai appris par cœur, en étudiant leurs expressions et leurs nuances. Désormais figés, ces yeux me regardaient : je pouvais lire tout un monde dedans, mais bien que fixés sur moi, aucun ne me regardait.

Sarah Dessen
(Au bout du rêve)


#41957
Je commençais à comprendre que parfois, il ne faut pas craindre l’inconnu. Les personnes proches représentent un plus grand danger, parce que leurs paroles et leurs pensées sont à la fois terrifiantes et... vraies.

Sarah Dessen
(Écoute-la)


#41958
Quand on ne peut pas sauver sa peau, ou son coeur, c’est bien de pouvoir au moins sauver la face.

Sarah Dessen
(Te revoir un jour)


#41959
-David tu connais Mclean ? -On s'est déjà rencontrés,répondit il sans me lacher du regard

Sarah Dessen
(Te revoir un jour)


#41960
Et je pensais à cette minute qui, seconde après seconde, approchait dangereusement de nous. Jamais l'éternité, quelque signification qu'on lui donne, ne m'avait paru aussi concrète, aussi facile à saisir, que dans cette prise de conscience indubitable : la fin du monde était pour demain.

Sarah Dessen
(Pour toujours... jusqu'à demain)


#41961
Les lucioles étaient sans doutes déjà dehors : peut-être n'avais-je pas seulement oublié une saison, un moment, mais un monde tout entier. Pour le savoir, le seul moyen était de m'y replonger. Et c'est ce que j'ai fait.

Sarah Dessen
(Pour toujours... jusqu'à demain)


#41962
Dorénavant, je me moquais bien de ce qu'elles pensaient. L'idée que jamais je ne serais comme elles n'était pas neuve pour moi. Non, la nouveauté, c'était que cette idée-là, curieusement, me réjouissait.

Sarah Dessen
(Pour toujours... jusqu'à demain)


#41963
Je suis retournée vers ma voiture, j'ai mis le moteur en marche et je suis partie. Ce n'est qu'en rejoignant l'autoroute que j'ai réalisé à quel point notre amitié avait été éphémère. Chacun de nous vivait une période en suspens, mais ce qui était en suspension, ce n'était pas nos relations respectives, c'était nous.

Sarah Dessen
(Pour toujours... jusqu'à demain)


#41964
Je ne lui ai pas répondu. Je n'ai même pas regardé en arrière pendant qu'on traversait la bibliothèque pour gagne la sortie, une quantité d'yeux braqués sur nous. Finalement, cela m'a paru sensé. Pas seulement le fait de partir, mais aussi la façon dont je le faisais. Sans aucun regret, sans anticiper la suite.

Sarah Dessen
(Pour toujours... jusqu'à demain)


#41965
Fuir, ça vous transformait en un lâcheur de première. Pourquoi ? Parce que si c'était vous le problème, il y avait une forte chance pour que la solution soit vous aussi. Et la seule façon de le découvrir, c'était d'essayer !

Sarah Dessen
(En route pour l'avenir)


#41966
- C'est bien ce que je dis : tu n'as pas échoué, puisque tu n'as jamais participé. Ça fait une différence. Qui ne risque rien n'a rien.

Sarah Dessen
(En route pour l'avenir)


#41967
- Tu l'as beaucoup aimé ? - Oui. C'était dit simplement. Comme la vérité.

Sarah Dessen
(En route pour l'avenir)


#41968
Les morts ne sont pas les seuls à disparaître. Ceux qui restent aussi peuvent s’évanouir dans les airs sans laisser de trace si le deuil est trop lourd. Pour ma part, je n’étais plus là. Et je n’étais pas sûr de vouloir revenir un jour.

Sarah Dessen
(Once and for all)


#41969
— Un traumatisme peut nous permettre d’apprendre, m’a-t-il fait remarquer de cette voix raisonnable qui me rendait folle. Et, même si tu échoues à la fin, au moins, tu auras essayé.

Sarah Dessen
(The rest of the story)


#41970
Quand on a des enfants, on ne sait plus où donner de la tête

Sarah Dessen
(The rest of the story)


#41971
Ma nouvelle belle-mère était une femme profondément généreuse, qui n’exigeait pas de son entourage plus d’affection qu’elle n’était prête à en donner – et qui ne se serait jamais permis, pire encore, de tout garder pour elle-même. Il était arrivé à ma mère, quand elle accompagnait mon père à un dîner entre collègues, de boire un peu trop et de débiter des blagues de mauvais goût en plein milieu du repas.

Sarah Dessen
(The rest of the story)


#41972
« Et puis, vouloir être heureux en permanence n’a rien de réaliste. Dans la vraie vie, c’est déjà une véritable chance que de toucher le bonheur du doigt. »

Sarah Dessen
(Never again)


#41973
« J’avais l’habitude d’être invisible : personne ne faisait jamais attention à moi. Ou alors, pas longtemps. Je n’avais pas le charme et la prestance de mon frère. Je n’étais pas gracieuse et séduisante comme ma mère. Je n’avais ni l’intelligence ni la pêche de mes amies. Seulement voilà : on a envie d’être remarquée… jusqu’au jour où ça vous arrive. »

Sarah Dessen
(Never again)


#41974
Toute amitié passe à un moment ou un autre par un test. Mais de toute ma vie, jamais cet instant décisif n’avait porté sur la nourriture.

Sarah Dessen
(Never again)


#41975
Après m’être tue pendant si longtemps, il me semblait parfois que je n’avais pas assez de souffle pour dire tout ce que j’avais sur le cœur.

Sarah Dessen
(Never again)


#41976
Mais si trois années de petits jobs dans le domaine de l'organisation de mariage m'avaient appris quelque chose, c'est que tout, absolument tout pouvait mettre le feu aux poudres – depuis l'humeur de l'heureux couple jusqu'à la forme exacte des serviettes de table. Les sources de difficultés potentielles étaient absolument infinies.

Sarah Dessen
(Once and for all)


#41977
L'amour ne se mesure pas en temps passé ensemble, mais à l'importance des moments qu'on a partagés. Dans la vie, certains paraissent légers comme une caresse, alors que d'autres vous écrasent de tout leur poids.

Sarah Dessen
(Once and for all)


#41978
C'est à chacun de décider ce qu'il a envie de raconter ou pas. Ce que vous sachiez, on vous le dira. Je suis peut-être exaspérant, mais je ne suis pas un petit con.

Sarah Dessen
(Once and for all)


#41979
- Il peut se passer tellement de choses, en un mois ! La preuve, moi, en deux semaines j'ai rencontré ma future femme, j'ai changé de style de vie et je me suis acheté ma première cravate. - Une cravate ? C'était l'info la plus choquante des trois.

Sarah Dessen
(En route pour l'avenir)


#41980
– Tu n'as pas pourri ma vie, dit-il après un silence. Tu as seulement appelé un ami.

Sarah Dessen
(Te revoir un jour)


#41981
Les gens ne changent pas Auden.

Sarah Dessen
(En route pour l'avenir)


#41982
J'ai senti quelque chose se coincer dans ma gorge, me coupant le souffle. Il fallait que je m'y fasse. Cette idée que quelqu'un n'est plus là, on ne s'y habitue jamais.

Sarah Dessen
(Pour toujours... jusqu'à demain)


#41983
Moi j'aime bien les défauts, je trouve qu'ils rendent les gens intéressants.

Sarah Dessen
(Pour toujours... jusqu'à demain)


#41984
Je me suis revue, des centaines de fois, faire un mouvement de recul quand on venait ainsi vers moi : qu’il s’agisse de ma mère ou de ma sœur, je disparaissais toujours, me cachant pour pleurer, me mettant hors de leur portée pour être seule avec moi-même. Cette fois, pourtant, je n’ai pas résisté. J’ai laissé Tim me tirer vers lui, appuyant ma tête sur sa poitrine, où j’entendis battre son cœur, un battement fort et régulier.

Sarah Dessen
(Pour toujours... jusqu'à demain)


#41985
_D’accord, dit-il, prenant son souffle. Qu’est-ce que tu ferais, si tu pouvais faire ce que tu voulais ? J’ai fait un pas vers lui. _Ça, répondis-je, et je l’ai embrassé. Embrassé. Là, au milieu de la rue, tandis que le monde menait ses affaires autour de nous. Derrière moi, Jason attendait une explication, ma sœur continuait de faire sa leçon, et l’ange, prêt à s’envoler, gardait les yeux levés vers le ciel. Quant à moi, je sentais que j’avais enfin pris le bon chemin. Celui qui commençait ici, à cet instant même, avec Tim, par un baiser qui me coupait le souffle et me le rendait, me laissant plus que jamais pleine de vie.

Sarah Dessen
(Pour toujours... jusqu'à demain)


#41986
J'avais découvert la vraie vie. Ça n'était peut-être pas un conte de fées, mais les contes de fées sont loin de la réalité et mon été, lui, avait été réel.

Sarah Dessen
(En route pour l'avenir)


#41987
J'avais appris que l'important ça n'était pas l'endroit où on allait, mais la façon dont on choisissait d'y aller.

Sarah Dessen
(En route pour l'avenir)


#41988
Qui n'ose rien n'a rien.

Sarah Dessen
(En route pour l'avenir)


#41989
- Il y a pire qu'un dégradé de gris dans une relation. - Ah ? - Oui. - Quoi ? - Les regrets qui donnent le blues et repeignent tout en noir.

Sarah Dessen
(En route pour l'avenir)


#41990
" - C'est vrai que j'ai souffert. Assez souvent. Mais j'ai aimé et j'ai été aimée. ET ça, ce n'est pas rien . C'est même l'essentiel, à mon avis. "

Sarah Dessen
(Cette chanson-là...)


#41992
On est tous quelqu'un en puissance

Sarah Dessen
(Te revoir un jour)


#41993
– Soyez gentilles ! les suppliait-elle. Moi, j’avais compris le message : la gentillesse était le lieu idéal où les hurlements intempestifs et les murs de silence ne vous terrifiaient pas. Quand on était gentille, on évitait les disputes en tout genre. Attention, ce n’est pas si facile d’être gentille, surtout dans un monde où la perfidie est reine.

Sarah Dessen
(Écoute-la)


#41994
Il arrive que la lumière ou l’expression d’un visage soient parfaites, et qu’on ait la chance de les saisir, mais en général, c’est pur hasard. Je regardais tout le temps cette photo. Je me demandais quelles pensées cachait la fille que j’y voyais… Cette Catlin-là avait l’air tellement cool, assise sur les genoux de son mec et riant dans ses bras. En vérité, si ç’avait été n’importe quelle autre nana, j’aurais pensé que sa vie était parfaite, comme j’avais pensé que la vie de Cass chez nous l’était. Mais je comprenais que c’était trop facile de juger les gens sur les apparences

Sarah Dessen
(Au bout du rêve)


#41995
Elle avait compris, avant moi, que dans ma solitude, c'était de la compagnie que j'avais besoin.

Sarah Dessen
(En route pour l'avenir)


#41996
Ce qui a rendu les choses plus dures, je crois, c'est qu'après la mort de mon père, ma mère s'est mise à flipper. Elle a fait disparaitre toutes ses affaires. Elle a quasiment tout jeté. D'une certaine façon, c'était presque comme s'il avait jamais été là.

Sarah Dessen
(Pour toujours... jusqu'à demain)


#41997
Les "presque" petits amis, soupira-t-elle. Tu sais, ils t'aiment presque, et ensuite presque plus. Le seul truc dont ils sont absolument sûrs, c'est qu'ils veulent coucher avec toi. Je déteste ça.

Sarah Dessen
(Pour toujours... jusqu'à demain)


#41998
Maman, finit-elle par dire, je ne cherche pas à t'agacer. Je dis juste que ça fait un an et demi maintenant... et qu'il est peut-être temps de passer à autre chose. Papa aurait sûrement voulu que tu sois moins malheureuse. Ça, j'en suis certaine.

Sarah Dessen
(Pour toujours... jusqu'à demain)


#41999
J'aurais dû être avec lui, elle aurait dû le laisser un peu tranquille. "Aurait dû, aurait pu, aurait voulu", ça parait si simple, ces mots mis au passé.

Sarah Dessen
(Pour toujours... jusqu'à demain)


#42000
Le problème, avec les personnes qui savent écouter, c'est qu'elles ne complètent pas vos phrases, elles ne vous interrompent pas, si bien que vos paroles ne se perdent pas dans la nature ou ne sont pas altérées en cours de route. Non,elles attendent et vous forcent à poursuivre.

Sarah Dessen
(Écoute-la)


#42001
Tu dois vraiment aimer la musique, ai-je remarqué, les yeux rivés sur les piles de CD. - Pas toi ? a-t-il répliqué en changeant de file. - Si. Tout le monde aime la musique, non ? - Non. - Non ? - Certains croient qu’ils aiment la musique, mais ils n’ont aucune idée de ce que c’est vraiment. Et puis il y a ceux qui éprouvent un grand intérêt pour la musique mais n’écoutent pas les bons morceaux. Ils sont mal informés. Enfin, il y a les gens comme moi. Je l’ai observé pendant une seconde. Bien installé dans son siège, les cheveux frôlant le plafond, le coude sur la vitre, il m’intimidait encore mais, cette fois, à cause de sa carrure et de ce regard intense qu’il braqua un instant sur moi avant de le reporter sur la route. - Comme toi ? Tu m’expliques ? Il a mis son clignotant et a ralenti. Devant moi se dressait mon ancien collège. Un bus scolaire jaune sortait du parking. - Ce sont des personnes qui vivent pour la musique et la cherchent partout, où qu’elle soit. Peut-on imaginer une vie sans musique ? Ces gens-là sont éclairés. - Ah ! ai-je répondu alors que je ne comprenais rien à son discours. - Quand tu y réfléchis, la musique est unificatrice, elle possède une force incroyable. Les gens qui expriment opinions divergentes sur tout ont parfois la musique en commun. J’ai hoché la tête, ne sachant trop quoi répondre. - En plus, a-t-il continué, m’indiquant qu’il n’attendait pas de réponse de ma part, la musique est une constance absolue. Voilà pourquoi elle et nous avons un lien presque viscéral, tu comprends ? Une chanson te ramène instantanément à un instant, à un lieu, à une personne. Peu importe si toi ou le monde qui t’entoure avez changé, cette chanson demeure la même, comme l’instant que tu as vécu. Ce qui est stupéfiant quand on y pense.

Sarah Dessen
(Écoute-la)


#42002
- Sérieusement ... J'ai sauté des classes, j'ai fréquenté des petits prodiges, mais je suis un raté, sur le plan relationnel. Il m'arrive donc de dire des trucs particulièrement débiles. - Pas besoin de sauter des classes pour ça. Je suis une élève moyenne avec des notes moyennes, genre B+, et moi aussi je dérape souvent. - B+ ? Il semblait horrifié.

Sarah Dessen
(Te revoir un jour)


#42003
Les premiers temps après notre déménagement à Montford Falls, mon petit univers avait déjà tellement changé que je n'avais pas ressenti la nécessité de me changer, moi. Je m'étais donc contentée de changer de prénom (...) "Je m'appelle Eliza" (...) J'avais casé ma nouvelle identité entre les infos quotidiennes relatives au bahut et les consignes habituelles, et ainsi bazardé, remisé, quinze ans de ma vie pour effectuer ma renaissance, le tout à une vitesse record et avant même ma première heure de cours ! Je ne sais pas ce que papa en a pensé ... (...) Mais il n'a rien dit. Je crois qu'il comprenait à sa façon. On avait tous les deux quitté la même ville et fui la même situation. Papa avait été obligé de rester Gus Sweet, mais je parie qu'il aurait volontiers changé d'identité s'il en avait eu la possibilité.

Sarah Dessen
(Te revoir un jour)


#42012
Tous ces noms, c’était comme les perles d’un collier. Réunies mais séparées, et formant néanmoins une famille pour toujours.

Sarah Dessen
(Toi qui as la clé...)


#42013
- Je préfère me planter que de ne rien risquer. La vie est trop courte, tu ne crois pas ?

Sarah Dessen
(En route pour l'avenir)


#42014
Et si être une fille au finalement, c'était s'intéresser aux taux d'emprunt et aux jeans slim, aux BMX et au rose shocking ? Ne pas avoir un seul centre d'intérêt, mais plusieurs, à l'infini.

Sarah Dessen
(En route pour l'avenir)


#42015
Tout ce temps perdu à avancer à pas prudents... Et pourtant rien n'avait changé. Alors, peut-être valait-il mieux foncer dans la vie, en fin de compte. Se jeter dans le tas, quitte à s'écorcher les genoux quelques fois. De toute façon, que je sois sage ou désordonnée, calme ou énervée, j'en revenais toujours au même point.

Sarah Dessen
(Once and for all)


#42016
- Il est génial, continua Leo. C'est un Irlandais avec une prose très clairsemée mais un vocabulaire dense, malgré tout. L'intégralité de son premier roman se déroule sur une journée dans un champ de pommes de terre. Et devine quoi ? Il est raconté du point de vue de la charrue !

Sarah Dessen
(Once and for all)


#42017
L'idée de vouloir enchaîner les défaites plutôt que de chercher la victoire commençait à bien me plaire. Si vraiment j'étais Super Cynique, j'avais trouvé ma kryptonite.

Sarah Dessen
(Once and for all)


#42018
- Regarde notre petite Louna, célibataire et parée pour se joindre à la fête ! On dirait presque une vraie adolescente ! s'exclama-t-il, radieux, avant de regarder ma mère d'un air ému. J'attends ce jour depuis tant d'années ! - Arrête... Je vais pleurer ! le supplia ma mère qui faisait semblant de s'essuyer les yeux. - C'est pas bientôt fini, non ? m'écriai-je, ce qui provoqua un autre accès d'hilarité. Allez, j'y vais ! - Tu es jeune, et la nuit te tends les bras ! "Carpe Diem" ! entonna l'un tandis que je m'engageais dans le patio. - Raté, William, ça veut dire "jour"... le corrigea l'autre. - "Carpe" nuiem, alors !

Sarah Dessen
(Once and for all)


#42019
- Je ne demande pas la lune : juste un mec gentil. Tu vois ce que je veux dire ? Un garçon sympa et chouette, comme dans toutes ces comédies romantiques que je connais par cœur. Ça doit bien exister pour de vrai, non ? Pourquoi je tombe jamais sur eux ?

Sarah Dessen
(Never again)


#42020
Je songeai aussi qu'enfin, je n'étais plus un simple témoin de ce monde en perpétuelle mutation qui m'entourait. J'y prenais part.

Sarah Dessen
(Never again)


#42021
- Je mangerais bien quelque chose de bon, dit Irv. Et de copieux. - Bâtonnets de carotte ? Tofu ? Chips de légumes, peut-être ?Irv, qui était en train d'inspecter une série de bocaux remplis d'épices, tourna lentement la tête vers Mac. - Tu es sérieux ? J'ai une tête de végétarien, d'après toi ? - Ça a quelle tête, un végétarien ? - Pas la mienne, en tout cas.

Sarah Dessen
(Never again)


#42022
- Pourquoi te sens-tu obligée d'endosser la responsabilité des actes de ton frère ? me demanda-t-elle. […] - Il faut bien que quelqu'un le fasse.

Sarah Dessen
(Never again)


#42023
Il prenait mes angoisses existentielles très à cœur, persuadé d’avoir détraqué sa fille pour de bon, de m’avoir gâché la vie à long terme. Alors qu’au contraire, il n’avait rien fait d’autre, depuis ma naissance, que me tenir à bout de bras, faire tout ce qui était en son pouvoir pour me protéger. Et ceci, même – que dis-je, particulièrement – quand le reste de mon monde était en train de s’écrouler.

Sarah Dessen
(The rest of the story)


#42024
Beaucoup de mots avaient été employés, tout au long des années, pour décrire ma mère, à la fois avant et après sa mort en 2013. « Sublime », disait-on souvent, et juste après « allumée », ou son équivalent plus magnanime, « passionnée ». On ajoutait parfois aussi « bouleversante », « exquise » et « pleine de fougue ». Mais c’étaient seulement des mots. Ma mère ne s’était jamais résumée à une simple combinaison de lettres.

Sarah Dessen
(The rest of the story)


#42025
Dans la vie, il y a les événements qui sont de bon augure et ceux qui présagent le pire. Bien sûr, pour ma grand-mère comme pour moi, le changement qui s’annonçait appartenait clairement à la première de ces deux catégories. Après le mariage de mon père et de Tracy, j’allais emménager avec eux dans la nouvelle maison qu’ils venaient d’acheter tout près de mon lycée. Nana, elle, retrouverait enfin son appartement. Elle pouvait bien déclarer à qui voulait l’entendre qu’elle se fichait royalement d’être dérangée… malgré tout, je le savais bien : les allées et venues de ses deux encombrants colocataires – son fils et sa petite-fille encore adolescente – ne lui manqueraient pas vraiment.

Sarah Dessen
(The rest of the story)


#42026
« Qui sait ce que l’avenir nous réserve ? On marche seul dans les bois quand soudain, le paysage change et on aperçoit au loin une chose extraordinaire, inattendue, presque magique, qu’on n’aurait jamais trouvé si on n’avait pas fait preuve de persévérance : une nouvelle amie qu’on a l’impression de connaître depuis toujours, un souvenir inoubliable, voire – qui sait ? – un carrousel. »

Sarah Dessen
(Never again)


#42027
« On attend de ses proches qu’ils se comportent toujours de la même manière. Quand ils nous surprennent – pour le meilleur ou pour le pire –, c’est très déstabilisant. »

Sarah Dessen
(Never again)


#42028
« A tout moment, des chemins se croisaient, des inconnus se rejoignaient, se heurtaient les uns aux autres. Comment continuer à vivre quand on sait tout se qui peut arriver ? La réponse est simple : on a pas le choix. »

Sarah Dessen
(Never again)


#42029
« Les relations évoluent, comme les gens. Même quand on croît connaître quelqu’un, ce n’ai jamais vraiment le cas. »

Sarah Dessen
(Never again)


#42030
« Je songeai aussi qu’enfin, je n’étais plus un simple témoin de ce monde en perpétuelle mutation qui m’entourait. J’y prenais part. »

Sarah Dessen
(Never again)


#42031
« Chaque fois que la situation semblait s’améliorer, la vie se chargeait de me rappeler que je ne le méritais pas encore. »

Sarah Dessen
(Never again)


#42032
« J’aurais aimé éprouver juste une fois ce sentiment d’avoir des choix à ma portée quand tout se désagrégeait autour de moi, plutôt que de devoir me résigner. »

Sarah Dessen
(Never again)


#42033
« Après avoir fini par lâcher prise, j’avais sans doute besoin de me raccrocher à quelque chose ou à quelqu’un. »

Sarah Dessen
(Never again)


#42034
« La capacité qu’a un chanson de te replonger dans un moment particulier de ta vie, comme si elle n’appartenait qu’à toi, alors qu’un million de personne éprouvent la même émotion en l’entendant. »

Sarah Dessen
(Never again)


#42035
« La vie continuait, normale et joyeuse, dans un monde qui ne l’était pas… Quand on avait pris conscience de ça, impossible de revenir en arrière.Comme un visage. Ou un nom. Une fois la vérité découverte, elle s’impose à jamais. »

Sarah Dessen
(Never again)


#42036
« C’est vrai, mais il faut apprendre à accepter son sort. La vie ne nous laisse pas d’autres choix. »

Sarah Dessen
(Never again)


#42037
« Quand une erreur de parcours de vient une habitude, il se passe quelque chose de curieux. D’événement exceptionnel, le problème se transforme en menace permanente. »

Sarah Dessen
(Never again)


#42038
« J’avais l’habitude d’être invisible : personne ne faisais jamais attention à moi. Ou alors, pas longtemps. Je n’avais pas le charme et la prestance de mon frère. Je n’étais pas gracieuse et séduisante comme ma mère. Je n’avais ni l’intelligence ni la pêche de mes amis. Seulement voilà : on a envie d’être remarqué que jusqu’au jour où ça nous arrive. »

Sarah Dessen
(Never again)


#42039
« Ma vie me paraissait tellement insipide et triste que j’étais heureuse de ma plonger dans celle des autres. »

Sarah Dessen
(Never again)


#42040
"- Je crois que personne n'est jamais certain de l'avenir. On se contente tous de prier, de croiser les doigts."

Sarah Dessen
(Once and for all)


#42041
Bonne chance ... Je vous souhaite de toujours trouver une réponse aux questions qi comptent le plus l'un pour l'autre.

Sarah Dessen
(Once and for all)


#42042
C'était une chose de laisser ces pensées hanter les recoins obscurs de mon cerveau, c'en était une autre de les mettre en lumière.

Sarah Dessen
(Never again)


#42043
Seulement voilà : on n'a envie d'être remarquée que jusqu'au jour où ça nous arrive.

Sarah Dessen
(Never again)


#42044
Elle avait de la chance de m'avoir : je faisais tampon entre elle et le reste de l'humanité. J'étais son intermédiaire, son ambassadeur.

Sarah Dessen
(Toi qui as la clé...)


#42045
"FDM" pour "Fils de la mariée", donc ! On aurait sans doute même pu changer la dernière lettre en P, s'il était vraiment responsable à lui seul de tout ce retard.

Sarah Dessen
(Once and for all)


#42046
Peut-être pas, mais c'est toujours la même histoire quand on croit avoir les réponses à toutes les questions. Une fois qu'on les a données, on se rends compte que ce n'est pas ce que les gens avait envie d'entendre.

Sarah Dessen
(Pour toujours... jusqu'à demain)


#42047
Assise ur mon lit, j'écoutais cette chanson, écrite pour moi pr un homme qui ne me connaissait pas, chantée par celui qui me connaissait le mieux.

Sarah Dessen
(Cette chanson-là...)


#42048
Chez soi, c'est là où se trouve ce que nous aimons, là où on n'est tous réunis. Ce n'est pas un lieu, mais un moment, puis d'autres, qui, comme des briques, échafaudent un refuge solide que vous emportez partout avec vous, pendant toute votre vie.

Sarah Dessen
(Te revoir un jour)


#42049
Personne ne savait où je me trouvais. Absolument personne… C'est exactement ce que je voulais. Du moins, c'est ce que je croyais, parce que je me rendis vite compte que c'était aussi l'angoisse totale d'être enveloppée par ce silence assourdissant né de ma solitude.

Sarah Dessen
(Te revoir un jour)


#42050
– J'aimerais que nous soyons proches comme autrefois ! Avant que ton père ne t'éloigne de moi ! Avant que tu ne changes au point que je ne te reconnaisse plus !

Sarah Dessen
(Te revoir un jour)


#42051
David pensait sûrement que ma vie était déglinguée. Tant pis, je me fichais bien qu'il comprenne ou pas. Et, en vérité, ils ne le pouvait pas.

Sarah Dessen
(Te revoir un jour)


#42052
– Ma mère a tromper mon père. Avec Peter. Elle l'a largué, elle est tombée enceinte et elle s'est mariée avec Peter. Un vrai foutoir, je te dis.

Sarah Dessen
(Te revoir un jour)


#42053
– Je te rappelle que c'est ton choix, ma fille, m'asséna maman. Si cela n'avait tenu qu'à moi, tu serais toujours à Tyler, et tu profiterais de ton année de terminale avec tes amis d'enfance.

Sarah Dessen
(Te revoir un jour)


#42054
Mais Michel avait raison : j'étais parti sans dire au revoir. C'était plus facile de décamper sans prévenir et de m'épargner des mélos.

Sarah Dessen
(Te revoir un jour)


#42055
Ce n'est pas le nombre incalculable de fois où tu t'es crashé qui compte, mais celui où tu es remonté sur ton vélo ! Tant que tu as la volonté, il te reste l'espoir.

Sarah Dessen
(En route pour l'avenir)


#42056
Mais dans la vie, tout n'est pas parfait. Parfois, il faut se fabriquer sa propre histoire. Donner un petit coup de pouce au destin, tu comprends ?

Sarah Dessen
(En route pour l'avenir)


#42057
Mais j'ia secoué la tête. Il a haussé les sourcils et il allait répondre, mais je lui ai pris la main et je l'ai attiré à moi. Après, je me suis haussé sur la pointe des pieds et je lui ai tendu les lèvres. Notre baiser a étélent et doux.

Sarah Dessen
(En route pour l'avenir)


#42058
Mais au même moment je levai les yeux vers le ciel et y repérai une constellation en forme de triangle. Je revis maman, sur la terrasse de son immense villa. Sa vie avait changé, mais elle n'avait pas oublié ses étoiles, elle avait accepté son passé. Notre passé. Et moi, je ne pouvais plus fuir. Voilà ce que j'avais appris. Alors, même si c'était difficile, je ne pris pas mes jambes à mon cou.

Sarah Dessen
(Te revoir un jour)


#42059
-C'est sympa de manger en famille. Même si les oeufs son interdits. -Sympa? Oui, possible, mais les trois-quarts du temps, on lit. -Pardon? -On lit. Ce qu'on fait avec un livre. -Vous êtes à table et vous lisez? Vous ne parlez pas? -Un peu quand même. Mais si on lit un truc vraiment intéressant...

Sarah Dessen
(Te revoir un jour)


#42060
Mais le risque, c'est la vie.

Sarah Dessen
(Cette chanson-là...)


#42061
Parce que personne n'a qu'un seul meilleur moment dans sa vie. Il en faut plusieurs, chacun étant évidemment meilleur que le précédent.

Sarah Dessen
(En route pour l'avenir)


#42062
Nous étions tous les deux dans son petit appartement, au beau milieu de la nuit. On voyait un avion dans le ciel, minuscule lumière filant dans le noir. C'était inimaginable de penser qu'il y avait des passagers, à l'intérieur, et qu'il y avait des gens dans la maison voisine, et dans la maison voisine de la maison voisine. En l'espace de cette minute, il se passait des milliers d'événements dans le monde entier, et ça ne s'arrêtait jamais. Pas étonnant qu'on ait besoin de dormir pour faire un break.

Sarah Dessen
(En route pour l'avenir)


#42063
Les personnages sont attachants et la lecture fluide. Mais peut-être un peu trop... Je n'ai pas réellement accroché bien que les personnages soient attachants. Un livre que j'ai pris plaisir à lire mais qui ne me laissera pas un souvenir vivace...

Sarah Dessen
(Écoute-la)


#42064
Jamais je ne serais capable de lui avouer, mais Phil m'inspirait. Ces petits mensonges de rien du tout que je racontais chaque jour, ces silences que je m'imposais, ces occasions où je n'étais pas très honnête... me sautaient aux yeux à présent. Je savais désormais quel bien cela faisait de pouvoir révéler le fond de ma pensée à quelqu'un. Que ce soit à propos de la musique. Ou d'autre chose.

Sarah Dessen
(Écoute-la)


#42065
J'aurais dû me réjouir que ma mère et ma sœur respectent l'intimité et l'espace auxquels j'aspirais, mais je guettais les bruits à l'étage. Des pas, ou une porte qui claque, enfin quelque chose qui me persuade que je ne crevais pas de solitude.

Sarah Dessen
(Décroche-moi la lune)


#42066
Mais il faut du négatif pour faire du positif. C'est la vie.

Sarah Dessen
(Décroche-moi la lune)


#42067
Ma sœur parlait toujours. Malgré les larmes, je l'entendais me jurer que tout irait bien. Je savais qu'elle y croyait de tout son âme. Mais moi, j'étais aussi sûre d'une chose : c'était plus facile de se perdre que de se trouver ou se retrouver. Je comprenais mieux maintenant pourquoi nous cherchions toujours et pourquoi nous trouvons rarement : il y tellement de serrures et si peu de clés.

Sarah Dessen
(Toi qui as la clé...)


#42068
- Bon, et maintenant..." Il s'est glissé plus près de moi. "Disons que je suis ta mère. - Pardon ? - Je suis ta mère, a-t-il répété. Annonce-moi que tu veux quitter le mannequinat. J'ai rougi comme une pivoine. - J'en suis incapable. - Pourquoi ? Est-ce trop difficile à croire ? Tu me trouves mauvais acteur ? - Non, c'est juste que... - Parce que je suis doué. Tout le monde voulait que je sois sa mère dans le groupe.

Sarah Dessen
(Écoute-la)


#42073
- Stupéfiante, votre enfance à tous les deux. - Non, triste, répondit Deb avec simplicité. (...) - On était toujours fauchés, chez moi, et mes parents ne s'entendaient pas. Comme ma vie, c'était du grand n'importe quoi, ça me plaisait bien d'en inventer d'autres. Elle n'avait jamais parlé autant de sa famille. - Eh bien ..., dis-je seulement. David haussa les épaules. - Moi, j'aimais juste les grandes batailles historiques. - Tout le monde les adore ! renchérit Deb qui s'activait déjà.

Sarah Dessen
(Te revoir un jour)


#42074
- Ce doit être dur d'être toujours nouvelle, dit-il finalement. - Bof. Pas trop. (...) - En même temps, reprit tout à coup David, j'aime bien cette idée de sans cesse recommencer de zéro : chaque fois, tu es comme devant une page blanche. Et au moins, tu n'as pas besoin de t'expliquer sans arrêt. - Exact. Personne ne sait que Gerv le Perv a un jour été ton meilleur ami. Ou que tu as été l'enjeu d'une bagarre entre filles, à cause d'un triangle amoureux. - Ou que le divorce de tes parents a été carrément atroce. Je le regardai, bouche bée. - Désolé, Maclean, mais c'est bien là que tu voulais en venir, non ? Pas du tout. Si c'était le cas, c'était involontaire. - On avait besoin de prendre le large, papa et moi. Cela nous a fait du bien. - De vivre dans le temporaire ? - De prendre un nouveau départ ! Enfin, quatre ...

Sarah Dessen
(Te revoir un jour)


#42075
J'étais gênée, pourtant il n'y avait pas de quoi. J'étais plutôt fière qu'on n'ait que le minimum. Ca rendait nos déménagements plus faciles. David ouvrait un autre placard. Vide. - Maclean, ta cuisine est complètement vide ! - Mais on a tout ce qu'il nous faut, je te jure. Il paraissait sceptique. - Enfin, sauf du thym, me ravisai-je. Ecoute, mon père bosse au restaurant et on ne cuisine pas beaucoup à la maison. - Tu n'as même pas de plats en verre ! Comment fais-tu si tu dois cuire un poulet ou un rôti ? - J'achète une barquette en alu, pardi ! Nouveau regard sidéré. - Quoi ? repris-je. Tu as déjà emballé des plats en verre ? Ils s'ébrèchent, ou pire, se cassent ! (...) - Ne le prends pas mal, mais je trouve que c'est triste. - Non, pourquoi ? C'est organisé. - Tu parles d'une excuse. C'est comme si tu étais tout le temps sur le départ. (...) - N'importe quoi. - Je suis sérieux, Maclean. C'est comme ça partout, chez toi ? Je veux dire, si j'ouvre les tiroirs dans ta chambre, je ne verrai que deux paires de jeans, pas plus ? - Pas question que tu ouvres mes tiroirs, mais la réponse est non. En tous les cas, si ça t'intéresse, on avait plus de trucs, avant. Mais chaque fois qu'on déménageait, je me rendais compte qu'on n'utilisait presque rien, alors j'ai limité. (...) - Tu as déménagé souvent ? me demanda-t-il. - Pas trop. Comme il ne semblait pas convaincu, j'ajoutai : - J'habite avec papa depuis deux ans ... et c'est notre quatrième baraque, je crois. - Quatre villes en deux ans ? - Evidemment, dit comme ça ...

Sarah Dessen
(Te revoir un jour)


#42076
- Si je comprends bien, vous voulez virer Leo ? Papa baissa les yeux sur son bloc jaune. - Selon la formule de Chuckles, oui. Vu nos résultats, Leo ainsi que tous ceux qui se trouvent dans la partie supérieure de notre liste devraient partir. Opal grogna et repoussa sa chaise comme pour se lever. - Mais ce ne sont pas des numéros ! Ce sont des individus, avec des qualités ! - Leo ne sait même pas faire la différence entre le yaourt et la crème aigre ! ... Ecoutez, Opal, je fais mon boulot. Si quelque chose ou quelqu'un ne fonctionne pas, il faut en changer. - Comme les petits pains ? Papa soupira. - C'était un surcoût. Leur préparation nécessitait trop de temps pour un bénéfice médiocre. On perdait de l'argent. - Moi, je les trouvais bons, dit-elle à voix basse. - Moi aussi, renchérit papa. Opal lui adressa un regard surpris. - Ah bon ? - Oui. - Je pensais que vous aimiez les cornichons à l'aneth frits ? Papa secoua la tête. - Tu parles, il déteste les cornichons ! répondis-je. - Surtout frits, ajouta papa. Opal en resta bouche bée. - Il ne s'agit pas de mes désirs personnels, il s'agit de la rentabilité du restaurant. Vous prenez la situation trop à cœur, Opal. - Vous savez, Gus, je ne pourrais jamais faire ça. - Développez. Elle lui montra son bloc. - Débarquer quelque part, faire des tonnes de changements qui emmerdent tout le monde et, pour finir, virer à tour de bras. Sans compter tout le temps et le travail que vous y consacrez pour repartir ensuite ailleurs, votre mission terminée. - C'est un boulot comme un autre. - J'ai bien compris. (...) Comment faites-vous pour ne pas vous attacher aux gens qui bossent dans les restaurants où vous êtes parachuté ? Je brûlais d'entendre la réponse de papa. - En vérité, ce n'est pas toujours facile, dit-il après un silence. Mais j'ai été moi-même propriétaire d'un restaurant pendant plusieurs années. Je me suis investi à fond, et cela a été difficile. C'est pire quand on est gérant. - Je vous comprends ... J'adore le Luna Blu depuis que je suis ado. J'y ai mis tout mon cœur ! Il bat au rythme de ce restaurant, vous savez ! - C'est pourquoi il faut mettre toutes les chances du côté du Luna Blu, enchaîna papa. Même au prix de décisions difficiles.

Sarah Dessen
(Te revoir un jour)


#42077
- Deb, lui demandai-je, est-ce qu'il y a quelque chose que tu n'as jamais expérimenté ? - Comment ça ? Je ne comprends pas. - Eh bien ... Je regardai David, cherchant de l'aide, mais il resta muet. - Tu es spécialiste des tatouages, tu joues de la batterie et tu as fait partie d'un triangle amoureux. - Ah oui, mais une fois seulement ! précisa-t-elle. Puis elle ajouta avec un soupir : - Ca m'a suffi. De nouveau David se mit à rire

Sarah Dessen
(Te revoir un jour)


#42078
- Alors, avec David ? Raconte, demanda Riley (...) Je déglutis. Je m'attendais à sa question. - Oh, on était juste ensemble au match. (...) Silence. - Je suis désolée si je t'ai mise mal à l'aise, l'autre soir, tu sais, quand on a parlé devant chez toi. - Tu ne m'as pas mise mal à l'aise ! - C'est parce que ... Elle baissa les yeux sur ses mains, puis les ouvrit en déployant ses doigts sur ses genoux. - Avec David, je suis comme une poule avec son poussin, tu vois ? Je ne veux pas qu'il souffre. - Il m'a dit que tu étais sa seule amie quand il est arrivé à Jackson. - C'est juste. Puis il a fait la connaissance d'Ellis, le premier jour (...) Riley leva les yeux au ciel. - Cela dit, David n'aurait jamais dû traîner avec moi. C'est ma faute s'il a commencé à aller à des fêtes et à prendre des initiatives qui ont angoissé ses parents. Il aurait moins déconné s'il avait traîné avec Ellis. - Ellis et toi, vous n'êtes pas amis ? - Maintenant, si. Grâce à David. Ellis, il est cool (...) Franchement, c'est lui le pote idéal pour David, pas moi. - Je n'en suis pas sûre. J'ai l'impression que tu es une super amie pour lui. - Ah ? J'acquiesçai. Elle sourit. - J'essaie de l'être, en tout cas, même si c'est parfois un peu égoïste. C'est mon côté mère poule névrosée. Pas seulement avec David, avec tout le monde. Autant te dire que ça me complique drôlement la vie ! (...) - La simplicité, ça peut être chiant aussi, tu sais. - Exemple ? - Comment dire ... Au cours de ces deux dernières années, j'ai beaucoup déménagé, alors je n'ai pas beaucoup d'amis. C'est plus facile, mais, d'un autre côté, c'est beaucoup de solitude. Pourquoi avais-je été aussi franche ? A cause du coup que je venais de prendre dans la tronche ? - Tu penses que tu vas rester longtemps dans le coin ? reprit Riley avec intérêt. - Aucune idée. (...) - Ici c'est différent : tu t'es fait des amis.

Sarah Dessen
(Te revoir un jour)


#42079
- C'est normal que tu voies ta mère. - Je sais, mais ... - Tu n'as pas besoin de te justifier ou de trouver des excuses, on est bien d'accord ? - N'empêche, je me sens mal. - Pourquoi ? (...) - A cause de ce qu'elle t'a fait ... C'est vraiment ... dégueulasse, prononçai-je avec difficulté. C'est hypocrite de sa part d'agir comme si de rien n'était. (...) - Ce qui s'est passé entre moi et ta mère ne concerne qu'elle et moi, déclara-t-il en détachant bien chacune des syllabes. Notre relation avec toi n'a rien à voir. Je ne suis pas vexé ou offensé parce que tu vois ta mère, et vice versa. Est-ce bien clair ? J'acquiesçai et baissai les yeux sur la table. Je connaissais ce discours par cœur : maman tenait le même, au mot près. Sauf que, dans la vraie vie, on ne peut pas diviser une famille en deux parties, maman d'un côté, papa de l'autre, et l'enfant au centre qui doit aussi se partager. C'est pareil lorsqu'on déchire une feuille de papier en deux : on a beau essayer de recoller les morceaux, on verra toujours la ligne de séparation.

Sarah Dessen
(Te revoir un jour)


#42080
J’ai enfermé en moi cette drôle d’impression de sentir à la fois le monde se dérober sous mes pieds et une main dans la mienne, et de savoir que si je tombais, au moins, je ne tomberais pas seule...

Sarah Dessen
(Te revoir un jour)


#42081
Moi, je pense que cette fête est débile, manipulée par les fabricants de cartes qui inondent le marché de voeux à la con ! me dit Harriet lorsque, une heure plus tard, complètement à plat, je m’asseyais sur le tabouret de la caisse pour me reposer. Si tu aimes vraiment quelqu’un, tu dois le lui montrer tous les jours, pas seulement le 14 février, un point c’est tout.

Sarah Dessen
(Toi qui as la clé...)


#42082
Mais le risque, ça fait partie des relations amoureuses. Parfois ça marche, parfois ça foire, c’est la vie.

Sarah Dessen
(Toi qui as la clé...)


#42083
Le pire, c’est que maman avait été retrouvée après ma rupture avec Ben. Comme si le destin me tirait la langue. C’était peut-être mon karma de n’avoir qu’un petit nombre de gens en même temps dans ma vie ? Maman revenait, Ben s’éloignait, une porte s’ouvrait, une autre se refermait. Voilà.

Sarah Dessen
(Toi qui as la clé...)


#42084
Je suis seule parce que je suis très exigeante !

Sarah Dessen
(En route pour l'avenir)


Vous souhaitez en savoir plus sur Sarah Dessen ? Alors vous devriez probablement jeter un oeil par ici..
Le contenu de cette page a été mis à jour pour la dernière fois le samedi 7 janvier 2023.
Il était alors 17:45:21 (Heure de Paris, France, planète Terre - Univers Connu).
mandarin : 你的预感 | français : Mon Ange | anglais : My angel | mandarin : 拉兰德 | espagnol : Una corazonada de ti | allemand : Neuigkeiten hinter der Scheibe. | anglais : To the wrath of the righteous | français : Une intuition de toi | français : Qui est Seth Messenger ? | mandarin : 正义的愤怒 | anglais : You would like to read more? | français : Mon nom est Pierre | français : Patience | anglais : A hunch of you | anglais : The Wait | allemand : Wer ist Seth Messenger? | allemand : Mein Engel | anglais : New beginning | allemand : Die Lande | espagnol : Mi nombre es Peter | allemand : Auf die Wut des Gerechten | espagnol : La Lande | français : Aux colères du juste | espagnol : ¿Quién es Seth Messenger? | anglais : My name is Pierre | mandarin : 来自玻璃后面的消息 | espagnol : Va a pasar cerca de ti. | français : Ca arrivera près de chez vous | espagnol : Nuevo comienzo | allemand : Neuer Anfang | anglais : Who is Seth Messenger? | mandarin : 耐心 | anglais : The Moor | allemand : Geduld | espagnol : Paciencia | anglais : It's going to happen near you | mandarin : 我的天使 | français : La Lande | espagnol : A la ira de los justos | mandarin : 我叫彼得 | espagnol : Noticias desde detrás del cristal | anglais : News from behind the glass | mandarin : 你想多读些吗? | allemand : Mein Name ist Pierre. | allemand : Möchten Sie mehr lesen? | français : Nouveau départ | espagnol : Mi ángel | français : Vous aimeriez en lire d'avantage ? | allemand : Es wird in Ihrer Nähe passieren. | mandarin : 赛斯信使是谁? | français : Des nouvelles de derrière la vitre | espagnol : ¿Le gustaría leer más? | allemand : Eine Ahnung von dir | mandarin : 它会发生在你附近。 | mandarin : 新开始 |
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