Seth Messenger : Citations de Laurent Obertone

Laurent Obertone a dit :

(Langue maternelle)
Laurent Obertone
(Citations)
#38645
Tu dois garder les yeux grands ouverts, et te battre pour exister. Parce que tu es programmé pour ça. Mérite ta vie. Tu amélioreras celle de tes proches, et la santé de ton pays. Ta démarche de bête blessée ne fait qu'exciter l'avidité des prédateurs. Quand le buffle boite, il est la proie des hyènes, et même les chacals viennent lui mordre les jarrets.

Laurent Obertone
(Eloge de la force)


#38646
Je m'appelle… peu importe mon nom, pour vous ce sera… Smith. J'ai su très tôt qu'un jour j'atteindrais le sommet de cette belle et grande pyramide qu'est le Parti. J'ai toujours voulu en être, entrer dans le saint des saints. Au début, sans savoir, par " idéalisme ". Puis mes raisons se sont clarifiées d'elles-mêmes : servir pour se servir, et être servi. Voilà tout ce que je voulais. Aujourd'hui, je suis un membre éminent du Parti intérieur et de la Police de la Pensée. Grâce à ce poste, j'ai tout ce que je veux. Je n'ai aucun problème avec les rapports de force, la manipulation et les coups bas. C'est l'effort de guerre qui permet à Big Brother d'être ce qu'il est, et c'est ainsi que je peux en tirer pleinement profit. Échange de bons procédés. Je ne suis pas le seul à agir de la sorte. Nous sommes légion. Chapitre 2 : Le monde perdu.

Laurent Obertone
(La France Big Brother)


#38647
Tu vois ce paquet de clopes ? Sur les dix euros qu'il vaut, il en a pris huit. Tu vois cette bouteille de whisky ? Sur ses quinze euros, il en a pris huit Et je ne parle que de produit fini. Parce qu'il taxe aussi le vendeur, le distributeur, le transporteur, le fabriquant, le fournisseur. Tu vois ta voiture, devant le troquet ? Sur cent euros de plein, il en prend soixante. Il y a quelques années, il t'a rackette pour que tu passes au diesel, tu te souviens ? Maintenant il fait le contraire avec le super. Et puis ce sera l'électricité. Et d'ici quelques années l'hydrogène. Et tu paieras autant de fois.

Laurent Obertone
(Eloge de la force)


#38648
Dans notre pays s’est déroulée une véritable révolution culturelle. On ne se sent intellectuellement supérieur que lorsque l’on prend position pour le criminel et qu’on s’efforce d’en minimiser la responsabilité. Faute de quoi on fait partie des bourgeois, des beaufs, de ceux qui stigmatisent, qui amalgament, qui raisonnent simpliste et qui votent sans doute populiste.

Laurent Obertone
(La France orange mécanique)


#38649
Rester ici, c'était se résigner à une espérance de vie digne d'une bande d'arrêt d'urgence.

Laurent Obertone
(Guerilla)


#38650
Le Français prétend que la violence ne résout rien, parce qu'il croit que sa lâcheté a tout résolu.

Laurent Obertone
(Guerilla)


#38651
La fierté est un risque que presque plus personne n'ose prendre.

Laurent Obertone
(La France Big Brother)


#38652
Les grands sages sont d'abord d'excellents observateurs.

Laurent Obertone
(Guerilla)


#38653
On voit que ces policiers-là sont des vrais. Même s'ils ont mis plus d'une heure pour m'arrêter... Pas l'habitude d'un véritable adversaire : ils doivent intervenir une fois l'an chez de vieux timbrés qui tirent sur leur voisin.

Laurent Obertone
(Utøya)


#38654
Toute recherche de pouvoir qui ne ferait pas allégeance à la morale est donc assimilable au mal absolu. Mieux : la morale en soi est une activité de substitution. Combien de personnes ne doivent leur statut qu’à leur morale égalitaire ? Combien d’associatifs, de militants, de journalistes ? La compétition morale est la seule quête de pouvoir autorisée. Avoir du pouvoir, c’est avoir une bonne morale, BHL a davantage de pouvoir qu’un ministre de l’Intérieur. Si vous ne faites pas allégeance à la morale dominante, vous êtes exclu du groupe et mis à l’écart de toute compétition statutaire. Cette sélection sociale a remplacé la sélection naturelle. Il vaut mieux posséder une bonne morale que n’importe quoi d’autre. Depuis la guerre, toute autre forme de compétition est rejetée. Nous devons être humanistes, pacifistes.

Laurent Obertone
(La France orange mécanique)


#38655
Quand vous tuez soixante-dix-sept personnes comme pour vous éclaircir la voix, tout le monde devient extrêmement attentif à ce que vous avez à dire. Personne ne va vous interrompre.

Laurent Obertone
(Utøya)


#38656
« ces journalistes font parler des experts, des savants, des chercheurs, des professeurs, pour dire la même chose qu’eux. Avachi devant de telles autorités morales, le citoyen se sent bien petit. Il se dit alors que tout ça est forcément vrai, qu’il faut penser comme le disent tous ces gens qui savent. C’est tellement commode et confortable de s’en remettre aux éditoriaux, aux experts, aux associations, quand de paisibles citoyens sont massacrés pour un regard. C’est tellement plus simple de feindre de croire que tout ça est uniquement la très grande faute des discours « clivants » de tel ministre de l’Intérieur, de telle candidate ou de tel député, aux fameux propos qui « montent les Français les uns contre les autres ». Tant que l’insécurité ne frappe à notre porte, on peut toujours se dire que c’est social, que c’est la crise, que c’est la police, que c’est l’exclusion, que ce n’est pas si grave. » Extrait de: Laurent, OBERTONE. « La France orange mécanique. »

Laurent Obertone
(La France orange mécanique)


#38657
Oui, Renaud Lorenzino n'ignorait rien de la situation. Et sa vision des choses était si noire, si pessimiste que pas un de ses adversaires, de droite ou d'extrême droite, n'oserait le soutenir publiquement. Pour lui, tout était perdu. Il n'y avait plus qu'à fuir. Dans les ascenseurs de Radio France, voici une heure à peine, il tenait encore d'en convaincre une ancienne conquête. "Je vais te dire ce qui se passe. Il n'est plus question de l'habituelle petite guerre entre touristes et terroristes. La folie est lâchée dans les rues. Cette nuit tout sera pillé, détruit, sans distinction ni logique. Les itinérants et assimilés s'en donneront à cœur joie. Les petits Blancs des villes ont pris fait et cause pour ces malheureuses victimes de la société, comme nous le leur avons appris. Les petits Blancs des champs se tairont et attendront, parce qu'ils ne savent faire que cela. Pendant ce temps, le terrorisme va donner tout ce qu'il a, de peur de se faire voleras terreur et son chaos. Tous les employés qui font que ce pays tourne ne vont pas risquer leur peau pour leur travail de merde. Ils resteront chez eux. Il n'y aura plus de transports, de service, de communications, d'approvisionnements. Tous les circuits seront coupés. Finis les médicaments, la nourriture, le gaz, l'essence, l'eau potable, l'électricité, Internet, le téléphone, les secours, la police... Tout va s'effondrer. La ville va prendre feu. Des incendies gigantesques, puisqu'aucun pompier ne fera plus son travail, puisqu'aucun flic ne fera plus respecter la moindre loi. Ils seront livrés à eux-mêmes, ou affectés à des postes stratégiques prioritaires, qui ne consistent plus qu'à protéger les gens comme nous. Ailleurs, ce sera chacun pour soi. La rue est déjà livrée aux tirs, aux couteaux et aux flammes. Les moutons se terreront chez eux, où chercheront à fuir. Quant à nous, qui parlions hier de la France, parce que nous avions besoin de sa sueur pour payer nos orgies, nous devons l'abandonner au plus vite. Nous seuls en avons les moyens." Elle avait objecté, sans vraiment y croire, que la force publique était puissante, et qu'elle pourrait reprendre le contrôle du terrain. Lorenzino s'était emporté. "Mais réveille toi! L'Etat c'est quoi ? Trois cents milles fonctionnaires à peine, éparpillés dans des casernes et des commissariats, de par le pays. Cette force est dissuasive en un point précis, sûrement pas quant les adversaires sont des millions, et qu'ils se soulèvent le même jour, dans des centaines de villes et des milliers de quartiers, au sein même des corps constitués. Et tu sais trés bien qui gouverne. Tu sais très bien que ces institutions ne sont qu'une fiction. Tu sais très bien que ce pays est totalement castré. Tous ceux qui ont un semblant de responsabilités sont terrorisés par nos menaces. Personne ne fera rien, mets toi bien ça dans la tronche. N'oublies pas que je connais les meilleurs, à la sécurité intérieure. Ils n'ont pas joué aux cartes, ces dernières heures. Ils savent. Demain ce sera la panique totale, la majorité des habitants de ce pays violeront les lois pour se procurer des biens de premières necessités, en vue du chaos qui vient, qui est là. Ce sera la fin de toutes hiérarchies, de toutes les disciplines, de toutes les organisations, de toutes les confiances. Tout sera plié en trois jours. Les événements sont en marche, invincibles, et d'heure en heure feront de ce monde une chose qui n'a jamais été. Nous venons de perdre tout le pouvoir que cette société virtuelle a bien voulu nous concéder. Tout va cesser de faire illusion. Les comptes en banques seront vaporisés. Le papier va perdre toute sa valeur. Puis l'argent, les nombres, les lois, enfin les valeurs elles-mêmes vont disparaître. Ce sera la fin de la morale et la fin du verbe. Homo sapiens ne sera plus une espèce protégée. Tout ce qui comptera dans ce monde, ce sera la peur et les armes. Ce n'est plus une probabilité, c'est une certitude. Le miracle a pris fin. La France n'existe plus".

Laurent Obertone
(Guerilla)


#38659
Pourquoi les journalistes sont-ils quasiment tous de gauche, ou à l’extrême rigueur d’un centre droit terrorisé par les excommunications de la gauche ? Parce que les journalistes se recrutent entre eux. Pour entrer dans une école de journalisme, il faut avoir le profil, c’est-à-dire exister dans leur compétition morale, être (re)connu de leur réseau. Un journaliste sera recruté par des journalistes, formé par des journalistes, dirigé par des journalistes, encadré par des journalistes, nommé par des journalistes, diplômé par des journalistes, embauché par des journalistes, viré par des journalistes et éventuellement calomnié et détruit par des journalistes. A moins de travestir ses pensées, il n’intégrera aucun réseau, ne bénéficiera d’aucun « coup de pouce », sera condamné à la stagnation. Cette épuration idéologique dont il croyait naïvement qu’elle finirait par s’estomper le suivra toute sa vie.

Laurent Obertone
(La France orange mécanique)


#38660
« Tenez-vous bien, en 100 ans de conduite, vous aurez en moyenne six accidents, et un risque sur cent d’y passer. Placez cent papiers dans une urne, tirez au sort : l’un d’entre eux est votre certificat de décès dans un accident de la route. Pour une vie de centenaire, ça se tente non ? À titre de comparaison, le tabac représenterait dans notre urne dix certificats de décès. Le risque que vous vous suicidiez est trois fois plus important. Le risque que vous vous fassiez violer « est dix fois plus important… Trouvez-vous que la politique du gouvernement contre le viol est suffisante ? Et n’en concluez pas que rester dans votre canapé est plus sûr que de prendre le volant : selon une étude publiée en juillet 2012 dans la revue médicale britannique The Lancet, une personne sur dix meurt d’inactivité physique. » Extrait de: Laurent, OBERTONE. « La France orange mécanique.

Laurent Obertone
(La France orange mécanique)


#38661
Ils voudraient que je m'excuse, que j'éprouve des remords. C'est un appel au mensonge. Devant un tribunal, seuls les gens sincères sont lourdement condamnés. Le doute profite à l'accusé. Le mensonge profite au doute...

Laurent Obertone
(Utøya)


#38662
Fleur Pellerin admet qu’un ministre du gouvernement socialiste de la patrie des droits de l’Homme est choisi d’abord pour sa morale, son sexe et sa race, avant son cerveau, son mérite et son talent. C’est comme ça que ça marche. (Ch. IV JOURNALITARISME p. 160)

Laurent Obertone
(La France Big Brother)


#38663
Ca y'est. Le bilan est définitif. Ma bombe huit morts. Utoya, soixante-neuf morts. Cent-cinquante-et-un blessés. Mission accomplie. Je suis le commandeur Anders Behring Brevik. A trente-deux ans je viens d'entrer dans l'éternité. [...] En un jour, je sors du néant et je vous écrase. Ce monde de fête et de morale, prétentieux et hégémonique, vient de découvrir qu'il n'était pas seul.

Laurent Obertone
(Utøya)


#38664
Toutes ces digressions nous conduisent à une conclusion : prétendre que la route est dangereuse ou que les pères de famille sont dangereux, c’est pratiquer une généralisation abusive à partir de faits non-significatifs. Comme les gens n’ont pas la moindre notion des chiffres et ne vérifient jamais rien, l’escroquerie perdure. Ne pas généraliser bêtement, c’est se cogner mille fois la tête contre le même lustre, comme Homer Simpson. Généraliser bêtement, c’est se cogner une fois à un lustre, et avoir peur toute sa vie de tous les lustres. Il y a un juste milieu.

Laurent Obertone
(La France orange mécanique)


#38665
Jadis, les écrivains s’efforçaient d’arracher les gens à leur réalité, pour les mener dans un monde fictif. Aujourd’hui, ils doivent faire exactement le contraire.

Laurent Obertone
(La France Big Brother)


#38666
Qui suis-je ? Celui qui te parle, tout le temps, tous les jours. Tu ne subis et n'entends que Moi. Je suis tes médias, tes marchands, tes écrans, tes publicitaires, tes politiciens, tes références, ta mode et ton identité, ton travail et ton savoir, tes loisirs et tes jeux, tes désirs et tes peurs. Tu crois penser, tu crois décider, tu crois choisir ? Rien de ce que tu fais ne t'appartient. Et tu n'appartiens qu'à Moi. Je conditionne tout. Je contrôle tout. Je t'ai tout appris. C'est Moi qui t'ai dressé. Je suis ton maître. Je suis Big Brother.

Laurent Obertone
(La France Big Brother)


#38667
Les faits ne sont pas favorables à notre morale. Nous devons donc modifier les faits. Se contenter de les restituer, faire du journalisme, n’est pas possible. Altérer le réel, voilà notre pouvoir. … En cas de réel intrusif, un bon journaliste doit avoir le réflexe de pallier son illégitimité en composant les numéros d’experts, toujours les mêmes, affichés sur le mur de son bureau. C’est la dernière étape du cycle de la machine à laver médiatique. Le prélavage, c’est l’AFP, les JT, les éditoriaux. Le lavage, c’est la presse. Le rinçage c’est l’humiliation par les « chroniqueurs » et le « Petit Journal ». Enfin arrivent les « spécialistes » pour l’essorage, avec dossier « fouillé », « article de fond » pour « briser les idées reçues », « déconstruire les visions simplistes » « dénoncer les causes réelles des problèmes ». « Les savants d’aujourd’hui sont une mixture de psychologue et d’inquisiteur ». Ce sont les cautions du régime, ou plutôt ses agents d’entretien, qui passent le réel à la javel et tentent de tout faire disparaître, les témoins et les faits. Après leur intervention seulement, on peut te laisser sécher en paix, jusqu’au prochain cycle.

Laurent Obertone
(La France Big Brother)


#38668
« Malgré tous les beaux discours, l’objectif de la plupart des écoles, y compris les universités est le conditionnement social plutôt que le développement de l’individu », notait le biologiste René Dubos. L’Education nationale OBLIGATOIRE, troisième bastion du parti après l’information et l’université, est une tentative de contrôle des pensées, de la culture et plus habilement de la morale. Pensée par les universitaires, dispensée par les enseignants, elle a l’étonnante propriété d’être sublimée par les élèves eux-mêmes. Leur examen « moral », tacite, est permanent, et ils progressent autant GRACE A LEUR CONFORMISME que grâce à leurs connaissances objectives. En France, tout ce qui est institutionnel ne peut qu’être aux ordres de la morale dominante. CNRS, Education nationale, et même la hiérarchie policière. Le non-conformisme est toujours écarté. […] Nos universités, d’inspiration soviétique, abritent 95 % d’intellectuels proches du Parti, de pétitionnaires professionnels qui cadenassent l’ensemble des disciplines dites « sciences humaines », les plus politisées et médiatisées. Ceux qui rédigent manuels et programmes, comme les journalistes, réécrivent le passé, recréent l’homme, contrôlent le savoir. Leur seule obsession est de dominer le monde universitaire et de maintenir cette position. Pour asseoir leur légitimité, ils consacrent beaucoup de temps à l’obtention de diplômes reconnus, à travailler dans des écoles prestigieuses, uniquement pour se donner une forme d’autorité mandarinale, qu’ils pourront distribuer eux-mêmes à leurs bons élèves. LE DIPLOME EST UN BREVET DE CONFORMISME. Le Parti a réussi à imposer une large coalition de diplômés ayant dûment accompli leur interminable cursus, qui ne se donnent qu’une seule mission : maintenir entre eux et les autres cet interminable cursus. Plus il en coûtera pour entrer dans le club, plus la place sera prestigieuse, plus leur statut en dépendra, PLUS LE REEL SERA MAINTENU LOIN DE NOS ETUDIANTS. Nous avons fait en sorte que personne ne puisse bousculer notre ordre établi de lécheurs de bottes. (Ch. VI A L’ECOLE DE DRESSAGE p. 232->234)

Laurent Obertone
(La France Big Brother)


#38669
Il suffit d’un rien pour modifier l’avis des gens, qui préfèrent avoir celui des autres. Sais-tu que la simple présentation d’un sondage pousse un individu sur quatre à modifier son vote ? As-tu remarqué comme chaque loi « controversée », aussitôt votée, faisait l’unanimité ? (Ch. III LES DEUX MINUTES DE HAINE p. 97)

Laurent Obertone
(La France Big Brother)


#38670
On ne te donne pas le choix entre la réalité ou l’idéologie, on te donne le choix entre être cool, ou être cible. Tu préfères rire avec Yann Barthès, ou militer avec Christine Boutin ? Tu es jeune et branché, ouvert d’esprit, déconneur bien dans ton époque, ou alors tu es étriqué, chrétien, bougon et rétrograde ? […] Ces gens que Barthès humilie n’ont évidemment aucune possibilité de se défendre. Nous ne les inviterons pas sur le plateau. Nous projetons leur image, un fragment - choisi – de leur vie, qui sera jeté en pâture à notre public. Et ils seront humiliés à vie. […] Notre objectif principal, celui de tous les journalistes du Parti, sera toujours d’humilier le dissident, réel ou imaginaire. […] Le discours de tous ceux à qui nous donnons la parole est suffisamment clair pour faire comprendre au public, si abruti qu’il soit, ce qu’il a le droit de penser, et surtout ce qu’il a le DEVOIR de penser. (Ch. III LES DEUX MINUTES DE HAINE p. 92->95)

Laurent Obertone
(La France Big Brother)


#38671
Dans leur panier, les crabes se tiennent tous par la pince.

Laurent Obertone
(La France Big Brother)


#38672
La peur ne fait jamais gagner que du temps. Elle ne fait que retarder l'impact et durer la douleur. Elle préserve la défaite, chérit l'inaction, tolère l'humiliation. Elle n'est qu'un raccourci vers encore plus de peur. Elle t'habitue à perdre, à ramper plutôt qu'exister, à reculer pour mieux reculer.

Laurent Obertone
(Eloge de la force)


#38673
A Paris se tient chaque année le Salon du livre libertaire [ne pas confondre avec « libertariens » (ou anarcho-capitalistes); les libertaires, à l’opposé, sont contre le droit de propriété, c'est-à-dire contre le droit de profiter du fruit de ses efforts, autant dire partisans du retour à l’âge de pierre.], dans un immense local offert par le contribuable sur ordre du pouvoir socialiste, où des anticapitalistes font des affaires en vendant des livres anarchistes 25 euros pièce, les mêmes qu’on retrouve bien achalandés dans les grandes surfaces. A chaque fois que le Parti parvient à faire entrer un « baiseur de système » dans ce salon, il sème sa morale, et gagne sur le long terme. Je vous laisse deviner qui « baise » qui. (Ch. VI A L’ECOLE DE DRESSAGE p. 255)

Laurent Obertone
(La France Big Brother)


#38674
Le niveau affligeant de culture, d’orthographe, de réflexion, ne doit plus préoccuper, pourvu qu’on occupe les jeunes. Pendant que les étudiants font la fête, jouent à la révolution en bloquant leur faculté, ils n’encombrent pas les rues. Et surtout, ils n’encombrent pas les bibliothèques. C’est jubilatoire : ces jeunes font exactement ce qu’un pouvoir peut espérer d’eux. « L’IGNORANCE C’EST LA FORCE ». Pas seulement celle des élèves et des étudiants : celle des professeurs et des décideurs aussi. Plus besoin de culture scientifique, historique et littéraire pour trouver sa place dans notre société. Tout ce qui compte est d’impressionner son monde. SAVOIR, C’EST DEVENU REPETER. Cà suffit en tout cas pour entrer à l’ENA. […] Personne ne cherche à se cultiver ; tout le monde veut donner l’impression de l’être. « La France est un pays où il est plus important d’avoir une opinion sur Homère que d’avoir lu Homère. » Stendhal est toujours d’actualité. Vous ne rencontrerez plus de gens qui pensent, mais seulement pourvus d’avis. Sous les anecdotes et le bagout, sous le matelas conformiste, l’ignorance doit être épaisse, insondable. (Ch. VI A L’ECOLE DE DRESSAGE p. 243-244)

Laurent Obertone
(La France Big Brother)


#38675
Si tous les journalistes racontent la même chose, le mensonge devient vérité. Celui qui a le contrôle du présent a le contrôle du passé. Comme les gens n’ont aucune culture, on récrit impunément leur mémoire, ce « devoir ». (Ch. IV JOURNALITARISME p. 154)

Laurent Obertone
(La France Big Brother)


#38676
Il n’y a pas de différence réelle entre gouvernants et journalistes : ils vivent du même argent, le tien. Le lecteur et l’électeur, c’est une seule et même dupe. […] le seul groupe France Télévisions touchera 2,48 milliards d’euros de redevance en 2015. Merci, Monsieur Moyen. Et ceux qui ne sont pas directement aux mains de l’Etat sont tout de même financés par l’Etat. En particulier les journaux à l’histoire la plus noble, les amis de Pol Pot, de Mao, de Staline, comme « Libération », « L’Humanité », « Le Monde », qui ont soutenu les plus sympathiques régimes de l’histoire contemporaine. C’était une autre époque ? Tu crois qu’ils ont fait amende honorable ? Dans les faits, tous continuent à prôner EXACTEMENT ce que prônaient Pol Pot, Mao et Staline. Etatisme total, redistribution des richesses, contrôle de la pensée, révolution culturelle, lynchage des saboteurs. Grâce à eux la France est mentalement communiste. […] Pour justifier le fait que tes impôts maintiennent en vie ces journaux que personne n’achète, on a osé te faire avaler l’idée qu’ils constituent notre « patrimoine national ». Personnellement, je trouve ça très drôle, surtout si on tient compte des centaines de monuments historiques que nous laissons à l’abandon, du nombre d’abbayes et de châteaux qui tombent en ruine sous ton nez…[…] Subventionner la presse, c’est exactement comme si on obligeait les gens à acheter les journaux qu’ils ont choisi de ne pas lire. L’URSS n’a jamais fait mieux. Le lecteur ne souhaitant plus financer la propagande, le journal perd de l’argent, l’Etat paie la différence avec vos impôts. […] « Le Monde » et « Le Figaro », qui prônent régulièrement la réduction des dépenses publiques, reçoivent chacun 16 millions de subventions directes par an. « Libé », « Télérama » ou « La Croix », 10 millions. « Le Nouvel Obs », 8 millions. Le total des aides à la presse, « qui n’ont pas démontré leur efficacité » selon la Cour des comptes, dépasse 400 millions par an. […] Les annonces légales constituent la plus belle – et la moins connue – de nos finances déguisées. Quelques dizaines de milliers de collectivités sont obligées de payer aux journaux des annonces régulières, en général entre 100 et 200 euros l’unité, soit près de 900 millions d’euros d’argent public par an (Rapport Balluteau, 2005). (Ch. IV JOURNALITARISME p. 135 -> 139)

Laurent Obertone
(La France Big Brother)


#38677
C’est la haine de l’autre qui constitue notre force. Manifester sa haine est un processus d’engagement et d’allégeance. La haine vantée par Zola, Guevara, Sartre, celle-là même qui anime Caron et ses sbires. L’ennemi est vital. Notre révolution est toujours « menacée », ce qui nous permet de justifier la tyrannie et de terroriser les tièdes, suspects, bourgeois, racistes, saboteurs et autres vipères lubriques. Que ferions-nous sans nos vilains favoris ? Xénophobes, europhobes, sérophobes, transphobes, lesbophobes, homophobes, islamophobes… (Ch. III LES DEUX MINUTES DE LA HAINE p. 112)

Laurent Obertone
(La France Big Brother)


#38678
Les généraux du bourrage de crâne sont aussi des caporaux de la pensée : il n’y a aucune différence de niveau, de slogan, de réflexion, entre un Manuel Valls, un animateur de télévision, un « spécialiste » ou un étudiant en école de journalisme. Ils disent exactement la même chose. L’exigence intellectuelle n’est pas utile au Parti. (Ch. III LES DEUX MINUTES DE HAINE p. 105)

Laurent Obertone
(La France Big Brother)


#38679
Couvés avec gourmandise par nos formateurs, ces jeunes n’ont bien entendu aucun « esprit critique », même si c’est la définition qu’ils donnent à leur « indignation ». C’est pour ça qu’on les cajole. Dès avant leurs études [de journalisme], ils manifestaient un grand potentiel de servilité. Dans les écoles de journalisme, horizon des événements de la pensée unique, les étudiants sont comme des spectateurs de Nicolas Bedos. A part un curieux ou deux distraits, ils paient leur place en connaissance de cause. Ces écoles offrent une palette technique et méthodique de connaissances à des individus pour la plupart déjà formatés, en tout cas idéologiquement compatibles avec le Parti. Dans la dynamique militante, l’effet de groupe inter-étudiants est tout aussi important – sinon davantage – que l’encadrement. Ils s’entraînent les uns les autres. Et au bout du compte ils n’ont pas le choix : soit ils adhèrent avec zèle à la morale de ce biotope, soit ils divisent par mille leur chance d’y survivre. Les étudiants sont choisis, embauchés puis dirigés par des journalistes. Cause ou conséquence, le métier n’attire quasiment que les gens de gauche, pour qui la carte de presse est l’équivalent d’un diplôme de supériorité morale. Le reste de leur carrière, c’est du remplissage. Tenter de dissimuler l’orthodoxie de fond par l’hérésie formelle. Produire avant tout. Copier et recopier surtout. Vérifier, c’est compliqué. Penser n’en parlons pas. Les « articles de fond » sont expédiés en quinze minutes. Les éditoriaux sont pondus en un soir. Jamais aucune réflexion sur les phénomènes complexes qui sous-tendent ce qui se passe, et c’est très bien comme ça. (Ch. III LES DEUX MINUTES DE HAINE p. 102-103)

Laurent Obertone
(La France Big Brother)


#38680
La raison d'être du contestataire, c'est son ennemi, l'Etat. Mais si l'ennemi meurt pour de vrai, le contestataire n'est plus rien. Il meurt avec lui.

Laurent Obertone
(Guerilla, tome 2 : Le temps des barbares)


#38681
Ces gens n'ont aucune référence historique autre que leur sacré-sainte seconde guerre mondiale. Hitler est leur terme générique pour qualifier ceux qui ne pensent pas exactement comme eux.

Laurent Obertone
(Utøya)


#38682
L'union nationale, c'est une sorte d'état d'urgence de la pensée unique.

Laurent Obertone
(Guerilla)


#38683
L’Epuration exécuta deux fois plus de personnes que toute la période de Vichy.

Laurent Obertone
(La France Big Brother)


#38684
Crois-tu que pour conquérir Paris, Anne Hidalgo et Nathalie Kosciusko-Morizet faisaient appel à la maturité de leurs électeurs ? La première proposait de faire des fêtes sur le périphérique, la seconde voulait les organiser dans les stations de métro désaffectées.

Laurent Obertone
(La France Big Brother)


#38685
Un chimpanzé qui fait bruyamment rouler un bidon d'essence devant ses pairs impressionne les femelles et gagne le respect de ses rivaux. Vous êtes un chimpanzé comme les autres, pour dominer, vous essayez d'impressionner, par vos projets et vos actes sociaux. Les femmes sont désespérément impressionnables. Surtout du point de vue des hommes qui n'en ont pas.

Laurent Obertone
(La France Big Brother)


#38686
Tu n'as plus peur de manquer de gibier, d'être dévoré, tué par l'ennemi, de perdre tes enfants et tes ressources vitales. Tu as peur d'être humilié à la machine à café.

Laurent Obertone
(La France Big Brother)


#38687
Pour un individu doté d’esprit critique, espèce en voie d’extinction, ce que pensent les gens et ce que décrètent les médias n’a aucune importance. Mais dans leur majorité, les gens ont renoncé à chercher la vérité, puisqu’ils reçoivent dans leur canapé celle que Canal+ ou BHL veulent bien leur délivrer.

Laurent Obertone
(La France orange mécanique)


#38688
Si la France cessait d’être ce paillasson social, cette serpillère morale, personne ne viendrait s’essuyer les pieds sur elle.

Laurent Obertone
(Eloge de la force)


#38689
Il serait pourtant moral et normal qu'une riposte ne soit pas proportionnée. Un agresseur est fautif et ne mérite en rien l'égalité : il mérite de perdre.

Laurent Obertone
(Eloge de la force)


#38690
« Comment tuer une civilisation ? Il suffit d'inventer la sécu. Réduire le besoin d'épargner, de prévoir, de travailler, d'être adulte et responsable. Réduire aussi le besoin de stabilité familiale, de solidarité réelle. Soit augmenter la vision à court terme, la consommation à outrance, le mépris des conséquences. Donc l'associalité, le parasitisme, la négligence… Un tel « confort » a un prix. Tout animal placé dans une situation de dépendance − ses besoins primaires satisfaits − perd peu à peu ses aptitudes, physiques et mentales. Son pouvoir. Il s'habitue. Il s'atrophie. Il ne peut bientôt plus survivre à la liberté. » p. 64

Laurent Obertone
(Eloge de la force)


#38691
Nous aimons les jeunes parce qu’ils font exactement ce que nous attendons d’eux. Le militantisme de campus, les études interminables, le monde étudiant festif, associatif, engagé, l’infinité de petites revendications que nos syndicats leur suggèrent (cannabis, LGBT, bourses, etc.), sont autant de moyens de les contrôler. La fac est le bac à sable du Parti. Songez au « rebelle » Bruno Julliard, dirigeant de l’Unef, devenu responsable socialiste, conseiller ministériel, premier adjoint au maire de Paris. Faire le rebelle ou l’ENA, même résultat. On canalise ainsi l’agitation sociale, en offrant aux perroquets rouges des places confortables et un statut moral inespéré. […] Toute sa vie le militant sera persuadé de « déranger », d’être tout à fait « subversif », quand il ne sera qu’un toutou voulant apprendre davantage de tours. DEMANDER PLUS DE DOMESTICATION, C’EST CE QUE FONT LA GAUCHE ET L’EXTREME GAUCHE, DE TOUTE ETERNITE. Nous en sommes fiers, de ces « baiseurs de système » si pressés de se joindre à la grande orgie des RENTIERS DE L’IMPOT.[…] Nous devons appuyer les provoc’ de tous ordres, subventionner les films qui « dérangent », salarier les humoristes « poil à gratter », rien ne doit plus être valorisé que la REBELLION CONFORMISTE. (Ch. VI A L’ECOLE DE DRESSAGE p. 254-255)

Laurent Obertone
(La France Big Brother)


#38692
A gauche comme à droite, on envisage régulièrement d’interdire l’école à domicile (proposition de loi UMP du 18 décembre 2013), au motif que cette « désocialisation volontaire » est « destinée à soumettre l’enfant […] à un conditionnement psychique, idéologique ou religieux » et qu’elle doit donc être, au minimum, soumise à « un contrôle de professionnels agréés par l’Education nationale ». Seul le conditionnement de Big Brother est légitime. Comme le préconisait Vincent Peillon dans un français – heureusement réformé - : « Il faut être capable d’arracher l’élève à tous les déterminismes, familial, ethnique, social, intellectuel. » (« JDD », le 2 septembre 2012). (Ch. VI A L’ECOLE DE DRESSAGE p. 249)

Laurent Obertone
(La France Big Brother)


#38693
L’apprentissage est tout, le reste n’est rien. Voilà le dogme. Le cerveau est vierge, aussi disponible pour l’éducation nationale que pour les publicités de TF1. « C’est sur une page blanche que s’écrivent les plus beaux poèmes », disait Mao, « l’humaniste » de François Mitterrand (« L’Express », le 23 février 1961), l’idole de tous les membres du Parti, de cinquante-sept à quatre-vingt-dix-sept ans. La Chine de Mao, mais aussi l’URSS de Lénine, le Cambodge de Pol Pot, ont utilisé le principe de table rase pour s’approprier le pouvoir et rééduquer les individus. Big Brother doit s’en servir pour justifier le conditionnement. (Ch. VI A L’ECOLE DE DRESSAGE p. 229-230)

Laurent Obertone
(La France Big Brother)


#38694
L’antiracisme est une religion. […] Les petits blancs viennent de perdre leur totem préféré. Mandela, le sauveur terroriste canonisé sur les restes de sa nation exsangue, n’était lui-même pas un trompeur ; avant d’être un bon prisonnier et un mauvais président, il n’était qu’un inconnu qui se battait pour son pouvoir. Les milliers de petits blancs martyraires qui ont fait de lui leur Dieu, voilà les trompeurs. C’est grossier comme le Bien et le Mal, la récompense et la punition, manichéen comme un prêche de BHL, et c’est pour ça que ça fonctionne. Le savoir et le réel sont des données superflues. (Ch. IV JOURNALITARISME p. 160-161)

Laurent Obertone
(La France Big Brother)


#38695
Je te l’accorde, ils [les journalistes] n’ont jamais appris la subtilité. N’empêche, tu ne vois rien des énormes manipulations dont tu es l’objet. Le Syrien al-Assad est élu en pleine guerre civile, c’est une élection sans valeur, un simulacre, une provocation. L’Ukrainien Porochenko est élu en pleine guerre civile, c’est réglementaire, démocratique, universel et valable. La sécession de la Crimée, c’est une parodie de plébiscite, une horrible ingérence quasi-hitlérienne. Au Kosovo, le peuple s’est déterminé de manière libre et légitime. (Ch. IV JOURNALITARISME p. 153)

Laurent Obertone
(La France Big Brother)


#38696
Nous avons fait en sorte que, contrairement à tous nos autres membres, les journalistes n’aient à se justifier de rien, surtout pas de ce qu’ils dépensent, ni de ce qu’ils gagnent. Il y a des règles de savoir-vivre : on ne demande pas son âge à une dame, on ne demande pas son salaire à un journaliste. Des centaines de milliers d’euros par an (par mois pour certains, comme Michel Denisot) pour les présidents et directeurs des grands médias, SERVICE PUBLIC INCLUS. Pour leur seule prestation quotidienne au « Grand Journal », les chroniqueurs (par exemple, Jean-Michel Aphatie et Natacha Polony) et autres humoristes gagnent autour de 40 000 euros mensuels. Yann Barthès touche 30 000 euros par mois uniquement pour humilier des mamies au « Petit journal » (sans compter sa lucrative activité de producteur). Avec ses 7 400 euros brut mensuels, solidarité trotskiste oblige, Plenel fait figure de petit joueur. A France Télévisions, personne n’est en dessous de 5 000 euros. […] Tu comprends pourquoi ils sont si attachés à notre régime, à notre système, à cette République. (Ch. IV JOURNALITARISME p. 139-140)

Laurent Obertone
(La France Big Brother)


#38697
[ …] Plenel a profité tranquillement d’un contexte porteur pour devenir un de ces bourgeois trotskistes consultants que nous aimons tant. Il est sincère, comme Taubira, Hessel ou BHL. Il a réellement cru entretenir la flamme du Parti avec son petit chalumeau d’inquisiteur égalitaire. Il est comme nous voulons que soient nos membres : figé dans un essentialisme absolu, un conte bolchévique où le méchant reste indéfiniment le même méchant. (Ch. IV JOURNALITARISME p. 132)

Laurent Obertone
(La France Big Brother)


#38698
Vous n’avez jamais compris que l’égalité n’était qu’un prétexte, un concept marketing qui a trouvé son innombrable cible. Toutes les révolutions égalitaires débouchent sur une tyrannie. La nôtre est intelligente, parce que nous savons exactement comment vous convaincre qu’elle n’en est pas une. (Ch. II LE MONDE PERDU p. 64)

Laurent Obertone
(La France Big Brother)


#38699
De la baie vitrée du chalet, au coin du feu, le docteur Cachet regardait les montagnes, leur glace éclatante de soleil. Leur pureté aiguë, photographique, leur immobilité sidérale. Le principe d'inviolabilité et de puissance qui se dégageait de ces géants éternels.

Laurent Obertone
(Guerilla, tome 2 : Le temps des barbares)


#38700
Il y a la lèpre, ou le progressisme. Les bourses ou la vie. On se demandait jadis ce qui était vrai ou faux, on se demande maintenant s’il est risqué de le dire ou non. Quelle valeur a la liberté d’opinion si on n’a le choix qu’entre une opinion qui coûte et une opinion qui rapporte ? Quelle valeur a la liberté d’expression si l’expression publique est confisquée par un système médiatique partisan ? Quelle valeur a la liberté si chacun en craint les conséquences ? Comment parler de justice ou de démocratie quand seuls certains, moralement les mêmes, parlent tous les jours à des millions de Français, sans jamais vous autoriser à le faire ?

Laurent Obertone
(La France interdite)


#38701
Tu serais fière, je crois. Je vais mourir, seul, pour un sentiment humain. Un sentiment que les fauves ne permettront plus. Ce jour marque l'avènement d'une race impitoyable. Je vais connaître minuit dans ce siècle. Les ténèbres d'une parenthèse barbare. Je ne suis pas prêt. Je ne pensais pas que ca pouvait arriver. Une agonie économique, peut-être, une lente régression, oui. Mais un tel effondrement non. Je sais maintenant qu'il est là, et que je ne pourrai pas lui survivre. Pour survivre, il faudrait un peu de mérite et beaucoup de chance. Tu sais que je n'ai jamais eu ni l'un ni l'autre. Ce monde ne peut être que celui des ultras. Je suis l'obsolescence à visage humain.

Laurent Obertone
(Guerilla)


#38702
Dans un monde à l'envers il est fou d'être à l'endroit.

Laurent Obertone
(Guerilla)


#38703
On pouvait parler insécurité à la télévision, à la radio, dans les journaux, sans faire préalablement allégeance aux tabous et aux dogmes. On demandait parfois leur avis à de vrais spécialistes du crime, sans inviter de militant associatif ou de philosophe pour contrebalancer. ... Le tout est de ne jamais accuser qui que ce soit en dehors de l’État, des citoyens et de la société. Et si le moindre journaliste s’avise de faire du hors-piste, il sera écarté : comme l’ont été Éric Zemmour ou Robert Ménard. La pluralité, c’est bien. Quand elle est unanime, c’est mieux. Depuis 2002, on doit s’excuser de parler de l’insécurité et des victimes. Les victimes elles-mêmes comprennent qu’il vaut mieux se taire. C’est l’omerta citoyenne, jusqu’au plus haut sommet de l’État.

Laurent Obertone
(La France orange mécanique)


#38704
40 000 infractions en 1830, 160 000 en 1900, plus de 4 000 000 aujourd’hui.

Laurent Obertone
(La France orange mécanique)


#38705
Tout ce qui est censé représenter une réalité, véhiculer des informations, produire des fictions, est contrôlé par l’Etat, et, comme toujours, financé d’une manière ou d’une autre par TES IMPOTS. CONTRE TA VOLONTE. Notre système est intouchable. Si des privés finançaient un média d’opposition réelle, ils seraient anéantis par l’Etat, ses patrons et ses séides, comme un journaliste ou artiste déviant serait anéanti par sa caste. « J’imagine que je suis plutôt progressiste, disait Robert Pattinson. Mais c’est difficile de ne pas l’être quand on est acteur » (« Le Nouvel Obs, 21 mai 2014). […] tout ce qui peut réussir dans la presse sera mis au pas, racheté par l’omnipotent Big Brother, deviendra support publicitaire, dévoré de l’intérieur et digéré. […] Il y a si peu de différence entre publicité et rédaction, qu’on a inventé le publi-rédactionnel, pour gagner du temps. Bientôt, tout sera unifié, et tu ne regarderas plus que du « publi-infotainment ». (Ch. IV JOURNALITARISME p. 146-147)

Laurent Obertone
(La France Big Brother)


#38706
Plenel est un bon élément parce qu’il n’a jamais fait de distinction entre carrière et l’imaginaire, entre métier et militantisme. Ses articles l’illustrent parfaitement : soit la flagornerie et la grandiloquence, soit l’attaque et l’outrance. […] Plenel au fond, se suffit à lui-même, lui qui se considère humblement comme un « mythe » (Péan et Cohen) […] Sa ligne ? Tout ce qu’il y a de plus conventionnel. Plenel, fan de Villepin et du Che, éternel compagnon de la LCR, de la Ligue des droits de l’homme, de la Licra, […] pour qui le trotskisme « fait à jamais partie de [son] identité », pour qui « c’est une immense chance d’être le premier pays musulman d’Europe » (RMC, le 15 septembre 2014). Voilà qui dit tout : il est exactement ce que doit être un bon membre du Parti. (Ch. IV JOURNALITARISME p. 134-135)

Laurent Obertone
(La France Big Brother)


#38707
Bien, dit-il de sa voix de commandant. Je décrète ici la loi martiale. La France est en état de siège. Mes hommes comptent parmi les meilleurs éléments opérationnels du monde. Ils sont spécialement entraînés pour le combat en zone urbaine, qu’elles qu’en soient les conditions. Si quelqu'un commet un acte contraire à l'honneur, comme ces pillards, nous l’éliminerons.. Si quelqu'un s'oppose à nous, nous le détruirons. Il n'y aura pas de sommation.

Laurent Obertone
(Source inconnue)


#38708
La guerre, c’est la paix. Ces armées de tolérants, […], ces bataillons de démocrates, ces régiments d’ouverts d’esprits consacrent leur temps libre à interdire par tous les moyens l’expression de pensées divergentes. (Ch. III LES DEUX MINUTES DE LA HAINE p. 113)

Laurent Obertone
(La France Big Brother)


#38709
Pour ne pas que le réel nous soit préjudiciable, en alarmant les imbéciles comme toi, il suffit de le dissimuler. Tu passes plus de temps avec nos informations qu’avec la réalité : nous n’avons qu’à contrôler l’information pour contrôler ta réalité. A cette fin, nos médias se chargent de crypter tous les faits gênants, d’apposer sur le réel nos lignes de code, notre grille de lecture, toujours la même. 95 % des médias sont synoptiques. Ils pensent la même chose, publient la même chose, et ont la même source : l’AFP. Les médias aussi ne se justifient que par eux-mêmes. Nous sommes un élément du pouvoir, si quelqu’un nous conteste ou nous demande des justifications, nous l’écraserons sous la menace, sous l’autorité morale, sous la possibilité de l’humiliation publique. Au besoin, nous ajouterons à notre public, à notre journaliste, à nos invités, à nos vedettes, à nos humoristes, notre SPECIALISTE. (Ch. III LES DEUX MINUTES DE HAINE p. 99)

Laurent Obertone
(La France Big Brother)


#38710
Tu as beau te morfondre dans l’ombre de ton salon à la lueur de ton plasma : dans le désert numérique, personne ne t’entend crier. Tu n’as d’autre choix que de voir la foule trancher, applaudir, décider à ta place. L’applaudissement, l’ignoble claque du public imbécile, est une arme capable de normaliser et légitimer n’importe quoi. …Les primates chargés d’applaudir figurent le groupe, cruel, qui choisit son champion et hue son bouc-émissaire. Ces arbitres dépourvus de nuance sont là pour t’indiquer le chemin. […] Le public de la télévision est une caricature de jury populaire. On les fait sagement asseoir puis, bien briefés, on les suspend aux gestes du dresseur de salle, aux panneaux « rire » ou « applaudir ». (Ch. III LES DEUX MINUTES DE HAINE p. 95-96)

Laurent Obertone
(La France Big Brother)


#38711
Le monde en soi ne m’intéresse pas, si je ne peux pas le réécrire, le repeindre aux couleurs du temps, imprimer en quatre colonnes ou diffuser en plan-séquence la version idéale de ce à quoi il doit ressembler, ce qu’il doit devenir pour être acceptable. (Ch. III LES DEUX MINUTES DE HAINE p. 88)

Laurent Obertone
(La France Big Brother)


#38712
« Réservé aux personnes LGBTQIA2+ », puis on avait ajouté : « Et personnes racisé.e.s minoré.e.s », puis : « Et non-valides et atypiques », puis : « Et femmes », et on avait finalement rayé le tout au marqueur rouge pour écrire : « Entrée interdite aux mâles blancs valides psychotypiques hétéro-binaires non-fluides », mais de sulfureux militants anti-assignation prétendaient que nul ne devait se réduire à des cases, et que désigner et catégoriser c’était déjà stigmatiser.

Laurent Obertone
(Guerilla, tome 2 : Le temps des barbares)


#38713
Il avait eu ce réflexe de fauve, de fuir le sol, de se réfugier au sommet des choses.

Laurent Obertone
(Guerilla, tome 2 : Le temps des barbares)


#38714
Antiracisme, combien de crimes a t-on laissé commettre en ton nom? Pour ne pas faire le jeu du Front National, les idéologues passent ces affaires sous silence, se font les complices des criminels. On sait que des millions de viols et d'agressions pourraient être évités chaque année mais on préfère se taire pour ne pas " stigmatiser ". Les victimes se débrouilleront avec les stigmates.

Laurent Obertone
(La France orange mécanique)


#38715
Au club, c'est ainsi qu'on surnommait Renaud Lorenzino : son apparente sympathie dissimulait une perversité rare. "C'est de la part ?" -La tortue." Méfiante, Luc le regardait de haut en bas. "Je ne suis pas au courant. Je vais voir... -Non, sinon ce ne sera plus une surprise." Elle hésitait. "Ne vous inquiétez pas, il va adorer." Luc le regarda encore. L'homme lui avait bien l'air d'un solide pervers. "Vous avez des instruments ? On a un détecteur de métaux ici. -Je travaille à mains nues". Curieuse, presque un peu jalouse, Luc finit par le laisser entrer. Elle le précéda dans les sous-sols, par un escalier en métal. Il y avait un bar de luxe, aux lumières tamisées. Ils marchèrent un moment, dans un couloir mal éclairé. Elle désigna une porte. "Il faut attendre la fin du programme. -J'ai le temps". Du "programme", le Dauphin venait juste de boucler la première partie. Cigarette aux lèvres, en nage, il souriait, en repensant à ses exploits. Jamais il n'avait entendu Saïda gueuler comme ça. Il s'était acharné... Elle en saignait. Peut être même qu'il lui faudrait des points de suture. Il avait voulu la finir par la bouche, mais elle s'était évanoui. Était-ce quand il avait tapé dans les côtes ? Leila avait dû sortir la tête de la cuvette, pour éviter qu'elle se noie. Lorenzino lui avait fait bouffer le carrelage, elle n'y reviendrait pas de sitôt. Leila décevante. Elle se forçait à crier, au début, puis ne criait plus quand elle avait vraiment mal. Ce n'était pas normal, il en parlerait à Luc. (...) Son deuxième vice n'impliquait qu'une seule fille. Il était attaché à une chaise, elle commençait par lui donner des coups, il encaissait un moment, puis elle le détachait, et il ripostait. Et il se lâchait. Si fort qu'on avait du mal à en trouver des disponibles, et pas cabossées. (...) Vincent Gite était entré. L'éditorialiste, tête basse, attendait les premiers coups. "Je suis la surprise", avait dit Gite. Lorenzino avait relevé la tête. Il n'avait pas l'air d'aimer les surprises. "Qui êtes vous ? -Je suis Vincent Gite, mais tu peux m'appeler extrême droite. C'est comme cela que tu m'appelles, d'habitude". Le Dauphin eu un doute. Etait ce vraiment une surprise ? Ou était-ce un cinglé en liberté ? "Eh bien quoi, ça t'excite pas ? Je croyais qu'ici tu faisais vivre tes fantasmes ? Profite ! Cette fois je suis rée, et je suis en face de toi." Lorenzino garda le silence. Il cherchait à surprendre dans le regarde Gite quelque chose qui ressemblerait à un indice. Mais dans ses yeux de vair il n'y avait rien. "Je serai bref. Tu as été le maître du jeux. Tu dois accepter d'être renversé. Tu as trop de pouvoir. Je vais devoir te tuer". Lorenzino savait que ce jour arriverait. (...) "Si tu n'es pas aveugle, tu sais ce qui se passe dehors. -Oui. -Si tu le sais, alors tu es coupable. Gite fit craquer ses doigts. -Attendez, je... -Tu es le premier sur ma liste".

Laurent Obertone
(Guerilla)


#38722
L’illusion de la discrimination offre aux plus imbéciles le bénéfice du doute. « Je ne suis pas un imbécile, je suis la victime d’une société injuste. » Nous avons intérêt à flatter les imbéciles – ils sont nombreux- en leur offrant ce qu’ils se persuadent de mériter, en faisant tout pour gommer leurs inaptitudes et en leur expliquant que les derniers seront les premiers. C’est précisément ce que fait l’Education nationale. (Ch. VI A L’ECOLE DE DRESSAGE p. 239)

Laurent Obertone
(La France Big Brother)


#38723
De toute façon, beaucoup de directeurs de recherche sont nommés directement par le Parti, par l’Elysée, les syndicats, ou les amis bien placés. L’université est très semblable au milieu médiatique. Même coterie, même système de reproduction sociale, de légitimation interne. Si vous déviez, vous sortez. Pas de mécréants dans nos églises. « L’excellence » ne doit surtout pas échapper à Big Brother. RIEN NE STANDARDISE AUTANT QUE LES GRANDES ECOLES. Avec l’ENA et autres fabriques de socio-démocrates bien comme il faut, quotas de défavorisés inclus, nous traçons les voies sacrées du dogme, menant droit au sommet de l’Etat. […] Il faudra s’efforcer d’être plus discret : le formatage de cette école est si grossier que le jury de la promotion 2011 s’en est ému. « Uniformité de comportement, voire de pensée. » Tendance à « choisir le confort apparent des formules convenues, reprises jusque dans le vocabulaire des modes administratives ou médiatiques […] Difficultés à porter un jugement motivé sur les réformes en cours, à apporter la comparaison » (« Le Figaro », 12 juin 2012). Comment entre-t-on à l’ENA ? Il n’y a pas d’épreuve scientifique. Un test d’expression écrite niveau collège, quelques connaissances technocratiques. Le plus dur, c’est peut-être de se concentrer suffisamment pour retenir toutes les inepties administratives qui offrent l’admission. Certains réussissent à le rater quand même, comme la ministre de l’Education Najat Vallaud-Belkacem, deux fois. Mais les bonnes relations… vous comprenez. (Ch. VI A L’ECOLE DE DRESSAGE p. 235-236)

Laurent Obertone
(La France Big Brother)


#38724
Si l’on veut égaliser des humains qui n’ont pas la même chance, la loi doit les traiter de manière différente ; par exemple, aider les pauvres et sanctionner les riches. Donc décréter que les individus sont INEGAUX EN DROIT. L’inverse de la déclaration de 1789. Si l’égalité est à ce prix, nous n’hésiterons pas une seconde. (Ch. VI A L’ECOLE DE DRESSAGE p. 228-229)

Laurent Obertone
(La France Big Brother)


#38725
Après m’être investie dans les commissions visant à réformer totalement la langue, j’ai renoncé. Trop de mots posaient des problèmes insolubles. Un médecin, un marin, un camelot, devenaient une médecine, une marine, une camelote. Une femme grand couturier ne supportait pas d’être qualifiée de grande couturière. Amateur devenait amatrice, bonjour le sexisme… Il est expert, elle est experte. Un coureur, une coureuse ? Un homme public, une femme publique ? Encore pire. (Ch. V LE CAMP DES SEINS p. 205)

Laurent Obertone
(La France Big Brother)


#38726
Sur certains sujets « sensibles », la censure – des robots qui réagissent aux mots interdits – supprime plus de 95 % des commentaires (« Le Parisien », le 18 juillet 2014). Quand l’inquiétude populaire cherche à s’exprimer, on lui envoie nos robots nettoyeurs. (Ch. IV JOURNALITARISME p. 174)

Laurent Obertone
(La France Big Brother)


#38727
Le fait que 27 % des jeunes Français soutiennent l’Etat Islamique (ICM) doit rester dans ton esprit un détail. Mieux vaut une décapitation qu’un amalgame. […] Nous sommes capables de transformer la décapitation d’un Français en une campagne géante contre l’islamophobie, et tu ne broncheras pas. (Ch. IV JOURNALITARISME p. 168-169)

Laurent Obertone
(La France Big Brother)


#38728
Comme tu n’as aucune mémoire, tu ignores que les antiracistes tiennent exactement le même discours alarmiste depuis plus de cinquante ans. Le 20 novembre 1960, le journal du MRAP titrait : « Un climat de haine ». Le journaliste Emmanuel Debono a relevé cette expression, dans la bouche des antiracistes, en 1971, 1973, 1974, 1977, 1980, 1985 et 1986. Expression qui a également été utilisée tout au long des années 1990 et 2000 […]. Comme le disait Pierre-André Taguieff, « la dénonciation de la « libération » ou de la « banalisation de la parole raciste » est un lieu commun de la rhétorique antiraciste » (« Le Point », le 28 novembre 2013). (Ch. IV JOURNALITARISME p. 163)

Laurent Obertone
(La France Big Brother)


#38729
L’antiracisme, le knout du régime, va de pair avec une mobilisation intensive en faveur de la « diversité ». Nous avons mis au point UNE SORTE DE RACISME DE COMPENSATION, que nos communicants ont baptisé « discrimination positive ». Une morale égalitaire conséquente ne pouvait déboucher que sur une sélection raciale méthodique, taboue mais consciente et organisée, de ceux qu’on estime handicapés par la société. Un rééquilibrage, en somme. Ca se traduit la plupart du temps par une mise en avant des noirs et des Maghrébins, dans toutes les séries, les publicités, les films, les émissions de divertissement. Théorie de simple exposition : tu dois t’y habituer, et si possible aimer les personnes exposées. A l’initiative du CSA, toutes nos chaînes ont diffusé durant une semaine des spots animés par leurs vedettes, « promouvant la diversité française ». Les grands groupes suivent le mouvement, parce que c’est dans l’air du temps. La diversité, c’est comme le bio, l’équitable, la charité : c’est vendeur. (Ch. IV JOURNALITARISME p. 158-159)

Laurent Obertone
(La France Big Brother)


#38730
Et même si tu as sous les yeux ce que nous persistons à nier, tu persisteras à douter de ton jugement. Tu ne fais pas le poids. L’homme seul a toujours tort. Nous sommes les helminthes du réel, nous réécrivons le présent. Je veux te donner un exemple récent. Après les diverses affaires concernant DSK (Sofitel, Carlton…), quantité de témoignages et d’éléments nouveaux ont été publiés, parfois par de grands médias, évoquant de possibles victimes à l’étranger. Or sur Internet la plupart de ces informations ont été… nettoyées. Tous ces témoignages n’existent plus. Une manière légale de faire disparaître les témoins gênants. Nous avons ce pouvoir. (Ch. IV JOURNALITARISME p. 156)

Laurent Obertone
(La France Big Brother)


#38731
Le parcours de ces gens n’a guère d’intérêt, sinon de confirmer qu’ils évoluent dans le même monde, festif, riche et bien-pensant, vierge de frontières entre militantisme, morale, spectacle, profits et amitiés incestueuses. Perdriel a fait fortune dans le retraitement des excréments. En toute cohérence, il a récemment repris « Le nouvel Obs », « Rue89 », et investi dans « Le Monde ». (Ch. IV JOURNALITARISME p. 142)

Laurent Obertone
(La France Big Brother)


#38732
La télé crée un monde conforme à notre idéal, une hiérarchie sociale basée sur la morale. Elle décide de ce qui existe ou n’existe pas, de ceux que tu dois haïr ou aimer. Elle a le droit de vie ou de mort sur les artistes, les politiciens ou les scientifiques. Elle est leur seul accès à l’EXISTENCE. (Ch. III LES DEUX MINUTES DE HAINE p. 89)

Laurent Obertone
(La France Big Brother)


#38733
Tu nies le réel, refuse ses contrariétés et ses épreuves. L’envie est le propre de l’enfant. Lorgner sur la part de gâteau de son congénère et voter pour l’égalité, c’est une seule et même démarche. […] Tu as abdiqué ton autonomie et ton intelligence à un assistanat fait de directives, de notices et de règlements. Ta capacité à admettre sans réserve l’autorité d’autres personnes, de « spécialistes », laisse à tes maîtres toute latitude pour faire de toi ce qu’ils veulent. Toute ta vie, tel un nourrisson, tu voudras un maître serviteur, que tu as nommé Etat. (Ch I HOMO DOMESTICUS p. 40-41)

Laurent Obertone
(La France Big Brother)


#38734
Il n' y avait que le silence blanc, les pas qui s'enfonçaient parfois jusqu'aux cuisses, la neige glacée qui tombait dans les chaussures, les ronces qui s'accrochaient aux jambes, les fondrières qui tordaient les chevilles, et ces arbres noirs, ramifiés de neige, par milliers, partout autour d'eux, à n'en plus finir.

Laurent Obertone
(Guerilla, tome 2 : Le temps des barbares)


#38735
Il connaissait l'odeur de la mort, et apprenait la puissance que procurait la liberté.

Laurent Obertone
(Guerilla, tome 2 : Le temps des barbares)


#38736
Ces preuves de vie, comme des centaines de milliers d'autres, allaient s'effacer à jamais de cette Terre.

Laurent Obertone
(Guerilla, tome 2 : Le temps des barbares)


#38737
Dehors, les Noirs tournaient toujours autour de leur brasero. L'un d'eux versa quelque chose dans le feu, les flammes se cabrèrent de plusieurs mètres en grondant, et ce monstre élémentaire cracha au vent une volée d'escarbilles qui se perdirent en étincelant dans le noir, comme si un dieu forgeron venait de frapper la nuit de son marteau de fer.

Laurent Obertone
(Guerilla, tome 2 : Le temps des barbares)


#38738
Combattez ceux qui ne croient ni en Allah ni au Jour dernier, jusqu’à ce qu’ils versent l’impôt de la capitation et qu’ils se soumettent et s’humilient. – Le Coran. 9 :29. Paris, 1er arrondissement, 22 h 15. Cet enfer nommé France, Quraych Al-Islam en avait fait son paradis. Pays si prévisible, où il était aisé de régner… Pays si avide de disparaître, que le vaincre en était presque insultant. Modéré jusqu’à son court collier de barbe, Quraych s’était vite imposé parmi les professionnels de l’hommage républicain. Il avait compris comment bien présenter, rassurer le Français apeuré, et poliment menacer ses responsables politiques, dont la seule terreur était de perdre leur place trop vite. Quraych était un terroriste diplomate, que personne n’osait interrompre, qui avait fait du système son système. Entre les revendications des uns et les perds des autres, il savait se rendre indispensable, jusqu’à devenir une sorte de concession vivante, dernier intermédiaire entre les Français et la mort. Pas une heure sans que Quraych ne récite des sourates, ne se voue à Allah, ne songe aux enseignements d’Al-Azhar, à la grandeur des Moghols, des Abbassides, et du magnifique Soliman. Il était de tout son être l’Islam. Il était de Damas et il avait été de Deir ez-Zor, et de Palmyre. Ses compagnons n’étaient que martyrs, leur vouer sa vie était son honneur et sa fierté. Au pays des fragiles, il se vantait d’être devenu un calife, un produit télégénique spécialisé dans la menace souriante, « sachant jouer des stéréotypes », comme l’écrivit servilement un journaliste. Dans les coulisses, en croisant les régisseurs, les rédacteurs en chef, les journalistes, il ne voyait que cet empressement à lui être agréable, ces regards mendiant la complicité, lui donnant presque envie de leur caresser la tête. Le temps jouait pour lui, avec talent il avançait ses pions, les mosquées, l’immigration, le circuit halal, les amendements communautaires, et avec la Ligue musulmane signait des scores électoraux sans précédent. L’infidèle n’avait à lui opposer que sa bienveillance, ses sourires, ses consensus, la persuasion que sa lâche était une largesse d’esprit. (pp. 105-107)

Laurent Obertone
(Guerilla)


#38739
Quand on voit que trois voyous parviennent à mobiliser durant plusieurs jours toutes les unités d'assaut du pays, que se passera-t-il, quand une dizaine de terroristes décideront de frapper dans plusieurs villes en même temps ? Que se passera-t-il, quand des policiers, pris dans un guet-apens, seront obligés de tuer plusieurs assaillants pour se dégager ? C'est un enfer qui vient.

Laurent Obertone
(La France orange mécanique)


#38740
La nouvelle aristocratie était constituée pour la plus grande part de bureaucrates, de savants, de techniciens, d’organisateurs de syndicats, d’experts en publicité, de sociologues, de professeurs, de journalistes et de politiciens professionnels.

Laurent Obertone
(La France Big Brother)


#38741
Nous allons vous presser jusqu’à ce que vous soyez vides, puis nous vous emplirons de nous-mêmes.

Laurent Obertone
(La France Big Brother)


#38742
Pour que l’Internationale soit le genre humain, il faut abattre toute fierté nationale.

Laurent Obertone
(La France Big Brother)


#38743
Si tous les journalistes racontent la même chose, le mensonge devient vérité. Celui qui a le contrôle du présent a le contrôle du passé.

Laurent Obertone
(La France Big Brother)


#38744
Tout le monde sait à quoi s’en tenir avec nos journaux : le sourd note ce que lui raconte l’aveugle, le crétin de service corrige le tout et les collègues recopient.

Laurent Obertone
(La France Big Brother)


#38745
On n'établit pas une dictature pour sauvegarder une révolution ; on fait une révolution pour établir une dictature.

Laurent Obertone
(La France Big Brother)


#38746
En 2010 à Marcq-en-Barœul, Natacha est repérée par un prédateur. Elle est attaquée pendant son jogging, puis violée, étranglée et frappée à coups de tournevis jusqu’à sa mort. L’assassin avait été condamné en 2006 à dix ans de prison pour viol sous la menace d’une arme. Il avait été placé en liberté conditionnelle après cinq ans d’incarcération. Deux experts psychiatres ont validé cette décision. Comme le précise le magistrat Philippe Bilger, l’un d’entre eux l’a même jugée « excellente ». L’individu voyait un psychiatre régulièrement et « remplissait les obligations » de son suivi socio-judiciaire. Sa précédente victime (viol sous la menace d’un tournevis) se disait persuadée qu’il recommencerait (Le Figaro, 7/09/10). Mais les juges n’écoutent que les psychiatres, et les psychiatres n’écoutent que les détenus.

Laurent Obertone
(La France orange mécanique)


#38747
Nous aurons vu comme le sage les cadavres de nos ennemis passer. Tôt ou tard, tout se dissoudra dans notre nombre et notre unité. Alors peut-être que demain vos soldats viendront encore vous sauver, que vos médecins et vos marchands adouciront la fin de votre vie. Mais au fond, je crois que votre race est finie. Déprimée par sa frénésie, étouffée par sa supériorité.

Laurent Obertone
(Guerilla, tome 2 : Le temps des barbares)


#38748
La prostration n'est pas un mode de vie. C'est une adaptation à la mort.

Laurent Obertone
(Eloge de la force)


#38749
Sois adulte. Chacun de tes actes te juge.

Laurent Obertone
(Eloge de la force)


#38750
Le projet est clair : nous devons détruire un monde qui n’est pas le nôtre, effacer son passé, renier sa grandeur. Et bien entendu, promouvoir notre morale, enseigner la doctrine qui pourra contrer les préjugés, notamment par le biais des associations « sensibilisatrices » qui se battent pour obtenir l’agrément pour « démanteler les préjugés », c’est-à-dire rééduquer vos enfants. « Nacht und Nebel » pour tous. Dès le primaire, des documentaires sur l’homophobie. La colonisation, la collaboration. Il faut apprendre à vos chérubins la haine de soi et l’indignation, inculquer les réflexes de supériorité morale, auxquels tant des nôtres doivent tout. Il faut apprendre à un animal domestique qu’il n’a pas de patrie, mais un maître. Il faut apprendre au petit blanc combien se haïr peut lui rapporter. Et comme toujours, multiplier les petites réformes pour faire hurler les parents d’élèves, à intervalles réguliers. Si nous parvenons ALORS QUE TOUT CE QUE NOUS FAISONS DEVRAIT JETER LA FRANCE A LA RUE, à pousser les parents d’élèves à faire une grève de la faim contre les seuls « rythmes scolaires », nous gagnons. Nos syndicats ont leur part de mérite. (Ch. VI A L’ECOLE DE DRESSAGE p. 250)

Laurent Obertone
(La France Big Brother)


#38751
Les enfants étant des êtres malléables, ils doivent être arrachés à leurs parents pour être rééduqués, reprogrammés, réassignés, par l’Etat, pour les enrégimenter à vie sous la bannière du progrès. On les confisque à leur milieu délétère, on maîtrise au mieux leur expérience par un long dressage, notamment en les préservant des influences familiales, bourgeoises et incultes (en un mot : de droite), et on les conditionne à se donner à fond pour la société de consommation [concept en provenance de la « gauche » (Jean Baudrillard) qui s’inspire de la théorie keynésienne (relance par la demande), fruit pourri d’une politique étatique ou du capitalisme de connivence], sans oublier de voter pour les « forces du progrès ». (Ch. VI A L’ECOLE DE DRESSAGE p. 231-232)

Laurent Obertone
(La France Big Brother)


#38752
La réalité, c’est qu’aux Etats-Unis, des blancs sont deux fois plus tués par des noirs que l’inverse. Alors que les noirs ne constituent que 13 % de la population, contre 64 % pour les blancs (« Wall Street Journal », 2010). C’est ballot, tous nos limiers ont dû passer à côté de ce détail. Mais personne ne le saura jamais. L’assassinat d’un blanc par un noir ne sert pas la ligne du Parti. (Ch. IV JOURNALITARISME p. 157)

Laurent Obertone
(La France Big Brother)


#38753
Voilà. Jusqu’où ça va aller ? Personne ne le sait. Dans la nuit de la civilisation la société a éclaté, et c’est maintenant l’homme civil, social et bien élevé qui va exploser.

Laurent Obertone
(Guerilla)


#38754
Plenel a pris ce qui payait le mieux à bac + zéro : agent de liaison, puis commissaire politique. Pour incarner Big Brother, devenir héraut du Parti, le fanatisme est la seule qualification requise. Il peut se permettre des faux comme il peut se permettre d’écrire de travers ou d’avoir le sens politique d’un lépidoptère lymphatique : « Il n’y aura pas de Manuel Valls premier ministre, c’est impossible », prédisait-il trois jour avant sa nomination. Son seul pouvoir a toujours été moral, et il n’y a que ça qui compte. A la tête d’un « Monde », où fleurissaient magouilles et clientélisme, Plenel distribua un peu de sa haine – très personnelle – de Mitterand à chacun de ses employés, organisa son petit entrisme, jusqu’à faire du « Monde » le journal le plus idéologique du pays, le « quotidien de référence » du Parti. Ainsi quand la rédaction y organise des scrutins internes, lors des présidentielles, c’est toujours l’extrême gauche qui gagne. Comme on peut s’y attendre en pareil cas, l’ambiance au sein de la rédaction est bon enfant et démocratique, « entre filature policière et dénonciation publique […] Il y a au « Monde » toutes les caractéristiques de fonctionnement d’une institution totalitaire », nous disent Pierre Péan et Philippe Cohen, dans « La face cachée du Monde », une dissection du système Plenel, « du contre-pouvoir à l’abus de pouvoir », qui valut à l’intéressé son éviction du journal, en plus de la chute des ventes et d’une inexplicable « crise de confiance » au sein de la rédaction. (Ch. IV JOURNALITARISME p. 130-131)

Laurent Obertone
(La France Big Brother)


#38755
Voici Aymeric Caron, prototype de notre CAMARILLA médiatique. D’abord, il n’est seul que dans sa tête. Des milliers de journalistes de gauche sont, comme lui, comme plus de 90 % de leurs collègues, persuadés d’être seuls. Ceux-là publient régulièrement des articles qui désignent, dénoncent dizaine de « néo-réacs » médiatisés, les journalistes ou personnalités « proches de la droite radicale », pour donner l’impression qu’ils sont nombreux. C’est à l’occasion de ces « enquêtes » que l’on parvient, très sérieusement, à te faire croire que Natacha Polony est ce qui se fait de plus extrême à la télévision française. Elle, c’est différent : on la paye pour simuler. Elle laisse courir le bruit qu’elle est de droite, le CSA juge l’illusion de pluralité satisfaisante et tout le monde est content. Revenons à notre Caron. Devant ton écran, il t’arrive de te demander comment il peut à se point ignorer la réalité, et avoir l’air aussi sincère dans le mensonge. Peut-être parce que la réalité n’arrive jamais jusqu’à lui. L’information d’Aymeric Caron, ce n’est pas ce qu’il voit, c’est ce qu’il veut. Et c’est ce qu’il lit. Des journaux choisis. Premier tri. Ces journaux ont une ligne, un lectorat, des patrons, des publicités, des obligations, une morale. Second tri. On n’y publie qu’une vision choisie du monde, ou alors on ridiculise celle qui ne nous plait pas. La légitimité des « spécialistes » est toujours compatible avec la ligne du Parti, qui devient celle du journal. Les études qui y sont publiées sont le fruit d’une patiente et méthodique épuration du réel. On perd vite le compte du nombre de tris. La presse scientifique et spécialisée, effectue elle aussi un tri dans ses publications. Après quoi l’AFP, puis les journalistes grand public, sélectionnent celles qu’ils estiment importantes, vendables et correctes. A ce niveau, le bon sens est depuis longtemps mort asphyxié. Quand le lecteur, qui choisit son journal et ses articles, effectue son dernier tri, il n’y reste déjà plus une miette de réalité. Voilà les filtres de la pensée qui séparent Aymeric Caron du pompiste de Noyon. (Ch. III LES DEUX MINUTES DE LA HAINE p. 106->108)

Laurent Obertone
(La France Big Brother)


#38756
Vous croyez qu’ils veulent le bien de tous, sans distinction ? Peut-être allez-vous m’expliquer pourquoi leur charité ignore toujours les clochards de vos rues, les agriculteurs de vos campagnes, vos ouvriers au chômage, vos victimes de l’insécurité ? Je vais vous le dire : cette détresse-là ne rapporte pas assez. De fait elle n’intéresse personne. En revanche, la charité qui s’exerce envers les MINORITES est tout à fait juteuse, puisque le Parti leur voue un culte. Il faut avoir la bonne maladie, la bonne orientation sexuelle, la bonne provenance. Souvenez-vous, Bernard-Henri Levy lui-même disait s’intéresser à la misère bosniaque plutôt qu’à celle du coin de sa rue, parce qu’il écrivait « avec son intelligence et son inconscient ». Son inconscient c’est sa volonté de puissance. Le combustible de la puissance, c’est la morale. Les miséreux ne sont qu’une ressource naturelle que nous convoitons tous. Même le Pape François, qui accusait les communistes d’avoir « volé le drapeau de la pauvreté » aux chrétiens. Touche pas à mes pauvres. Ils s’écharpent pour aller le plus loin possible dans la charité, parce qu’elle leur offre un immense pouvoir. (Ch. II LE MONDE PERDU p. 69-70)

Laurent Obertone
(La France Big Brother)


#38757
Vous croyez en la bonté humaine, je présume ? Il ne vous vient pas à l’esprit que si l’idéal du « partage », de la « solidarité » ou du « don » est sur toutes les lèvres politiques et médiatiques, c’est parce qu’il rapporte ? Je vous l’ai dit, tout acte a un mobile. (Ch. II LE MONDE PERDU p. 67)

Laurent Obertone
(La France Big Brother)


#38758
Vous n’y échappez pas. Tout individu est conditionné à suivre le groupe. « L’évolution des mentalités », c’est un troupeau qui change de direction au gré de la volonté des bergers, par peur de la solitude, des coups de bâton, ou des crocs des mâtins. Vous faites partie de ce troupeau. À des degrés divers, nous sommes tous conditionnés. Vous aussi tenez le bâton invisible. Vous acceptez de modifier vos pensées, de modérer vos avis, de parfois nier votre vision du monde. Vous vous soumettez au politiquement correct. Vous êtes endoctriné. On se ment, on se manipule, on se surveille soi-même. (page 261)

Laurent Obertone
(La France Big Brother)


#38759
Jadis, les écrivains s’efforçaient d’arracher les gens à leur réalité, pour les mener dans un monde fictif. Aujourd’hui, ils doivent faire exactement le contraire.

Laurent Obertone
(La France Big Brother)


#38760
Tout le monde sait à quoi s’en tenir avec nos journaux : le sourd note ce que lui raconte l’aveugle, le crétin de service corrige le tout et les collègues recopient.

Laurent Obertone
(La France Big Brother)


#38761
Tu es l'être de l’irresponsabilité. Tu refuses d'assumer tes actes et de t'assumer. Rien n'est jamais de ta faute. L'État, la police, les autorités, les parents, le petit camarade. L'autre, toujours.

Laurent Obertone
(La France Big Brother)


#38762
Les faits ne sont pas favorables à notre morale. Nous devons donc modifier les faits. Se contenter de les restituer, faire du journalisme, n’est pas possible. Altérer le réel, voilà notre pouvoir.

Laurent Obertone
(La France Big Brother)


#38763
Dans le panier, les crabes se tiennent tous par la pince. Tu n'as aucune idée du nombre de petits et gros arrangements qui lient entre eux les membres du Parti. La plupart de nos grands financiers, politiciens, journalistes, universitaires, haut-fonctionnaires, magistrats, chercheurs, universitaires, communicants, artistes, économistes, patrons de presse, entrepreneurs, dirigeants antiracistes et syndicaux, éditeurs de ce pays, sont soit membres du club le Siècle, soit francs-maçons, en tout cas tous parrainés, à défaut d'être élus.

Laurent Obertone
(La France Big Brother)


#38764
Nul ne peut nous forcer à nous justifier. Nous sommes le Parti. Au sceptique de se justifier. C’est l’esprit critique, que nous mettons en accusation. Vous les connaissez, nos « arguments ». « Inacceptable, ignoble, dérapage, scandaleux, inadmissible ». Notre indignation vertueuse suffit à nier les réalités déplaisantes, détruire les sceptiques et nous épargner toute justification. (page 77)

Laurent Obertone
(La France Big Brother)


#38765
Nous aurons vu comme le sage les cadavres de nos ennemis passer. Tôt ou tard, tout se dissoudra dans notre nombre et notre unité. Alors peut-être que demain vos soldats viendront encore vous sauver, que vos médecins et vos marchands adouciront la fin de votre vie. Mais au fond, je crois que votre race est finie. Déprimée par sa frénésie, étouffée par sa supériorité. Vous n'avez plus les armes pour cette vie, et peu à peu vous y renoncerez.

Laurent Obertone
(Guerilla, tome 2 : Le temps des barbares)


#38766
Nos bobos sont les serpillères idéales du régime. Ils payent, ils votent, ils font du zèle. Ils exécutent les ordres du Parti. Ils se catéchisent entre eux. Mais leur univers mental est de plus en plus agressé par la réalité. Soit il cèdera, soit ce sont eux qui cèderont. En attendant leur survie n’est pas héroïque, elle n’est qu’une fuite. (page 392)

Laurent Obertone
(La France Big Brother)


#38767
Le langage est au fond bien plus important que les politiciens, puisque toute politique est affaire de mensonges. (page 289)

Laurent Obertone
(La France Big Brother)


#38768
La voix de Big Brother s’imprime, s’émet, se diffuse, s’édite, se code, se projette, se publie, s’affiche, s’étale, se lit, s’écoute, se télécharge, se décline sur tous les tons, sort de millions de bouches, mais elle dit toujours la même chose. (page 105)

Laurent Obertone
(La France Big Brother)


#38769
Il ne voulait pas mourir, pas maintenant. Il aurait voulu une dernière fois s'enivrer, se laisser porter par une mélodie familière, respirer le vent du large, frôler une main de femme, revoir les oiseaux voler au-dessus du froissement de la mer.

Laurent Obertone
(Guerilla, tome 2 : Le temps des barbares)


#38770
Il vit ce peuplier parasité de gui et ses dizaines de boules verdâtres coiffées de neige, comme le triste sapin d'un Noël qui n'aurait jamais lieu.

Laurent Obertone
(Guerilla, tome 2 : Le temps des barbares)


#38771
« Vous ne pensez donc pas que j’ai raison contre ce cinglé ? — Je ne pense pas, non. — Il est incapable de m’opposer un seul argument ! — Ça ne veut pas dire qu’il a tort. Les hommes pensent mais ne parlent pas. Les femmes font le contraire. Rien de nouveau sous le soleil… »

Laurent Obertone
(Guerilla, tome 2 : Le temps des barbares)


#38772
Vous êtes Blanc, donc sûr de votre bon droit à vous faire casser la gueule.

Laurent Obertone
(Guerilla)


#38773
À 10 heures 41 minutes et 6 secondes, l'impact final interrompt l'enregistrement. Tout s'est arrêté contre une zone de quatre mètres sur trois. Il y a eu ce moment où la vitesse de l'appareil est tombée à zéro, et où celle des corps est restée à 700 kilomètres heure, tout objet devenant de ce fait un véritable missile. Plusieurs dizaines de tonnes d'êtres humains, de fauteuils, de cadres, de lisses, de plancher, de longerons, de bagages, de chariots, d'alliages et de tubulures ne furent plus que leur inertie pure. Chaque corps encaisse une décélération de plus de 200 g. Entre l'impact du nez et celui de la dérive, il y a un dixième de seconde. Le temps d'un clin d'œil. D'un éclair. Un cri suspendu entre la vie et la mort. C'est une implosion monumentale, indescriptible. Une fusion instantanée, totale, de toute chose, qui délivre dans un gigantesque bruit de broyage un éclair de chaleur et un souffle immense, de feu, de poussières et de débris. Puis tout retombe. Tout se tait.

Laurent Obertone
(Le Diable du ciel)


#38774
Il faut savoir que les "foyers éducatifs" ont le budget pour offrir à leurs jeunes délinquants moult vacances et activités. Le fait que les parents des enfants bien élevés ne puissent en faire autant ne pose apparemment aucun problème de conscience à nos institutions.

Laurent Obertone
(La France orange mécanique)


#38775
Surtout ne pas « jeter de l'huile sur le feu ». Ne pas « mettre le feu aux poudres ». Donc il y a un feu. Donc il y a des poudres.

Laurent Obertone
(La France orange mécanique)


#38776
"Notre société condamne à mort des innocents parce qu'elle se refuse à condamner à la perpétuité des coupables."

Laurent Obertone
(La France orange mécanique)


#38786
On dit que les héros naissent des crises. On oublie en général que les autres en meurent.

Laurent Obertone
(Eloge de la force)


#38787
Si les femmes veulent accorder plus de temps à leurs enfants, elles sont prêtes à renoncer à une partie de leurs revenus. A partir de là, les comparaisons de salaires ne veulent plus rien dire. Les hommes, obsédés par leur statut, se fichent de faire des heures supplémentaires, d’avoir à déménager pour un cadre moins attrayant, de moins voir leurs enfants, de passer des semaines ou des mois loin de chez eux, de supporter le manque de confort, le danger physique et une plus grande pression au travail. En France, on prétend souvent que la différence de salaire hommes-femmes est de 25 à 30 % du salaire brut. Sauf que si on élimine les préférences de carrière et qu’on aligne les temps de travail, l’écart devient marginal (entre 2 et 8 %). Et ce que l’on ne dit jamais, à secteur et âge équivalent, c’est que la productivité des hommes est supérieure. Selon l’Insee, à temps complet, ils travaillent en moyenne 56 heures contre 51 pour les femmes (+8,9 %). Dans tous les domaines, ils travaillent davantage et leur productivité horaire est plus importante (INSEE, 2004). « Si discrimination il y a, elle est très faible », admet l’économiste Cécile Philippe (« Les Echos », le 28 juin 2011). Pour l’anecdote, les femmes les moins bien rémunérées par rapport aux hommes sont les dirigeantes qui fixent leur propre salaire. (Ch. V LE CAMP DES SEINS p. 190-191)

Laurent Obertone
(La France Big Brother)


#38788
La fabrication et la distribution (historiquement communiste) [des quotidiens de presse] restent faibles et désorganisés, au coût démentiel. Le secteur est paralysé par l’unique et tout-puissant Syndicat du livre CGT disposant du monopole d’embauches et assurant aux ouvriers des salaires plus élevés que ceux des journalistes (autour de 5 000 euros mensuels). Ces seuls salaires représentent 80 % du coût d’impression des quotidiens de presse […] (Rapport Lordiant, 7 juillet 2004). Conséquences : des prix de vente au numéro records, deux fois plus élevés qu’en Allemagne. (Ch. IV JOURNALITARISME p. 145)

Laurent Obertone
(La France Big Brother)


#38789
Vous voulez avoir l’impression que les choses changent selon vos désirs. Vous voulez qu’on vous promette des « réformes », peu importe lesquelles, il faut juste que ça avance. Big Brother n’est qu’une énorme promesse de changement continu, donc de militantisme infini. « Le changement, c’est maintenant ! » est en cela un slogan parfait. MAINTENANT est un éternel et radieux futur, toujours à portée de main. Le slogan de François Hollande vous promet un changement perpétuel. Tout ce que veulent ses électeurs, c’est le PROGRES, soit un glissement continu vers la domestication intégrale. (Ch. II LE MONDE PERDU p. 84)

Laurent Obertone
(La France Big Brother)


#38790
C’est l’esprit critique, que nous mettons en accusation. Vous les connaissez, nos « arguments ». « Inacceptable, ignoble, dérapage, scandaleux, inadmissible ». Notre indignation vertueuse suffit à nier les réalités déplaisantes, détruire les sceptiques et nous épargner toute justification. (Ch. II LE MONDE PERDU p. 77)

Laurent Obertone
(La France Big Brother)


#38791
Tous les régimes égalitaires, socialistes ou communistes, forment des hiérarchies extrêmement inégalitaires. Si le pouvoir existe, l’égalité ne peut exister. Vous allez me soutenir que le pouvoir n’existe pas ? Vous n’avez donc vraiment aucune idée des immenses privilèges que nous dégustons sur votre dos. (Ch. II LE MONDE PERDU p. 67)

Laurent Obertone
(La France Big Brother)


#38792
C’est tout l’art de la politique. Ils prônent l’égalité, la démocratie, la justice, exclusivement pour vous écraser. Nous jouissons du fruit de votre travail. […] Nous avons tellement bien fait les choses, que vous allez passer votre vie à financer la jouissance d’individus comme notre cher Daniel Cohn-Bendit, ce révolté boutonneux star de nos programmes de la fin des années 60, recyclé parmi d’autres déchets dans l’écologie, pour devenir le Jean-Pierre Coffe de la politique. Vous savez qu’en s’amusant sur les plateaux et au Parlement européen, ce serpent-charmeur a gagné et continuera à gagner des dizaines de milliers d’euros par mois, des avantages en nature considérables, jamais aucun frais à débourser pour ses voyages, ses réceptions et son train de vie somptueux ? Au nom de votre EGALITE. Vous imaginez ? (Ch. II LE MONDE PERDU p. 65)

Laurent Obertone
(La France Big Brother)


#38793
Cet énorme pouvoir, nous l’avons en partie parce que vous êtes aveugle, persuadé que nous sommes honnêtes, que nous agissons par idéal, pour je ne sais quelle inepte conviction. Vous acceptez la hiérarchie telle que nous l’imposons, parce que vous êtes lâche, et parce que vous êtes programmé pour l’être. Votre soumission vous épargne bien des ennuis, croyez-moi. [ …] Pensez-vous que les serfs étaient mal lotis parce qu’ils devaient donner taxes et nourriture en échange de la protection de leur seigneur ? En échange de travail et de taxes, on ne vous protège même plus. Vous êtes un larbin, nous vous avons dressé pour ça. (Ch. II LE MONDE PERDU p. 62-63)

Laurent Obertone
(La France Big Brother)


#38794
Il y a un culte de la victime dans nos sociétés égalitaires. Rien de plus beau qu'une victime. L'infériorité donne droit à des égards. On adore ceux qui ont porté leur croix, ceux qui ont souffert. Ça leur donne une valeur. Ces cons vomissent la religion et la morale: ils sont religieux et moralistes comme jamais.

Laurent Obertone
(Utøya)


#38795
Certains animaux comme le mouton ont la fâcheuse tendance domestique à sauter du haut des falaises, pour faire comme tout le monde. Et toute ressemblance avec les troupeaux humains n’est pas fortuite. (Ch I HOMO DOMESTICUS p. 36)

Laurent Obertone
(La France Big Brother)


#38796
Subventionner la presse, c'est exactement comme si on obligeait les gens à acheter les journaux qu'ils ont choisi de ne pas lire. L'URSS n'a jamais fait mieux. Le lecteur ne souhaitant plus financer la propagande, le journal perd de l'argent, l’État paie la différence avec vos impôts.

Laurent Obertone
(La France Big Brother)


#38797
Pour lui ce pays maudit marchait depuis bien trop longtemps sans son âme, sans seulement savoir où, sans comprendre son agonie. Et chaque année qui passait semblait l'enfoncer dans une mort plus complète et aboutie encore. Lui ne s'était jamais senti capable de se battre. N'était-il pas prêt à se laisser torcher pour continuer à faire semblant de vivre ? Il pensait que le rêve d'esclave serait le dernier et le plus fort de tous les rêves. C'était aussi le sien et il n'avait jamais eu le courage d'y renoncer. « Je ne suis que l'art d'évoquer les idées malheureuses », avait-il dit à ce fou qui lui demandait des solutions. Sa lucidité était un fardeau et son monde bien plus noir que l'incertitude. Il passait son temps à s'informer, c'est-à-dire à se faire peur, se faire mal, entretenir méthodiquement sa haine, en contaminer son entourage. Être l'effroi du réveil, venant juste après le rêve. La clé du placard où Barbe Bleue enfermait les cadavres de ses femmes. Il aurait voulu en enfant, d'abord pour lui inculquer un peu de ce mal, et laisser de l'autre côté de sa tombe comme un bagage suspect, un colis piégé, un dernier éclat d'Homme.

Laurent Obertone
(Guerilla, tome 2 : Le temps des barbares)


#38798
Tu as abdiqué toutes tes libertés pour un peu de confort et de sécurité. La servitude en échange de quelques certitudes. (page 422)

Laurent Obertone
(La France Big Brother)


#38799
Il y a quelques années, Chevènement estimait que les peuples algériens et français étaient « non-miscibles ». Pas bien. Je vous prie de croire qu’ils ont intérêt à améliorer leur miscibilité, et plus vite que ça. Pour l’occasion, le progressisme a sorti son coup spécial : le métissage. La diversité, c’est bien, le métissage c’est mieux. Convenez que faire disparaître la diversité est une curieuse façon de la célébrer. D’un point de vue philosophique, on peut trouver ça dommage. Mais d’un point de vue morale dominante, et c’est tout ce qui importe, le métissage, c’est bien. Ça doit fonctionner. Et si ça ne fonctionnait pas si bien que ça ? Et si, compte tenu de l’attraction communautaire, le métissage restait beaucoup trop faible pour endiguer le communautarisme ? Et s’il ne pouvait que créer de nouvelles communautés (les Coloured en Afrique du sud) ? États-Unis, Brésil, Afrique du sud… à notre grand regret, il faut l’admettre : le métissage culturel radieux prend son temps. Combien de pays hétérogènes ont sombré dans la violence, puis, à défaut de massacre, se sont scindés en deux ? L’ex-Yougoslavie, l’Algérie, le Pakistan, Singapour, l’Irlande, bientôt la Belgique… Combien de guerres d’indépendances ? Combien d’affrontements ethniques ? Géorgie, Sri Lanka, Nagaland, Birmanie, Laos, Vietnam, Cambodge, Chine, Philippines, Afghanistan, Tadjikistan… Quasiment tous les pays d’Afrique ont été touchés depuis 1960. Et combien d’exodes ? Les Français d Algérie en 1962, les 14 millions de personnes déplacées de l’Inde vers le Pakistan en 1947 (et vice-versa), les turcs des Balkans, les hmongs du Laos, les arméniens de Turquie, les chinois de Malaisie, les kurdes de Turquie, les serbes de Bosnie… Nous pensions que ces gens-là pouvaient s’aimer. Nous voulions qu’ils s’aiment. Ils se sont entretués.

Laurent Obertone
(La France orange mécanique)


#38800
Et si certains immigrés n’avaient pas les capacités pour réussir ? Si c’était le cas, il faudrait appeler la Halde, pour intenter un procès à ce livre, à Darwin et éventuellement à Dieu. En dépit d’un communautarisme fort, les immigrés venus d’Asie de l’est ont une forte capacité d’adaptation aux sociétés occidentales, développées et industrielles, quel que soit le continent, le niveau social et le nombre d’individus concernés. Leur taux de criminalité est très bas, comme dans leurs pays d’origine. Mais les Asiatiques de l’est vivent dans des sociétés très semblables aux sociétés européennes. La clé d’une adaptation réussie est-elle culturelle, propre aux communautés ? Depuis plusieurs centaines de générations, les sociétés occidentales et asiatiques font peser sur leurs citoyens une pression énorme. Temps de travail, implication sociale, obligations morales, mode de vie axé sur la compétition et la production, complexité organisationnelle et administrative, surinformation, pression sociale de la consommation et de la culture, forte exigence intellectuelle et sociale… Cet environnement qui nous paraît banal a de quoi bouleverser l’étranger. De par leur culture, certains immigrés sont autres. Cela devrait réjouir le progressiste, mais ce n’est pas le cas. La diversité c’est très bien, mais lui préfère que l’immigré soit son égal. Équivalent. Pareil. Socialiste, ce serait parfait. On fait mine d’exalter les différences, tout en refusant de les admettre, parce qu’au fond elles ne cadrent pas avec nos idées. En quoi est-il absurde ou effroyable d’émettre l’hypothèse que certaines communautés, leur culture, leur histoire, soient mieux adaptées à certains environnements qu’à d’autres ? Tout le monde n’est pas fait pour se conformer au mode de vie occidental, même quand celui-ci s’exporte, l’Afrique du Sud peut en témoigner. En Amérique du nord et du sud, les difficultés d’adaptation de certains perdurent depuis des décennies.

Laurent Obertone
(La France orange mécanique)


#38801
Qui sont les malfaiteurs ? Sont-ils des gens prédisposés ? À titre individuel, les taux élevés de testostérone et bas de sérotonine sont héritables et corrélés à la violence. L’influence des taux de testostérone élevés sur les violeurs violents ou récidivistes a été pointée par plusieurs études (Rada, Laws & Kellner, 1976; Giltay & Gooren, 2009) que n’ont pas lues nos juges, qui relâchent des individus dangereux sans traitement approprié. Certains individus naissent avec moins d’empathie que la moyenne. Normalement, ils tempèrent leur agressivité par nécessité sociale, ou par peur des sanctions. Avant d’être pris en main par les adultes, les enfants sont agressifs et peu empathiques. Ils se soumettront aux règles sociales. De force, pour les plus teigneux. Laissez des enfants se partager un gâteau sans parts découpées, vous comprendrez. L’agressivité est innée, et n’a pas besoin d’élément déclencheur. Pour les moralistes, l’exclusion conduirait à l’agressivité. Reposant sur le fameux principe de table rase, cette croyance qui justifie tous les comportements inappropriés a été érigée en principe d’éducation : dans un environnement sans violence, sans règles, sans privation, sans autorité, les enfants ne devaient jamais développer le moindre mécanisme d’agressivité. Échec : ils devinrent spontanément très agressifs envers leurs parents, leurs congénères et leurs professeurs. Cette agressivité perdurera tant que les idéologues impliqués refuseront de revenir sur le postulat qui en est à l’origine. Si elle ne rencontre pas son maître, l’agressivité n’a pas de limites. « L’enfant est une sorte de nain vicieux, d’une cruauté innée, chez qui se retrouvent immédiatement les pires traits de l’espèce, et dont les animaux domestiques se détournent avec une sage prudence », écrivait Houellebecq. Il en est ainsi, tout simplement parce que la société n’a pas encore dévié leur agressivité naturelle. La « méchanceté » des enfants, à l’encontre de leurs congénères ou des animaux, plus ou moins élaborée, est aisément observable, dans les cours de récréation, lorsqu’ils jouent entre eux ou encore en fouillant dans nos propres souvenirs.

Laurent Obertone
(La France orange mécanique)


#38802
En dehors du mécontentement et des souffrances de la population, quelles sont les conséquences d’une telle insécurité pour la société ? Le Figaro a publié le 4 mai 2010 une étude sur la question, réalisée par l’économiste Jacques Bichot. Chaque année, la délinquance et la criminalité coûtent aux victimes et à l’État un total d’environ 115 milliards d’euros, hors délits routiers. Dont 29 milliards d’infractions diverses, 22 milliards de fraude fiscale, 14 milliards de fraude informatique, 6,6 milliards pour les blessures volontaires, 5,3 milliards pour la drogue, 800 millions de fraudes aux prestations sociales. Les voitures incendiées coûtent à elles seules 1,5 milliard. Le coût total de la délinquance et de la criminalité représente 5,6% du PIB. Comme l’a précisé l’économiste Jacques Bichot, c’est l’équivalent de deux fois le total des impôts sur le revenu. Rappelons que les retraites (selon l’État) ou l’immigration (selon Gourévitch) coûtent environ 30 milliards d’euros par an. Le déficit annuel de la France en serait-il un si l’on ramenait l’insécurité à son taux de l’après-guerre ? La réponse est claire : notre pays ne serait tout simplement pas endetté.

Laurent Obertone
(La France orange mécanique)


#38803
Nous (Big Brother) diffusons notre propagande tout en finançant son support. Et tu restes persuadé que la presse est garante de la démocratie. (page 139)

Laurent Obertone
(La France Big Brother)


#38804
T’éclater, te vider la tête, te déchirer… plutôt que te regarder en face. Vomir et oublier. Accélérer le processus. Travail et divertissement sont des comportements d’évitement, de fuite. (page 44)

Laurent Obertone
(La France Big Brother)


#38805
Comment peux-tu supporter ça ? De par ta nature d’animal domestique, dressé justement pour tout supporter. La promiscuité et l’insanité, le bruit et la folie, les odeurs et les ordres, la pression sociale, l’ineptie de la société et l’inertie de l’existence, ses humiliations et ses manipulations, et bien plus encore. Toi, tes frères humains, présentez toutes les caractéristique de la domestication. (page 29)

Laurent Obertone
(La France Big Brother)


#38806
Les hommes pensent mais ne parlent pas. Les femmes font le contraire.

Laurent Obertone
(Guerilla, tome 2 : Le temps des barbares)


#38807
Les humains privés de leur ordre quotidien sont des créatures tout à fait à part, en deçà des bêtes, monstrueuses, corrompues, détraquées par on ne sait quel instinct maudit, et plus il semble qu'on les discipline contre cette viciation, plus il semble qu'elle s'accentue.

Laurent Obertone
(Guerilla, tome 2 : Le temps des barbares)


#38808
Et il s'était remis à écouter les épîtres du vent.

Laurent Obertone
(Guerilla, tome 2 : Le temps des barbares)


#38809
Dehors le ciel était noir, et tellement noire était son âme.

Laurent Obertone
(Guerilla, tome 2 : Le temps des barbares)


#38810
Ils eurent la même idée. Ce fut elle qui se jeta sur lui, et le déshabilla. Cet homme se sentait si puissant, entre les griffes de cette femme lionne qu'il aimait. Ils étaient cet îlot de fortune au milieu du chaos, déconnectés de tout, abandonnés à ces instants parfaits, chimiquement purs, une complétude sensorielle qui ne demandait qu'à les étreindre, à évacuer d'eux toute forme de toxine. Et jamais ils ne s'étaient sentis aussi vivants.

Laurent Obertone
(Guerilla, tome 2 : Le temps des barbares)


#38811
Et il savait déjà que sa conscience, ce vautour, ne lui laisserait aucun repos.

Laurent Obertone
(Guerilla, tome 2 : Le temps des barbares)


#38812
Il était expert en hommes, et ceux-là n'en étaient pas.

Laurent Obertone
(Guerilla, tome 2 : Le temps des barbares)


#38813
Dans le brouillard d'encens du salon, la vieille horloge s'obstinait à minuter le silence.

Laurent Obertone
(Guerilla, tome 2 : Le temps des barbares)


#38814
La nuit venait et sa terreur. Le soleil rouge sombrait à la lisière du monde, et l'horizon buvait tranquillement la coupe de son sang.

Laurent Obertone
(Guerilla, tome 2 : Le temps des barbares)


#38815
Tout dans leur chambre évoquait la présence de cette grande absente.

Laurent Obertone
(Guerilla, tome 2 : Le temps des barbares)


#38816
Dehors, le vent glacial régnait sur les ténèbres enneigées, se heurtant violemment aux volets clos.

Laurent Obertone
(Guerilla, tome 2 : Le temps des barbares)


#38817
On jetait des gens dans la Seine. Encore plus loin, échoué contre un quai de l'Ile Seguin, il aperçut ce qui ressemblait à un corps, flottant droit où le courant l'emportait. Il eut amplement le temps de le voir, gisant dos contre le quai, tel Achab accroché à sa baleine, la face blême mi-immergée et comme saisi de stupeur, bouche et yeux ouverts, les bras ballants dans le courant.

Laurent Obertone
(Guerilla, tome 2 : Le temps des barbares)


#38818
Cette foule était l'allégorie du renoncement.

Laurent Obertone
(Guerilla, tome 2 : Le temps des barbares)


#38819
Après des années d'attente, d'inaction, de passivité, d'injures, de crachats, de jets de peinture et de pierres, de cocktail Molotov, après des années perdues à subir, toujours derrière le bouclier, sans broncher, les gardes mobiles libérèrent toute leur frustration. Enfin, ils avaient le droit de taper... C'était une sorte de récompense. On se fit plaisir.

Laurent Obertone
(Guerilla)


#38820
La délinquance et le crime sont inévitables. Ce qui est évitable, c'est de les laisser devenir lucratifs et dépourvus de risques, donc de les laisser se développer au point de menacer la société tout entière. (P144)

Laurent Obertone
(La France orange mécanique)


#38821
Elle était, comme toutes les concierges, dépressive, et membre d’une association de défense des animaux.

Laurent Obertone
(Guerilla)


#38822
La catastrophe, on l’anticipe, on l’attend longtemps, et quand elle est là on comprend que rien ni personne ne pourra aller aussi vite qu’elle.

Laurent Obertone
(Guerilla)


#38823
Des témoins approchèrent, toujours prompts à s’élever contre une quelconque brutalité policière. Ils furent refroidis par la vue des cadavres, de la femme agonisante, et de l’arme ensanglantée. L’un d’eux filma tout de même, ce qui était la moindre choses; ça ferait beaucoup de vues sur Internet…

Laurent Obertone
(Guerilla)


#38824
Les gens comme lui sont des monstres, voilà la vérité. Ils entrent parfois dans ce monde, et le traversent, et y répandent l'épouvante, parce qu'ils ne sont pas d'ici.

Laurent Obertone
(Le Diable du ciel)


#38825
Or, si le QI moyen d’un pays baisse de 4 points, le nombre d’individus au QI supérieur à 115 diminuera de 35%, et le nombre d’individus au QI supérieur à 130 diminuera de 48%. Imagine-t-on la perte d’inventeurs, d’ingénieurs, de scientifiques et de talents que cela représente ? Précisément, la France a vu son QI baisser de 101,1 à 97,3, soit une chute sévère du nombre d’individus doués (-34%). Ce qui se traduira, si l’on en croit les travaux de Volkmar Weiss, par une baisse de PNB par habitant d’au moins cinq milliers d’euros par an. Et ce sans présumer de l’avenir…

Laurent Obertone
(La France interdite)


#38826
Il n’est plus question de décider si l’on peut ou non accueillir toute la misère du monde. Elle s’est mise en marche, et qu’on le veuille ou non, elle viendra, ici et ailleurs. Elle arrive déjà. Et ce n’est qu’un début.

Laurent Obertone
(La France interdite)


#38827
Un missile de soixante-cinq tonnes lancé sur les rails de sa portance.

Laurent Obertone
(Le Diable du ciel)


#38828
Un miracle balistique. Un vacarme de fin du monde. Un missile de soixante-cinq tonnes lancé sur les rails de sa portance. Jusqu'au bout, la vitesse au sol se maintient à 700 kilomètres heure. Pleine charge et pleine face. Une force cinétique aberrante. Plus d'un milliard de Joules.

Laurent Obertone
(Le Diable du ciel)


#38829
Le crime nous fascine, parce qu'il incarne une sécession.

Laurent Obertone
(Le Diable du ciel)


#38830
La haine est mon berger Si tu ne sais pas tue, tu ne sauras pas sauver.

Laurent Obertone
(Utøya)


#38831
Et si les faits disent autre chose, les faits doivent être modifiés.

Laurent Obertone
(La France Big Brother)


#38832
Jadis, les écrivains s’efforçaient d’arracher les gens à leur réalité, pour les mener dans un monde fictif. Aujourd’hui, ils doivent faire exactement le contraire.

Laurent Obertone
(La France Big Brother)


#38833
Le mâle est dominateur, insoumis, empêche le maître de faire de lui ce qu’il veut. Conclusion : il faut supprimer le mâle. Voilà qui anéantira toute résistance.

Laurent Obertone
(La France Big Brother)


#38834
les intérêts particuliers et ceux de la société s’opposent. Les gènes sont égoïstes, la société se veut altruiste.

Laurent Obertone
(La France orange mécanique)


#38835
Notre société condamne à mort des innocents parce qu’elle se refuse à condamner à la perpétuité des coupables.

Laurent Obertone
(La France orange mécanique)


#38836
Pas plus que céder à un enfant capricieux n’apaise ses caprices, les dons et le laxisme n’apaisent la haine des plus teigneux : au contraire, ils sont interprétés comme des signes de faiblesse.

Laurent Obertone
(La France orange mécanique)


#38837
Pour réduire le nombre de détenus, il faut les amnistier massivement. Toutes les peines inférieures à six mois, toutes celles prononcées il y a plus de deux ans, annulées ! « Cela permettra de remettre les compteurs à zéro » (20 minutes, 13/06/12).

Laurent Obertone
(La France orange mécanique)


#38838
L'adrénaline dilate les sens, réveille l'animal. Le stress mobilise le système nerveux, entrave le cerveau. Les décisions se prennent en-deçà du conscient. Je me regarde marcher vers le sommet de la colline.

Laurent Obertone
(Utøya)


#38839
Quand la mort frappe à la porte, la morale a tendance à se planquer dans les chiottes.

Laurent Obertone
(Utøya)


#38840
Le temps file, mon horizon se ferme. J'ai épuisé mon stock de mensonges. Bientôt la vérité va éclater, je vais devoir agir. Je n'ai déjà plus le choix. Le quai est oppressant. Comme acculé à précipice, je veux avancer, m'en dégager.

Laurent Obertone
(Utøya)


#38841
Élection, soumission, révolution : même piège à cons.

Laurent Obertone
(Eloge de la force)


#38842
La piste du soulèvement populaire est tout aussi foireuse. Rappelle-toi des Gilets Jaunes.

Laurent Obertone
(Eloge de la force)


#38843
Quant à l’hypothèse d’un coup d’état militaire, elle est encore moins probable que l’élection d'un président honnête.

Laurent Obertone
(Eloge de la force)


#38844
Le média te dit quoi penser, qui croire, qui détester. Il te fournit bonne conscience et modèle social en te réduisant à l’état de bétail, en t’offrant l’illusion de passer pour quelqu’un d’unique.

Laurent Obertone
(Eloge de la force)


#38845
« Te tourner vers lui [l'État], le réclamer, voilà ton unique moyen d'exister. L'obsession politique généralisée n'est pas la « bonne santé démocratique ». C'est la névrose, le croupissement des âmes damnées. Les « pouvoirs publics » ne sont que de l'impuissance privée. » p. 51

Laurent Obertone
(Eloge de la force)


#38846
En Norvège, tout le monde connaît une victime, ou une famille de victime. Et nous, policiers, avons été particulièrement touchés, parce que ce monstre a utilsé notre uniforme, notre travail, notre réputation. – p.396

Laurent Obertone
(Utøya)


#38847
En pleine audience, le frère d’une victime a essayé de me jeter une chaussure au visage, comme si j’étais George Bush. Spécialité orientale. C’est mon avocate qui l’a reçue. Avant que la séance ne reprenne, je me suis avancé face au public. « Si quelqu’un veut me jeter quelque chose, qu’il le fasse quand j’entre ou je sors. Ne le lancez pas sur mes avocats, merci. » - p.158

Laurent Obertone
(Utøya)


#38848
Quand on tue, on ne peut pas enfouir ça dans le fond de sa mémoire, en faire un simple souvenir. Les images que je viens d’enregistrer sont là, des éclats de mort figés dans ma rétine, obsédants, m’empêchant presque de voir. – p.38

Laurent Obertone
(Utøya)


#38849
« –Votre bonne morale vous a toujours fait gagner. Vous ne risquez pas d’en guérir. Vous êtes une puissante rentière de belles idées, c’est votre univers et votre identité. Maintenant croyez-moi, tous les bons filons s’épuisent. – Mes convictions n’ont rien d’un calcul. Je suis profondément progressiste. –Je l’avais observé. Il est malheureusement des défis qui échappent encore à la médecine.

Laurent Obertone
(Source inconnue)


#38850
« Il y a un truc qui m'intrique chez toi, reprit le retraité. Tu n'as pas peur de ce qui se passe ? C'est comme si tu n'avais pas l'air concerné. Comme si tu connaissais déjà la fin de l'histoire. » Pol Pot aiguisa son plus beau sourire. « Je suis que pour vous, les Blancs, notre sagesse ressemble à de la folie. » Le regard du colonel l'encourageait à développer. L'encens lui piquait les yeux et les flammes ronflaient dans la vieille cuisinière. Il était un peu plus de minuit. « Pourquoi devrais-je avoir peur ? Je n'ai pas d'enfant et je n'ai pas besoin de vivre parce que les miens ont fait mille millions d'enfants. Personne ne peut rien contre cette quantité. Je ne suis qu'une brique dans un mur, une maille de tapisserie, et moi mort mes descendant seront encore là. C'est pour ça que je n'ai pas peur. Vous, les Blancs, devriez avoir peur. Mais vous êtes fous, alors… Vous êtes vieux et ne faites plus d'enfants. » […] « Vous croyez que cette arme qui vous aide à mieux dormir va vous sauver, mais moi je ne le crois pas. Si les vôtres ne sont plus là, vous ne serez pas sauvés. Une république n'a d'avenir que les enfants de ses femmes. Vous les Blancs tirez votre gloire de vos idées. Vous en oubliez de vivre, et vos idées vont vous tuer. Et vous brûlez ceux qui vous en avertissent. Le mélange dont l'idée vous rend si fiers empoisonne votre peuple, et va vous anéantir. Vous allez disparaître, vous dissoudre dans ce que vous êtes, dans ces autres que vous croyez sauver… Votre race est orgueil, elle porte sa mort. Dans ses entrailles technologiques, dans le gouvernail de ses idées. Elle est ce navire titanesques qui qui défie nature et dieux, puis sombre et se perd à jamais. » […] « Je crois que l'Occident hurle et s'agite vainement, comme un nourrisson abandonné sur le rivage avant la marée. Et nous dans mille ans serons toujours là. Nous aurons vu comme le sage les cadavres de nos ennemis passer. Tôt ou tard, tout se dissoudra dans notre nombre et notre unité. Alors peut-être que demain vos soldats viendront encore vous sauver, que vos médecins et vos marchands adouciront la fin de votre vie. Mais au fond, je crois que votre race est finie. Déprimée par sa frénésie, étouffée par sa supériorité. Vous n'avez plus les armes pour cette vie, et peu à peu vous y renoncerez. »

Laurent Obertone
(Guerilla, tome 2 : Le temps des barbares)


#38851
Tout acte a un mobile. Toute idée n’est qu’un moyen. La vertu n’est que l’instrument de notre puissance. Nos agents vous font croire qu’ils vous rendent la vie plus acceptable, avec leurs aides sociales, leurs produits, leurs écrans, leurs droits. C’est tout l’art de la politique. Ils prônent l’égalité, la démocratie, la justice, exclusivement pour vous écraser. (page 65)

Laurent Obertone
(La France Big Brother)


#38852
Nous tous, au Parti, ne vivons que d’une hypocrisie fondamentale : prôner le refus du pouvoir et de la hiérarchie, pour avoir le pouvoir et être au sommet de la hiérarchie. Notre morale n’a aucun rapport avec la réalité. Il n’y a rien de plus facile que de vous tromper. (page 64)

Laurent Obertone
(La France Big Brother)


#38853
Vous avez des émotions, des peurs et des désirs. Et tout le reste, c’est nous. On utilise vos émotions, vos peurs et vos désirs pour faire de vous un individu manipulable, corvéable, attentif, crédule et fidèle, qui défend ses maîtres sans réfléchir. (page 72)

Laurent Obertone
(La France Big Brother)


#38854
Les gens sont vissés à leur téléphone portable comme à un cerveau de secours. (page 392)

Laurent Obertone
(La France Big Brother)


#38855
La langue officielle contrôle, atténue, interdit, déforme, corrige, contribue au détachement, à la chosification du réel, au panurgisme, anesthésiant la « base électorale », chose aussi inerte qu’on se demande quels êtres doués de raison peuvent bien la composer. (page 291)

Laurent Obertone
(La France Big Brother)


#38856
Tu passes plus de temps avec nos informations qu’avec la réalité : nous n’avons qu’à contrôler l’information pour contrôler ta réalité. (page 99)

Laurent Obertone
(La France Big Brother)


#38857
Le politiquement correct, c’est une correction mentale que nous infligeons à un animal turbulent, l’équivalent d’une fessée déculottée à une heure de grande écoute. L’hérésie morale subira perpétuellement les mêmes outrances. (page 117)

Laurent Obertone
(La France Big Brother)


#38858
Pour supporter ta vie de cinglé, pour ne pas être rattrapé par le silence et la solitude, tu t’occupes, cumules des habitudes et des dépendances, des substituts de travaux nommés « loisirs », dont tu ne peux te défaire tant ils sont devenus la clé de ton équilibre psychique. (page 43)

Laurent Obertone
(La France Big Brother)


#38859
Comme les animaux domestiques, les humains sont détraqués, physiquement, nerveusement, mentalement. (page 34)

Laurent Obertone
(La France Big Brother)


#38860
Toi pour qui tout doit être « sympa », tu peux comme un chien éprouver une empathie maladive envers ton maître. Tu es capable de t’attacher à des étrangers, à des animaux, à des objets, et même à des robots. Ce qui explique sans doute au passage tes choix électoraux. (page 37)

Laurent Obertone
(La France Big Brother)


#38861
Comme les autres animaux domestiques, comme les rats de laboratoire, l’homme a interrompu le développement de ses organes locomoteurs. En 30 000 ans, il a subi un accroissement de ses tissus mous et une importante atrophie morphologique, musculaire, osseuse et cérébrale. Tu crois que François Hollande aurait eu une chance, face à un tigre à dents de sabre du paléolithique supérieur ? (page 32)

Laurent Obertone
(La France Big Brother)


#38862
On était dans l’attente de la fin d’une récréation que plus personne ne pouvait siffler.

Laurent Obertone
(Guerilla, tome 2 : Le temps des barbares)


#38863
Olympe, sa femme – ou plutôt la personne en situation non-contraignante de flexi-union avec lui –, l’avait suffisamment mis en garde quant à son attitude inappropriée vis-à-vis des racisés.

Laurent Obertone
(Guerilla, tome 2 : Le temps des barbares)


#38864
La raison d’être du contestataire, c’est son ennemi, l’État. Mais si l’ennemi meurt pour de vrai, le contestataire n’est plus rien. Il meurt avec lui.

Laurent Obertone
(Guerilla, tome 2 : Le temps des barbares)


#38865
« J’aurais dû doubler à chaque fois, mettre deux balles dans chaque tête. Je m’étais juré de le faire. Mais quand vous vivez une telle situation, la part de calcul est totalement écrasée par la charge magnétique de l’acte. Soixante-dix-sept. C’est bien. Pas de regrets. Personne n’est mon égal. »

Laurent Obertone
(Utøya)


#38866
— Quelle horreur ! lança Jocelyne, épouvantée. Des injures racistes, tu te rends compte ?

Laurent Obertone
(Guerilla)


#38867
Il y a une fatalité, là-dedans, quelque chose de mythologique, de biblique. Le Diable est un archange déchu. Un doux rêveur rappelé aux contraintes du réel. Tu voulais le ciel, mais ils ne t'ont pas laissé le choix. Tu n'étais pas le genre d'homme à rester sur Terre. Tu as l'orgueil d'Icare, et l'orgueil de Satan. Tu as touché le soleil et on veut maintenant te couper les ailes, et te jeter sur Terre. Très bien. Tu aimes mieux régner en enfer que servir au ciel.

Laurent Obertone
(Le Diable du ciel)


#38868
La liberté a besoin d’hommes, l’égalité de policiers. « Quand ta ferveur s’éteint, tu fais durer l’empire avec tes gendarmes, écrivait Saint-Exupéry. Mais si les gendarmes seuls le peuvent sauver, c’est que l’empire est déjà mort.

Laurent Obertone
(La France interdite)


#38869
En 2014, la France consacrait 34,3% de son PIB à la protection sociale. Soit 2849 milliards d’euros, c’est-à-dire près de 43 000 euros par an et par habitant. C’est le record absolu de l’OCDE. À titre de comparaison, le revenu moyen des Français était cette année-là de 26 700 euros (Dares, 2017). Sans surprise, la France est selon l’OCDE la championne des recettes fiscales – 45,22% du PIB en 2015, soit deux fois la pression fiscale des Etats-Unis –, et notamment des cotisations sociales (16,7% du PIB en 2016). Elle est aussi depuis plusieurs années la « championne des dépenses publiques », à hauteur de 57,7% de son PIB en 2015, très loin devant tous les autres Etats européens (Les Echos, le 18/08/2017)

Laurent Obertone
(La France interdite)


#38870
La morale de cette histoire, c'est qu'une telle histoire n'a pas de morale. Les moralistes ont tué les réalistes, le réel tuera la morale. Et voilà. Il n'y a d'issue pour personne.

Laurent Obertone
(Guerilla)


#38871
Nos responsables pourraient avoir au moins la décence d'être cohérents avec leur cynisme idéologique. Qu'ils se taisent. Qu'ils ne viennent plus s'indigner de l'état des victimes, quand ils ne font rien contre les coupables.

Laurent Obertone
(La France orange mécanique)


#38872
La répression prévient plus qu'elle ne réprime. Avec le dernier des culots, les tenants de la culture de l'excuse affirment que la sévérité pénale ne prévient pas la récidive. Calcul simple: un violeur avec arme, si on l'enferme trente ans, ne fera plus de mal à personne pendant trente ans. Voilà la prévention de la récidive. Appliquer strictement le Code pénal, et la délinquance s'effondrera.

Laurent Obertone
(La France orange mécanique)


#38873
On voulait une société sans valeur, la voilà: tuez votre bébé, violez votre prochain, vous ferez de un à trois ans de prison. Il faut continuer comme ça, c'est écrit sur la feuille de route humaniste. Il faut se passer des prisons et de la répression, et les méchants deviendront gentils. La réalité n'a que faire de tels fantasmes. Les violeurs continuent de violer et les assassins d'assassiner.

Laurent Obertone
(La France orange mécanique)


#38874
Et pourtant, ces dernières décennies, le taux d'incarcération - multiplié par quatre- n'a pas suivi le taux de criminalité -multiplié par vingt-. Parce que le XIXe siècle a inventé beaucoup de chose, mais pas Christiane Taubira, ministre de la Justice, qui a notamment décidé de ne plus enfermer les mineurs, et qui ne fera absolument rien - bien au contraire - pour faire appliquer les peines de quelques 100 000 condamnés qui échappent à la prison chaque année, faute de place...

Laurent Obertone
(La France orange mécanique)


#38875
L'ignorance de l'insécurité fait d'ailleurs partie de cette gestion calamiteuse. De nombreux responsables se sont contentés de jouir de la République et de l'argent des contribuables, pour accumuler prestige et train de vie, à des années-lumières d'un quelconque intérêt général. Pour que cette galère vogue le plus longtemps possible, ces politiciens usent de leurs valets journalistes, et investissent dans la distraction.

Laurent Obertone
(La France orange mécanique)


#38876
Le scandale n'est pas telle mesure, tel projet de loi, telle réforme pénale. Le scandale est ce qui se passe, tous les jours, ce que nous avons appris à accepter, ce que les journalistes et les statisticiens ont appris à dissimuler, ce que les politiques ont appris à ignorer. Leurs combats politiques, idéologiques, ne sont pas anodins: ils conduisent le pouvoir en place, quel qu'il soit, à contrôler par tous les moyens les statistiques judiciaires pour dissimuler la réalité. Bien évidemment, c'est le citoyen qui paient l'addition

Laurent Obertone
(La France orange mécanique)


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Le contenu de cette page a été mis à jour pour la dernière fois le samedi 7 janvier 2023.
Il était alors 17:19:41 (Heure de Paris, France, planète Terre - Univers Connu).
mandarin : 你的预感 | français : Mon Ange | anglais : My angel | mandarin : 拉兰德 | espagnol : Una corazonada de ti | allemand : Neuigkeiten hinter der Scheibe. | anglais : To the wrath of the righteous | français : Une intuition de toi | français : Qui est Seth Messenger ? | mandarin : 正义的愤怒 | anglais : You would like to read more? | français : Mon nom est Pierre | français : Patience | anglais : A hunch of you | anglais : The Wait | allemand : Wer ist Seth Messenger? | allemand : Mein Engel | anglais : New beginning | allemand : Die Lande | espagnol : Mi nombre es Peter | allemand : Auf die Wut des Gerechten | espagnol : La Lande | français : Aux colères du juste | espagnol : ¿Quién es Seth Messenger? | anglais : My name is Pierre | mandarin : 来自玻璃后面的消息 | espagnol : Va a pasar cerca de ti. | français : Ca arrivera près de chez vous | espagnol : Nuevo comienzo | allemand : Neuer Anfang | anglais : Who is Seth Messenger? | mandarin : 耐心 | anglais : The Moor | allemand : Geduld | espagnol : Paciencia | anglais : It's going to happen near you | mandarin : 我的天使 | français : La Lande | espagnol : A la ira de los justos | mandarin : 我叫彼得 | espagnol : Noticias desde detrás del cristal | anglais : News from behind the glass | mandarin : 你想多读些吗? | allemand : Mein Name ist Pierre. | allemand : Möchten Sie mehr lesen? | français : Nouveau départ | espagnol : Mi ángel | français : Vous aimeriez en lire d'avantage ? | allemand : Es wird in Ihrer Nähe passieren. | mandarin : 赛斯信使是谁? | français : Des nouvelles de derrière la vitre | espagnol : ¿Le gustaría leer más? | allemand : Eine Ahnung von dir | mandarin : 它会发生在你附近。 | mandarin : 新开始 |
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