Seth Messenger : Citations de Jean Dion

Jean Dion a dit :

(Langue maternelle)
Jean Dion
(Citations)
#12499
Le mot "concret" a ceci de particulier que plus on l'évoque, plus il est abstrait.

Jean Dion
(Le Devoir - 24 Février 2000)


#12500
Dans les communiqués émanant du gouvernement, lorsqu'on se réjouit de, on n'y est pour rien et lorsqu'on déplore que, on n'y peut rien.

Jean Dion
(Le Devoir - 25 Janvier 2000)


#12501
La pub peut tuer. C'est d'ailleurs l'un de ses objectifs : tuer le citoyen responsable, annihiler ses mécanismes de défense, le convaincre que le sens vient de l'objet, qu'il n'en a pas assez, qu'il n'en aura jamais assez.

Jean Dion
(Le Devoir - 4 Février 1999)


#12502
Que doit penser Dieu des bigots qui pensent savoir ce qu'Il pense ?

Jean Dion
(Le Devoir - 19 Octobre 1999)


#12503
A force de s'épandre sur les détails et de chercher l'introuvable, on finit par rater l'essentiel.

Jean Dion
(Le Devoir - 27 Juillet 2002)


#12504
Le drame réel et insoutenable est que la femme épouse l'homme en espérant qu'il va changer, et il ne change pas, alors que l'homme épouse la femme en espérant qu'elle ne changera pas, et elle change.

Jean Dion
(Le Devoir - 22 Décembre 2001)


#12505
Personne ne gagne rien à critiquer ; c'est fatigant et cela aigrit l'âme du juste.

Jean Dion
(Le Devoir - 21 Décembre 1997)


#12506
Un poète c'est tout en intériorité, ça se révèle dans la fluidite des mots, ce n'est pas une image qui dit regarde-moi dans les yeux sur le pont.

Jean Dion
(Le Devoir - 15 Avril 1999)


#12507
A force de se faire dire qu'on est des tout-nus, peut-on finir par avoir vraiment froid ?

Jean Dion
(Le Devoir - 25 Mars 1999)


#12508
L'histoire est un roman d'aventures, sanglant certes, mais toujours grand ouvert.

Jean Dion
(Le Devoir - 9 Décembre 2000)


#12509
La société des loisirs est coincée entre une moitié de gens qui se plaignent de trop travailler et une autre moitié qui se plaignent de ne pas travailler assez.

Jean Dion
(Le Devoir - 30 Décembre 1999)


#12510
Pourquoi après une mort, y a-t-il un espace systématique de mensonge sur la vertu et la valeur du disparu ? Pourquoi ce qui valait avant ne vaudrait-il pas après ?

Jean Dion
(Le Devoir - 22 Juillet 1999)


#12511
Si le ridicule tuait, les rues seraient jonchées de cadavres.

Jean Dion
(Le Devoir - 28 Juin 1997)


#12512
N'est-ce pas la plus noble, la plus gratuite des activités que celle d'écrire pour ne pas être lu ou de parler en sachant que personne ne nous écoute ?

Jean Dion
(Le Devoir - 9 Décembre 1999)


#12513
C'est beaucoup de choses l'image : une belle gueule, un beau parler, une poignée de main ferme, un regard droit, du linge bien repassé, l'air d'avoir toujours envie de se trouver là où on est et de penser profondément ce que l'on dit.

Jean Dion
(Le Devoir - 18 Mai 2000)


#12514
A égalité avec millénaire et tendance, le mot extrême est le plus indigestiblement charrié de cette époque qui ne serait probablement pas aussi formidable si elle n'était d'abord la nôtre.

Jean Dion
(Le Devoir - 6 Février 2001)


#12515
Chassez la contrariété, elle reviendra vous hanter à la une des journaux.

Jean Dion
(Le Devoir - 13 Septembre 1997)


#12516
La Cour a ses raisons que la démocratie est juste assez imbécile pour ignorer.

Jean Dion
(Le Devoir - 17 Septembre 1998)


#12517
Le seul allié des jeunes générations n'a toujours été que le temps, celui de vieillir un peu.

Jean Dion
(Le Devoir de Montréal - 17 mai 2001)


#12518
Au royaume des petits caractères, les microscopes sont rois. Et nous vivons, condamnés à la myopie par la loi, dans une société de notes de bas de page.

Jean Dion
(Le Devoir - 4 Mars 1999)


#12519
L'euphémisme, ça doit être sa raison d'être, adoucit les relations humaines.

Jean Dion
(Le Devoir - 3 Août 2000)


#12520
Le remplisseur de formulaire est un exhibitionniste qui autorise tout, y compris et surtout l'incontournable croisement des données qui permettra de le prendre au tournant.

Jean Dion
(Le Devoir - 4 Mars 1999)


#12521
La santé ressemble de plus en plus au sport :On en parle tous les jours aux nouvelles même s'il n'y a rien de particulièrement intéressant à raconter.

Jean Dion
(Le Devoir - 27 Janvier 2000)


#12522
Un bonheur vient rarement sans le malheur correspondant qui est la substance de toutes choses.

Jean Dion
(Le Devoir - 10 Août 2000)


#12523
La politique est l'art d'oublier que la véritable sincérité ne consiste pas à dire tout ce que l'on pense, mais à penser tout ce que l’on dit.

Jean Dion
(Le Devoir - 25 Novembre 1999)


#12524
Nous sommes plusieurs, et même plus, à chérir le temps d'avant l'angoisse, d'avant le danger qui surgit partout, à aimer avoir été petits.

Jean Dion
(Le Devoir - 25 Février 1999)


#12525
Le jeu des conjectures vaut-il la chandelle de la déconvenue ?

Jean Dion
(Le Devoir - 20 Janvier 2001)


#12526
Dieu que c'est intense l'existence quand ça veut. Si seulement ça voulait plus souvent.

Jean Dion
(Le Devoir - 18 Janvier 2001)


#12527
On n'a jamais autant parlé, ne serait-ce que pour affirmer qu'on ne peut plus rien dire.

Jean Dion
(Le Devoir - 17 Septembre 1998)


#12528
De la vie en général au sport en particulier, il n'y a qu'un pas, qu'il n'est pas besoin d'être capable de faire le grand écart pour franchir.

Jean Dion
(Le Devoir - 8 Mai 1999)


#12529
On n'explique jamais autrement que par des dispositions personnelles les qualités humaines, la générosité, la charité, l'art de faire de bonnes patates frites. Pourquoi, en revanche, faut-il que les défauts soient toujours imputés à des agents exogènes ?

Jean Dion
(Le Devoir - 29 Avril 1999)


#12530
L'être stoïque sait que la vie moderne n'est qu'une série de moments pendant lesquels on attend de passer à la caisse.

Jean Dion
(Le Devoir - 12 Novembre 1998)


#12531
Les médias n'aiment rien de mieux que de faire étalage de la "subversion" pour faire oublier qu'ils la récupèrent.

Jean Dion
(Le Devoir - 18 Mai 2000)


#12532
Parce qu'il est l'ennemi du pouvoir et le commencement de la sagesse, le doute est la seule approche philosophique raisonnable, quoiqu'il soit tout à fait légitime d'en douter.

Jean Dion
(Le Devoir - 16 Décembre 1999)


#12533
S'ils arrêtaient de penser que le sport professionnel est un service essentiel, ils auraient peut-être moins l'impression qu'on se moque d'eux, les amateurs.

Jean Dion
(Le Devoir - 13 Septembre 1997)


#12534
Tout comme nos amies les entreprises ne consacreraient pas des milliards à la publicité si elle ne rapportait pas encore plus, la classe politique fait rarement dans la gratuité.

Jean Dion
(Le Devoir - 18 Mai 2000)


#12535
Il ne suffit pas d'etre heureux, encore faut-il savoir qu'on l'est.

Jean Dion
(Le Devoir de Montreal - 10 mai 2001)


#12536
N'abusons de rien, sauf de la modération.

Jean Dion
(Le Devoir - 10 mai 2001)


#12537
Ne pas être à la mode est la meilleure façon de ne pas se démoder.

Jean Dion
(Le Devoir - 21 juin 2001)


#12538
Le judo est comme l'amour : il arrive que ça ne dure pas longtemps et l'essentiel se joue à l'horizontale dans un enchevêtrement de membres.

Jean Dion
(Le Devoir - 18 juillet 2001)


#12539
On a beau être un client, l'attente nous rabaisse au rang de simple pion, insignifiant interchangeable, dont la valeur ne tient qu'au numéro qu'il a pris.

Jean Dion
(Le Devoir - 18 Février 1999)


#12540
La langue de coton se distingue de son homologue de bois, dure et soviétique, par son côté rassurant, chaud, moelleux, qui fait oublier sa totale insignifiance.

Jean Dion
(Le Devoir - 10 Décembre 1998)


#12541
Un indécis mou est un électeur qui n’est pas sûr de ne pas être décidé.

Jean Dion
(Chroniques)


#12542
Les apparences, on ne le sait que trop, ont cette faculté d'être aussi trompeuses qu'un politicien en campagne électorale.

Jean Dion
(Liberté - Octobre 1998)


#12543
Les comparaisons historiques sont toujours trompeuses.

Jean Dion
(Le Devoir - 1er Avril 1999)


#12544
Si l'humain n'a pas de pépin particulier, il en invente, ou les médias en inventent pour lui.

Jean Dion
(Le Devoir - 17 Février 2000)


#12545
Le sport est en apparence simple, simpliste même : deux camps, une bataille, un gagnant, un perdant, et le lendemain on recommence.

Jean Dion
(Le Devoir - 1er Mars 1997)


#12546
Les assurances sont un exemple de service conçu pour faire le plus souvent possible le contraire de ce pour quoi il est conçu, à savoir dédommager.

Jean Dion
(Le Devoir - 4 Mars 1999)


#12547
Le gadget mène le monde, et le Japon mène le gadget.

Jean Dion
(Le Devoir - 10 Août 2000)


#12548
La politique est devenue une pub, une mise en scène, un affrontement entre vendeurs où la cravate et la belle robe camouflent efficacement la vacuité et l'ineptie du discours.

Jean Dion
(Le Devoir - 3 Avril 1997)


#12549
Ecrire n'importe quoi. C'est comme ça qu'on devient devin. Ou expert, on ne sait jamais.

Jean Dion
(Le Devoir - 11 janvier 2000)


#12550
Il n'y a rien comme un étalage de livres pour prendre conscience de la brièveté de la vie.

Jean Dion
(Le Devoir - 25 Novembre 1999)


#12551
Celui qui se sent surveillé devient cent fois plus paranoïaque et dangereux que celui qui l'est réellement.

Jean Dion
(Le Devoir - 16 Septembre 1999)


#12552
Il est plus aisé, et éminemment plus scientifique, de traquer le passé que d'esquisser l'avenir.

Jean Dion
(Le Devoir - 2 Septembre 2000)


#12553
Le golf est zen quand on laisse à d'autres le soin d'y jouer.

Jean Dion
(Le Devoir - 29 Août 2000)


#12554
L'authentique scandale, c'est que des gens croient encore que la publicité c'est vrai.

Jean Dion
(Le Devoir - 29 Août 2000)


#12555
Les morts sont toujours grands. Ce n'est pas sans conséquence : on pourrait en déduire que, pour être petit, il faut être vivant.

Jean Dion
(Le Devoir - 22 Juillet 1999)


#12556
On peut agir sur la télé, sur le gouvernement ; on reste impuissant devant l'âme.

Jean Dion
(Le Devoir - 29 Avril 1999)


#12557
A notre époque de communications à la vitesse de l'éclair, de télémachins et autres trucs finissant en el, une lettre, c'est devenu rare.

Jean Dion
(Le Devoir - 12 Novembre 1998)


#12558
L'empathie est une vertu publique obligée alors que l'indifférence est un vice privé.

Jean Dion
(Le Devoir - 7 Janvier 1999)


#12559
Nous plaçons régulièrement la classe politique sous le plancher de la cave dans notre estime collective, et au bout du compte, nous allons tout de même courir la réélire.

Jean Dion
(Le Devoir - 2 Novembre 2000)


#12560
Il en va de la politique comme du reste, ça a toujours l'air mieux dans les catalogues.

Jean Dion
(Le Devoir - 23 Novembre 2000)


#12561
Nous vivons dans une société qui valorise la précision, mais qui s'accommode d'une démocratie floue.

Jean Dion
(Le Devoir - 16 Novembre 2000)


#12562
Le temps est notre prison. Il peut aussi être notre piste de décollage.

Jean Dion
(Le Devoir - 9 Décembre 2000)


#12563
Notre époque obsédée par l'instantanéite est myope. Elle croit avoir tout inventé et être l'aboutissement de tout et elle regarde le passé d'un oeil au mieux condescendant.

Jean Dion
(Le Devoir - 10 Décembre 2000)


#12564
D'une manière générale, l'humain éprouve peu de plus vifs plaisirs que celui d'apprendre une nouvelle à quelqu'un.

Jean Dion
(Le Devoir - 2 Septembre 1999)


#12565
La personne qui achète un billet de loterie le lundi en vue d'un tirage le vendredi a deux fois plus de «chances» de mourir avant le tirage que de gagner le gros lot.

Jean Dion
(Le Devoir - 18 Février 1999)


#12566
Peut-on devenir paranoïaque à force de penser que les autres pensent que nous le sommes ?

Jean Dion
(Le Devoir - 30 Septembre 1999)


#12567
Le quotient intellectuel d'une foule est égal à celui du plus imbécile de ses membres.

Jean Dion
(Le Devoir - 22 Avril 2000)


#12568
Le dimanche soir, l'un des pires moments que l'on puisse imaginer : encore en congé mais déjà au travail, toute la force du capitalisme à l'oeuvre.

Jean Dion
(Le Devoir - 28 Octobre 1999)


#12569
Montrez-moi quelqu'un qui dit toujours la vérité et je vous montrerai quelqu'un que tout le monde déteste.

Jean Dion
(Le Devoir - 18 Mai 2000)


#12570
Si la vérité fait mal, alors vivons dans la douleur plutôt que dans les chimères.

Jean Dion
(Le Devoir - 20 Mai 2000)


#12571
L'avènement du cyberespace a eu pour principale conséquence d'abaisser le seuil de patience de l'humain postmoderne à un dixième de seconde.

Jean Dion
(Le Devoir - 11 Mai 2000)


#12572
Parfois, le plus gros problème dans une question, c'est la réponse.

Jean Dion
(Le Devoir - 4 Mai 2000)


#12573
L'écoute reste la grande oubliée de notre société moderne en pleine révolution des communications.

Jean Dion
(Le Devoir - 25 Mai 2000)


#12574
Dans la vie, il y a deux drames : la naissance et la mort ; entre les deux, tout est à se rouler par terre.

Jean Dion
(Le Devoir - 13 Avril 2000)


#12575
Il n'y a pas grand-chose dans cette vie qui soit vraiment garanti une fois qu'on a lu les petits caractères en bas de page.

Jean Dion
(Le Devoir - 25 Mai 2000)


#12576
L'argent mène le monde par le bout du nez même s'il n'a pas d'odeur.

Jean Dion
(Le Devoir - 19 Juin 2000)


#12577
L'histoire, à l'instar de bien d'autres choses que nous nous abstiendrons de nommer pour éviter des poursuites en diffamation, est toujours plus belle de loin.

Jean Dion
(Le Devoir - 8 Juin 2000)


#12578
Wimbledon : même les interminables délais imputables à la pluie londonienne font partie de sa personnalité.

Jean Dion
(Le Devoir - 24 Juin 2000)


#12579
Nous croyons aux coïncidences, mais pas lorsqu'elles se produisent en même temps.

Jean Dion
(Le Devoir - 24 juin 2000)


#12580
On oublie, dans le classement des grands événements ayant marqué le millénaire, d'inclure la vogue des classements.

Jean Dion
(Le Devoir - 23 décembre 1999)


#12581
Quand tu vas voir du divertissement et qu'il y a de l’obscénité, c'est de l'obscénité ; quand tu vas voir de l'obscénité et qu'il y a de l'obscénité, c'est du divertissement.

Jean Dion
(Le Devoir - ber Avril 2000)


#12582
Il est bon de se frotter à la gloire, il paraît qu'il en reste toujours un peu de collée.

Jean Dion
(Le Devoir - 7 Novembre 1997)


#12583
A propos du sport professionnel : tant et aussi longtemps que l'opium moderne du peuple fera planer, on se bousculera pour en acheter. Et les vendeurs riront jusqu’à la banque.

Jean Dion
(Liberté - Octobre 1998)


#12584
Nous voulons tellement manquer de temps qu'il est devenu ringard de laisser paraître qu'on en a.

Jean Dion
(Le Devoir - 18 Février 1999)


#12585
Nous devrions tous songer beaucoup plus souvent à la mort. Paradoxalement, ça aide a vivre.

Jean Dion
(Le Devoir - 4 Novembre 1999)


#12586
On est tellement pressés d'aller on ne sait où faire on ne sait quoi, chaque minute d'attente prend des allures d'éternité perdue.

Jean Dion
(Le Devoir - 18 Février 1999)


#12587
On est toujours le con de quelqu'un, et tant pis pour lui.

Jean Dion
(Le Devoir - 22 Juin 1999)


#12588
Il en est parmi nous qui, bien que non génétiquement prédestinés à la gadoue, y pataugent plus souvent qu'à leur tour.

Jean Dion
(Le Devoir - 22 Juin 1999)


#12589
Il est dans la nature humaine de goûter le malheur d'autrui, ne serait-ce que pour se donner l'illusion de son propre bonheur.

Jean Dion
(Le Devoir - 28 Octobre 1999)


#12590
L'ironie : cette étincelle d'intelligence dont l'humain se réclama jadis pour s'autoriser à non plus seulement craindre Dieu mais aussi à lui sourire en coin.

Jean Dion
(Le Devoir - 17 Septembre 1998)


#12591
Le sport, activité noble qui, à l'instar du rire, de la philatélie, de la cuisine au bain-marie et du cybersexe, permet à l'humain de dépasser son animalité.

Jean Dion
(Le Devoir - 22 Avril 2000)


#12592
S'attaquer aux fumeurs est devenu le chic du chic de la rectitude politique. Cela s'appelle de l'opportunisme.

Jean Dion
(Le Devoir - 23 Septembre 1999)


#12593
Comme autrefois le diable, comme aujourd'hui la société, ce n'est jamais notre faute, le coupable est toujours ailleurs, hors de soi. Et très puissant.

Jean Dion
(Le Devoir - 18 Mars 1999)


#12594
Pourquoi n'entend-on jamais parler de l'imbécile malheureux ?

Jean Dion
(Le Devoir - 22 Juin 1999)


#12595
La richesse, le confort et, accessoirement, l'ineptie d'une nation se mesurent aux sujets de préoccupation de ses élites.

Jean Dion
(Le Devoir - 11 Février 1999)


#12596
Les grandes douleurs sont muettes, les petites colères sont une source incomparable de solidarité.

Jean Dion
(Le Devoir -10 Janvier 1997)


#12597
Les campagnes électorales sont une excellente occasion de dire n'importe quoi, que ne surpassent peut-être que les lendemains d'élections.

Jean Dion
(Le Devoir - 4 Juin 1997)


#12598
Le doute agace prodigieusement. Le monde aime mieux des moitiés de certitudes et croire à n'importe quoi.

Jean Dion
(Le Devoir - 16 Décembre 1999)


#12599
Les athlètes, contrairement aux artistes, ne disent jamais qu'ils aiment leur public.

Jean Dion
(Le Devoir - 13 Septembre 1997)


#12600
Les meilleures transactions sont souvent celles que l'on ne fait pas.

Jean Dion
(Le Devoir - 7 Décembre 1996)


#12601
Si l'enfer existe, c'est une salle d'attente avec des magazines de l'année passée.

Jean Dion
(Le Devoir - 18 février 1999)


#12602
Le bon peuple se satisfait du bonheur par procuration.

Jean Dion
(Le Devoir - 2 Novembre 1997)


#12603
Paradoxalement maîtresse du jetable, de l'éphémère et de l'instantané, notre époque commémore beaucoup.

Jean Dion
(Le Devoir - 13 Avril 1999)


#12604
Le cricket, inventé par les dieux lorsqu'ils en eurent marre d'être perclus de stress par le rythme endiablé du base-ball.

Jean Dion
(Le Devoir - 23 Août 1997)


#12605
Pourquoi mépriserait-on la passion pour le sport alors même qu'on encense celle pour l'art, la philosophie ou la science ?

Jean Dion
(Le Devoir - 1er Mars 1997)


#12606
L'homo sapiens postmoderne fait face à un dilemme de taille : être blasé ou s'étonner constamment.

Jean Dion
(Le Devoir - 17 janvier 1999)


#12607
Le principe de l'évolution est beaucoup plus rapide en informatique que chez le bipède.

Jean Dion
(Le Devoir - 10 Mai 1997)


#12608
S'il est vrai qu'il est plus facile pour un chameau de passer à travers le chas d'une aiguille que pour un riche d'entrer au Royaume des cieux, un constat s'impose : il n'y a pas de sport professionnel au paradis.

Jean Dion
(Le Devoir - 27 septembre 1997)


#12609
Les chiffres sont aux analystes ce que les lampadaires sont aux ivrognes : ils fournissent bien plus un appui qu'un éclairage.

Jean Dion
(Le Devoir - 4 juin 1997)


#12610
La poésie a été inventée pour donner un visage honorable à la mort.

Jean Dion
(Le Devoir - 30 novembre 1999)


#12611
Le sport est bien affaire de frissons.

Jean Dion
(Le Devoir - 24 décembre 1999)


#12612
Ceux qui prétendent vivre totalement au jour le jour sont de fieffés menteurs.

Jean Dion
(Le Devoir - 30 Décembre 1999)


#12613
La différence essentielle entre un jeune con et un vieux con réside dans le temps qu'il leur reste à être cons.

Jean Dion
(Le Devoir - 23 Septembre 1999)


#12614
Les Sceptiques sont un caillou dans la chaussure de l'humanité en marche vers la crédulité.

Jean Dion
(Le Devoir - 16 Décembre 1999)


#12615
Certains jours, les bulletins d'informations devraient être décommandés pour cause de "rien".

Jean Dion
(Le Devoir - 28 Octobre 1999)


#12616
Depuis que Thomas a demandé à Jésus la possibilité de toucher, le doute est sérieusement déconsidéré.

Jean Dion
(Le Devoir - 16 Décembre 1999)


#12617
Dans le sport professionnel actuel, il est deux certitudes : sans fric, on ne va nulle part, mais avec du fric, on ne va pas nécessairement quelque part.

Jean Dion
(Le Devoir - 7 Décembre 1999)


#12618
Les gens reprochent souvent aux médias de ne pas rapporter de bonnes nouvelles, oubliant commodément que plus on carbure à la catastrophe, plus on vend.

Jean Dion
(Le Devoir - 28 Octobre 1999)


#12619
Il devrait se munir d'un copyright, le hasard ; il en ferait des sous avec toutes ces coïncidences.

Jean Dion
(Le Devoir - 14 Décembre 1999)


#12620
La pub nous traque, nous matraque, nous a à l'usure, finit toujours par obtenir qu'on lui dise "oui" juste pour avoir la paix.

Jean Dion
(Le Devoir - 4 Février 1999)


#12621
Il est fondamental de chercher des causes ; il est devenu fréquent d'en inventer.

Jean Dion
(Le Devoir - 18 Mars 1999)


#12622
Le journalisme est une discipline hautement inexacte dont les postulats n'existent pas, ou existent en quantité si grande que cela ne veut rien dire.

Jean Dion
(Le Devoir du 19 janvier 1998)


#12623
Peut-être qu'à force de retenir le pire, on finit par oublier le meilleur.

Jean Dion
(Le Devoir - 8 Avril 1999)


#12624
Le sport, c'est aussi le hooliganisme, des énergies considérables canalisées dans la bêtise.

Jean Dion
(Le Devoir - 1er Mars 1997)


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